Raphaël Freida
Raphaël Freida (1877-1942) est un peintre, graveur, affichiste et illustrateur français. Bien qu'il soit un cartonnier très prolifique[1], ses illustrations, principalement ses eaux-fortes, sont peu nombreuses mais marquantes.
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(à 65 ans) 14e arrondissement de Paris |
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Biographie
Raphaël Freida est né à Digne le [1]. Après des études commencées à 15 ans à l'École nationale des beaux-arts de Lyon, il s'installe à Paris où il devient l'élève de Jean-Paul Laurens[1].
Entre 1903 et 1929, il présente régulièrement ses œuvres au Salon de la Société des artistes français[2]. Il illustre de ses eaux-fortes diverses œuvres d'Octave Mirbeau, Anatole France, ou Gustave Flaubert, obtenant en 1929 une médaille d'or à l'exposition internationale des arts décoratifs de Nice[1]. Il fournit des dessins pour la presse illustrée, dont Lectures pour tous.
À l'issue de la Première Guerre mondiale, il produit un portfolio, Les misères de la Guerre, regroupant des dessins figurant des visages mutilés de soldats : il avait été chargé de ce travail afin d'aider les chirurgiens de la face opérant au service de santé des Armées[3].
Au début de l'année 1929, il doit exécuter les costumes pour un film intitulé Les Croisés, réalisé par Dimitri Kirsanoff ; la production en a été suspendue[4].
Œuvre
Conservation
- Musée des Hospices civils de Lyon : le musée conserve quatorze dessins de Gueules cassées[5] - [6]...
- Paris, Église Saint-Honoré-d'Eylau : vitraux de Félix Gaudin d'après ses cartons (1909-1933)
Illustrations d'ouvrage
- Poèmes Barbares, de Leconte de Lisle, 100 dessins gravés par Edmond-Jules Pennequin, chez A. Romagnol, en 1914 (300 exemplaires).
- Frontispice pour Miracles de Jean Richepin, collection « Pages de guerre », Paris, La Maison du livre, 1915.
- Gustave Hirschfeld, Une école de rééducation professionnelle des grands blessés de guerre. Tourvielle ; précédé de L'Organisation d'une école de blessés, Paris, Berger-Levrault / Lyon, A. Rey, 1917 ; avec neuf dessins.
- Œdipe roi, de Sophocle, chez Veuve Romagnol, en 1922[7] (300 exemplaires).
- Thaïs, d'Anatole France, chez Plicque, en 1924 (781 exemplaires).
- Hérodias, de Gustave Flaubert, chez Plicque, en 1926[8] (475 exemplaires).
- Le Jardin des supplices, d'Octave Mirbeau, chez Javal et Bourdeaux, en 1927 ; 22 eaux-fortes tirées par Alfred Porcabeuf[9] (538 exemplaires).
Notes et références
- Jean-François Luneau 2006, p. 397
- Fiche exposant SAF 1903, base salons du musée d'Orsay.
- Musée du service de santé des Armées, site officiel.
- La Liberté, Paris, 24 février 1929.
- « Gueules cassées », notice no M1039015655, base Joconde, ministère français de la Culture
- « Gueules cassées », notice no M1039015654, base Joconde, ministère français de la Culture
- Oedipe roi / Sophocle ; traduction littérale en vers français par Jules Lacroix ; compositions et ornements de Raphaël Freida sur Gallica
- Hérodias. Illustrations de Raphaël Freida / Gustave Flaubert sur Gallica
- Le jardin des supplices / Octave Mirbeau ; illustré d'eaux-fortes originales de Raphaël Freida sur Gallica
Annexes
Bibliographie
- Jean-François Luneau, « Raphaël Freida », dans Félix Gaudin, peintre-verrier et mosaïste, 1851-1930, Presses universitaires Blaise Pascal, , 624 p. (ISBN 9782845162846, lire en ligne).
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Musée d'Orsay
- (de + en) Artists of the World Online
- (en) Bénézit