Rafael Casanova i Comes
Rafael Casanova i Comes, né vers 1660 à Moià et mort le à Sant Boi de Llobregat, est un juriste et homme politique espagnol de Catalogne. Partisan de l'archiduc Charles de Habsbourg pendant la guerre de Succession d'Espagne, il est, en 1713-1714, le dernier chef des conseillers du Conseil des Cent de Barcelone.
Conseiller en chef | |
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Manuel Flix i Ferreró (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Rafael Casanova y Comas |
Activités |
Grade militaire |
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Biographie
Jeunesse et formation
Il est le fils de Rafael Casanova i Solá, originaire de Collsuspina, et de MarÃa Comes i Sors. Après des études de droit à l'université de Barcelone, Rafael Casanova devient avocat. En 1696, il épouse Maria Bosch i Barba, dont il aura quatre enfants dont un seul parviendra à l'âge adulte.
La guerre de Succession d'Espagne
La mort sans descendance de Charles II d'Espagne en 1700 et sa succession par le duc d'Anjou, qui règne sous le nom de Philippe V, donne lieu à un conflit international qui tourne en guerre civile sur le sol espagnol entre les partisans de l'archiduc Charles de Habsbourg et ceux de Philippe V.
En 1714, pendant les derniers mois du siège de Barcelone par les troupes des Bourbons français, à la fin de la guerre de Succession, il prend les fonctions de gouverneur de la place de Barcelone, colonel de la Coronela de Barcelona (les forces armées catalanes à Barcelone) et membre du gouvernement de la Principauté de Catalogne[1] - [2].
Héritage
Au XIXe siècle, la figure de Rafael Casanova est récupérée par les intellectuels et personnalités politiques de la Renaixença comme un symbole de la lutte pour les libertés de la Catalogne.
Hommages
Maison natale
À Moià , sa ville natale, la maison où il est né est aujourd'hui le musée Rafael Casanova, déclaré d'intérêt historique. La rue où elle se trouve porte son nom[3] - [4].
Monuments
Un monument « à Rafael Casanova » est inauguré en 1888 à l'initiative de la mairie de Barcelone. Créé par Rossend Nobas, il comporte une statue plus grande que nature, représentant Rafael Casanova brandissant l'étendard de sainte Eulalie, patronne de la ville, comme quand il sortit le pour appeler les Barcelonais à la lutte et fut blessé.
À partir de 1905, des fleurs sont déposées devant le monument, en représentation de tous les martyrs morts pour la patrie. Les hommages à Casanova sont interdits sous les dictatures de Miguel Primo de Rivera et de Francisco Franco. La sculpture, retirée par les franquistes à la fin de la guerre civile d'Espagne, est restituée en 1977 à son emplacement actuel, à l'angle de la Ronda Sant Pere et de la rue Alà Bei. Lors de la fête nationale catalane le , des Catalans déposent des couronnes de fleurs le jour de La Diada devant les deux principaux endroits de célébration officielle que sont le monument de Barcelone et son tombeau à Sant Boi de Llobregat[5] - [6] - [7].
Une réplique de taille réduite du monument se trouve dans le vestibule d'entrée de l'hôtel de ville de Barcelone.
Articles connexes
Bibliographie
- (ca) Josep Rafael Carreras i Bulbena: Antoni de Villaroel, Rafel Casanova i Sebastià de Dalmau : heroichs defensors de Barcelona en lo siti de 1713-14, Barcelone 1912
- (ca) Joan Crexell i Playà : El Monument a Rafael Casanova, Éd. El Llamp, cop. 1985
- (ca) Manuel Cruells: Casanova i Moragues, defensors de les llibertats catalanes Éd. Blume, 1980
Références
- (ca) Carles Serret i Bernús: Rafael Casanova i Comes. Conseller en Cap; page 125
- (ca) 11 Setembre 1714, Rafael Casanova i Comes
- (ca) Généralité de Catalogne, Monuments i llocs d'interès cultural: Casa Natal de Rafael Casanova
- (ca) Musée d'histoire de Catalogne, Visita guiada Casa Rafael Casanova
- (ca) Pere Anguera, L'Onze de setembre: història de la diada, 1886-1938, p. 93
- (es) Luis Castro Berrojo, Héroes y caÃdos: polÃticas de la memoria en la España contemporánea, p. 85
- (ca) Offrandes florales au monument de Rafael Casanova le 11 septembre 2019 sur elnacional.cat
- (ca) Nomenclà tor de Barcelona, Carrer de Casanova
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :