Raeren

Tombe de Carl Leopold Pabst dans le cimetière de Raeren.
Sous-officier de la 16^e division de réserve de l'Empire allemand, mort à Pont Taverger en France le 30 octobre 1914.

Raeren fait partie des communes des cantons de l'Est, autrefois allemands qui furent offerts à la Belgique par le Traité de Versailles, en 1919, en compensation des pertes subies lors de la Première Guerre mondiale, mais après qu'une consultation populaire a largement marqué le souhait d'être rattaché à la Belgique. Avant cela, elle a fait partie de la Prusse puis de l'Allemagne de 1814 à 1919. Elle fit partie du ban de Walhorn, dans le duché de Limbourg.

Située dans l'est de la province et touchant la frontière allemande, elle fait partie des communes des cantons de l'Est qui ont été rattachés à la Belgique par le Traité de Versailles.

Elle compte au 1^er décembre 2019, 10 816 habitants, 5 347 hommes et 5 469 femmes[3], pour une superficie de 74,21 km², soit une densité de 145,75 habitants au km².

Au 1^er janvier 2015, 4 561 habitants de Raeren, 2 234 hommes et 2 327 femmes[4] sont citoyens de la République fédérale d'Allemagne, la localité étant très populaire chez les habitants d'Aix-la-Chapelle (Aachen) souhaitant acheter une maison meilleur marché, de l'autre côté de la frontière.

Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1^er janvier de chaque année.

_{Le chiffre de l'année 1947 tient compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.}

• Source : DGS - Remarque : 1806 jusqu'à 1970 = recensement ; depuis 1971 = nombre d'habitants chaque 1^er janvier[5].

Grès de Raeren de la fin du XVI^e et début du XVII^e siècle.

Raeren est connu par ses poteries qui furent vendues dans une grande partie de l'Europe du Nord aux XVI^e et XVII^e siècles. Le château de Burg-Raeren, devenu le musée de la poterie, expose plus de 2 000 pièces retraçant l'histoire et les traditions de la poterie.

Raeren est aussi connue pour son célèbre chœur d'enfants, le Raerener Kinderchors[6].

Sections : Eynatten, Hauset et Raeren. Hameaux : Berlotte, Born, Botz, Eynatterheide, Heck, Honien, Lichtenbusch, Merols, Neudorf, Petergensfeld, Platz, Plei et Pützhag.

Le château, musée de la poterie.

• Le château, musée de la poterie[7]
• Le patrimoine immobilier classé

En ce qui concerne les services de police, la commune dépend de la zone de police Weser-Göhl. Quant au service des pompiers, elle dépend de la zone de secours Liège 6.

Le HC Eynatten a fait la notoriété de la commune. En effet, il fut trois fois champion de Belgique en 2000, 2001 et 2002 ainsi qu'une Coupe de Belgique en 2000. Le handball est en fait très populaire dans la commune qui comptait un autre club, le HC Raeren 76 qui évolua également dans les séries nationales avant de fusionner avec le HC Eynatten qui se nomme depuis le HC Eynatten-Raeren.

En football, pour la première fois en 2019, le R. FC Raeren-Eynatten atteint pour la première fois de son Histoire les séries nationales du championnat de Belgique de football, après avoir remporté le titre provincial.