Rafaela Crespín Rubio
Rafaela Crespín Rubio, née le , est une femme politique espagnole membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
Rafaela Crespín Rubio | |
Fonctions | |
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Députée aux Cortes Generales | |
En fonction depuis le (4 ans, 1 mois et 9 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Cordoue |
Législature | XIIIe et XIVe |
Groupe politique | Socialiste |
Maire de La Carlota | |
– (7 ans, 6 mois et 3 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Coalition | Absolue PSOE |
Prédécesseur | Francisco Pulido Aguilar |
Successeur | Antonio Granados Miranda |
Biographie | |
Nom de naissance | Rafaela Crespín Rubio |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | La Carlota (Espagne) |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | PSOE |
Diplômée de | Université de Cordoue |
Profession | Éducatrice spécialisée |
Elle est élue députée de la circonscription électorale de Cordoue à l'occasion des élections générales d'.
Biographie
Formation et profession
Rafaela Crespín est titulaire d'un magistère en éducation spécialisée obtenu à l'université de Cordoue. Éducatrice spécialisée, elle monte en 1998 une unité d'accueil de jour sur sa commune pour des personnes en situation de handicap[1].
Étape à La Carlota
Elle adhère au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) en 1998. Elle est élue conseillère municipale de sa ville natale lors des élections municipales de l'année suivante et ensuite désignée par ses pairs députée provinciale à la députation de Cordoue en représentation du district judiciaire de Posadas. Elle est élue secrétaire générale des Jeunesses socialistes de Cordoue en 2001[1]. Réélue conseillère municipale et députée provinciale lors du scrutin local de , elle est promue première vice-présidente de la députation, déléguée aux Services sociaux[2].
Elle conduit la liste du PSOE lors des élections municipales de . Avec un score de 64,86 % des voix, elle fait élire 12 conseillers municipaux sur les 17 que compte le conseil municipal et est investie maire de la ville en remplacement de Francisco Pulido ; quittant alors la députation provinciale[3]. Elle obtient un nouveau mandat en après avoir recueilli 48,74 % des voix et dix mandats[4]. En 2012, elle devient coordinatrice au Bien-être et à l'Égalité au sein de la direction provinciale des socialistes de Cordoue puis, en , secrétaire à la Politique municipale de la direction régionale, après l'élection de Susana Díaz comme secrétaire générale du Parti socialiste ouvrier espagnol d'Andalousie (PSOE-A).
Déléguée de la Junte à Cordoue
Le , après avoir renoncé la veille à ses responsabilités municipales, elle est choisie pour occuper les fonctions de déléguée de la Junte d'Andalousie dans la province de Cordoue par le gouvernement Díaz I[5]. Elle remplace alors Isabel Ambrosio qui démissionne pour mener campagne en vue des élections municipales de suivant à Cordoue[6]. Elle entre en fonctions deux jours plus tard et promet de les exercer avec « proximité et transparence »[7] - [8].
Évincée de la direction régionale du PSOE-A au profit de María Jesús Serrano, elle annonce au début du mois de sa candidature au poste de secrétaire général du PSOE de la province de Cordoue dont les primaires sont prévues le suivant et doivent servir à élire le successeur de Juan Pablo Durán[9]. Elle est alors la troisième à faire part de sa candidature, après le président de la députation Antonio Ruiz, proche de Susana Díaz, et Teba Roldán, proche du secrétaire général national Pedro Sánchez[10] - [11]. Au terme de la phase du recueil des parrainages, seul Antonio Ruiz obtient le seuil de parrainages fixé à 20 % ; Rafaela Crespín s'étant unie à celui-ci[12]. Proclamé élu sans besoin de primaires, Ruiz forme après d'intenses négociations sa nouvelle direction dans laquelle Crespín est nommée secrétaire à l'Organisation et numéro trois des socialistes cordouans, derrière María Dolores Amo qui est choisie pour occuper les fonctions de vice-secrétaire générale chargée de la Politique municipale[13] - [14]. Prenant tout le monde de court, Crespín annonce le avoir demandé à être relevée de ses responsabilités administratives afin de se consacrer entièrement à ses nouvelles fonctions organiques pour « faire face aux défis que le parti devra affronter dans les prochains temps parmi lesquels l'ouverture de plusieurs processus électoraux de la plus grande importance »[9] - [15] - [16]. Elle est remplacée par Esther Ruiz Córdoba[17]. Officieusement, la démission permet à Crespín d'éviter une révocation pouvant avoir des répercussions sur sa légitimité comme secrétaire à l'Organisation ; le parti et Antonio Ruiz subissant l'influence de Juan Pablo Durán[18].
Députée nationale
À l'approche des élections générales d', elle est investie en deuxième position sur la liste présentée par le parti dans la circonscription de Cordoue et conduite par le ministre de l'Agriculture Luis Planas[19] - [1]. Avec un score de 34,4 % des voix, le parti remporte deux des six sièges en jeu et Crespín est élue au Congrès des députés. Première vice-présidente de la Commission du Travail, des Migrations et de la Sécurité sociale, elle est membre suppléant de la députation permanente. Réélue lors des législatives anticipées de suivant, elle conserve ses responsabilités, en plus de devenir porte-parole adjointe à la commission constitutionnelle.
Au début du mois de , dans la continuité de l'important remaniement de son gouvernement opéré deux mois plus tôt, Pedro Sánchez annonce une profonde modification de la direction des deux groupes parlementaires socialistes par laquelle le canarien Héctor Gómez est promu nouveau porte-parole socialiste au Congrès des députés en remplacement d'Adriana Lastra et Rafaela Crespín devient la nouvelle secrétaire générale du groupe à la place de Rafael Simancas, nommé secrétaire d'État aux Relations avec les Cortes[20]. Elle devient également membre du comité d'organisation du 40e congrès du PSOE devant avoir lieu en suivant à Valence[21]. En , Crespín est proclamée secrétaire générale du PSOE de la province de Cordoue ; les deux autres aspirants, dont Antonio Ruiz — secrétaire général sortant et président de la députation, s'étant retirés[22] - [23].
Héctor Gómez est toutefois remplacé par Patxi López en . À cette occasion, Rafaela Crespín est également remplacée comme secrétaire générale parlementaire par la députée madrilène Isaura Leal. Crespín décline alors la proposition de López de rester membre de la direction du groupe socialiste au poste de porte-parole adjoint, afin de se concentrer sur la préparation des élections municipales dans la province de Cordoue[24]. En , Crespín prend la présidence de la commission de la Politique territoriale du Congrès, en remplacement de María Luisa Carcedo, démissionnaire[25].
Notes et références
- (es) « La sorpresa de las candidaturas del PSOE. », sur diariocordoba.com, (consulté le ).
- (es) « Rafaela Crespín : Una vida política dedicada al municipalismo. », sur diariocordoba.com, (consulté le ).
- (es) « Resultados de las elecciones municipales de 2007 en La Carlota. », sur infoelectoral.mir.es, (consulté le ).
- (es) « Resultados de las elecciones municipales de 2011 en La Carlota. », sur infoelectoral.mir.es, (consulté le ).
- (es) « La Junta ultima la sustitución de Ambrosio por Rafaela Crespín. », sur diariocordoba.com, (consulté le ).
- (es) « El PSOE resalta la capacidad de gestión y la experiencia de la nueva delegada del Gobierno andaluz. », sur diariocordoba.com, (consulté le ).
- (es) « Decreto 12/2015, de 20 de enero, por el que se dispone el nombramiento de doña Rafaela Crespín Rubio como Delegada del Gobierno de la Junta de Andalucía en Córdoba. », sur Junte d'Andalousie, (consulté le ).
- (es) « Rafaela Crespín sustituye a Ambrosio como nueva delegada de la Junta en Córdoba. », sur diariocordoba.com, (consulté le ).
- (es) « Las sombras en el cese de Rafaela Crespín. », sur lavozdecordoba.es, (consulté le ).
- (es) « El «susanismo» se parte: Crespín baraja presentarse a las primarias del PSOE en Córdoba. », sur sevilla.abc.es, (consulté le ).
- (es) « Crespín se presentará como tercera opción para liderar el PSOE de Córdoba. », sur cordopolis.es, (consulté le ).
- (es) « Sin primarias, el PSOE inicia nueva etapa marcada por el enfado ‘sanchista’. », sur cordopolis.es, (consulté le ).
- (es) « Ruiz y Crespín se reparten el poder del PSOE tras un duro debate entre ellos. », sur cordopolis.es, (consulté le ).
- (es) « Antonio Ruiz deja a Crespín como número tres y antepone a Dolores Amo. », sur eldiadecordoba.es, (consulté le ).
- (es) « ¿Quiénes son los diputados electos por Córdoba?. », sur sevilla.abc.es, (consulté le ).
- (es) « Decreto 185/2017, de 14 de noviembre, por el que se dispone el cese de doña Rafaela Crespín Rubio como Delegada del Gobierno de la Junta de Andalucía en Córdoba. », sur Junte d'Andalousie, (consulté le ).
- (es) « Esther Ruiz, nueva delegada del Gobierno andaluz en Córdoba. », sur diariocordoba.com, (consulté le ).
- (es) « La larga mano de Durán agita el PSOE de Córdoba. », sur ABC, (consulté le ).
- (es) Junte électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 129/2019, de 4 de marzo. », sur BOE.es, (consulté le ).
- (es) « La diputada Rafaela Crespín será la número 2 del PSOE en el Congreso. », sur Público, (consulté le ).
- (es) « Rafaela Crespín formará parte del Comité Coordinador del 40 Congreso del PSOE. », sur lacarlota.com, (consulté le ).
- (es) « El PSOE de Córdoba se rompe en tres partes ante el horizonte del congreso provincial. », sur ABC, (consulté le ).
- (es) « Rafi Crespín, nueva secretaria general del PSOE de Córdoba: «No temo resistencias; el partido está unido». », sur ABC, (consulté le ).
- (es) « Pedro Sánchez designa a Isaura Leal nueva secretaria general del Grupo Socialista en el Congreso. », sur Europapress, (consulté le ).
- (es) « La socialista Rafaela Crespín, nueva presidenta de la Comisión de Política Territorial del Congreso. », sur Europapress, (consulté le ).