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RĂ©bellion du Togoland de l'Ouest

La rébellion du Togoland de l'Ouest (en anglais : Western Togoland Rebellion) est une révolte séparatiste en cours menée par l'organisation nationaliste Ewe Front de restauration du Togoland de l'Ouest (en anglais : Western Togoland Restoration Front) contre le gouvernement du Ghana. Le groupe cherche à obtenir l'indépendance de l'ancien Togoland britannique.

RĂ©bellion du Togoland de l'Ouest
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Togoland occidental (violet) au Ghana
Informations générales
Date - en cours
(2 ans, 9 mois et 29 jours)
Lieu Ancien Togoland britannique, Ghana
Issue En cours
Belligérants
Drapeau du Ghana Ghana Togoland de l'Ouest
Commandants
Drapeau du Ghana Nana Akufo-Addo
Drapeau du Ghana Dominic Nitiwul
Drapeau du Ghana Obed Akwa
Drapeau du Ghana William Azure Ayamdo
Togbe Yesu Kwabla Edudzi
Akplaga Sogbolisa
Akplaga Seyram Matts
Pertes
1 mort, 1 blessé, 3+ capturés1+ mort, 113+ capturés
6 civils tués[1]

Contexte

Pendant la PremiÚre Guerre mondiale, les Alliés ont conquis le protectorat allemand du Togoland et ont divisé le territoire en Togoland britannique (Togoland occidental) et Togo français (Togoland oriental). Le territoire du Togoland britannique avait été sous mandat de la Société des Nations, puis sous tutelle des Nations Unies sous contrÎle britannique.

En 1954, le gouvernement britannique a informé l'ONU qu'il ne serait pas en mesure d'administrer le territoire sous tutelle aprÚs 1957. En réponse, en décembre 1955, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution conseillant au gouvernement britannique d'organiser un plébiscite sur l'avenir du Togoland britannique.

Le 9 mai 1956, ce référendum est organisé sous la supervision de l'ONU et offre deux alternatives à la population : l'union avec le futur Ghana ou le maintien en tant que territoire sous tutelle jusqu'à ce que le Togo français voisin ait décidé de son avenir. Une troisiÚme option, l'indépendance, n'est pas mentionnée. Le groupe ethnique natif et dominant du Togoland britannique, le peuple Ewe, le CongrÚs du Togoland, basé sur les Ewe, a fait campagne contre et a préféré l'amalgamation avec le Togo français. Le résultat final aurait été de 58% en faveur de l'intégration, bien que dans la partie sud du territoire, 55% des électeurs aient voté pour la séparation de la CÎte-de-l'Or et le maintien de la tutelle de l'ONU.

Malgré les inquiétudes quant à la légalité du référendum et les questions concernant les préoccupations de la Grande-Bretagne pour les peuples du Togoland occidental et leur volonté d'indépendance, l'unification avec le Ghana en tant que région administrative devient une réalité et, en 1956, le Togoland britannique est incorporé au Ghana. La majorité des habitants de l'ancien Togoland britannique sont des Ewes et parlent principalement le français et la langue Ewe.

En 1973, 120 chefs de la Chambre des chefs de la région de la Volta qui ont manifesté leur opposition à l'extension de la région orientale du Ghana dans la région de la Volta ont fait face à une violente répression par les forces militaires[2].

En 2017, 7 membres de la Fondation du Groupe d'Ă©tude de la Patrie ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s pour avoir portĂ© des T-shirts portant l'inscription " 9 mai 2017 est NOTRE JOURNEE Togoland occidental ", en rĂ©fĂ©rence Ă  la date Ă  laquelle l'organisation a tentĂ© de dĂ©clarer son indĂ©pendance[2].

Le 5 mai 2019, 9 dirigeants du HSGF/FGEP qui rĂ©clamaient l'indĂ©pendance de certaines parties des rĂ©gions de la Volta et du Nord ont Ă©tĂ© interpellĂ©s pour avoir planifiĂ© de dĂ©clarer certaines parties des rĂ©gions de la Volta et du Nord comme un État indĂ©pendant[2].

Le 8 mai 2019, le Commandement de la police rĂ©gionale de la Volta, en collaboration avec le 66e rĂ©giment d'artillerie, a arrĂȘtĂ© 81 autres membres du HSGF/FGEP pour leur participation Ă  la planification d'une manifestation contre l'arrestation de leurs dirigeants. 54 des suspects ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s Ă  bord d'un bus alors qu'ils entraient dans Ho en provenance d'Aflao. 17 ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s dans la maison du chef du groupe, Charles Kormi Kudzordi, prĂšs de la caserne du 66e rĂ©giment d'artillerie, et 10 ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s Ă  d'autres points d'entrĂ©e dans la municipalitĂ© de Ho[2]. Ils ont tous Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s sous caution ou avec un avertissement[3].

Le 8 juillet 2019, Charles Kormi Kudzordzi a Ă©tĂ© transportĂ© par avion Ă  Accra, la capitale, pour y ĂȘtre jugĂ© pour trahison, mais l'État a abandonnĂ© les charges avec 8 autres dirigeants[3].

Le 14 dĂ©cembre 2019, WTRF/FRTO a affirmĂ© qu'environ 2 000 militaires du Togoland occidental Ă©taient passĂ©s par l'École militaire Gorilles[4].

Le 3 août 2020, 17 personnes vivant dans la région de l'Oti ont été poursuivies par les services de police du Ghana pour avoir parlé français (une des langues les plus parlées du Togoland occidental)[5] - [6] - [7].

Le Front de restauration du Togoland occidental a déclaré la souveraineté du Togoland occidental le 1er septembre 2020. AprÚs la déclaration, divers panneaux ont été érigés dans tout l'ancien Togoland britannique pour accueillir les gens dans le "Western Togoland"[1].

Chronologie

Septembre

  • : Le Front de restauration du Togoland de l'Ouest (FRTO) dĂ©clare la souverainetĂ© du Togoland occidental.
  • : Le FRTO prend le contrĂŽle d'un dĂ©pĂŽt d'armes et procĂšde ensuite au blocage de plusieurs routes menant Ă  la rĂ©gion de la Volta au Ghana. Les postes de police d'Aveyime et de Mepe ont Ă©galement Ă©tĂ© attaquĂ©s, libĂ©rant des dĂ©tenus et s'emparant des armes de la police, blessant par balle le commandant de la police divisionnaire, saisissant des vĂ©hicules de police au milieu de coups de feu. Les rebelles ont fait main basse sur au moins 15 AK47 et 4 fusils Ă  pompe au poste de police d'Aveyime. Deux autres armes ont Ă©tĂ© prises au poste de police de Mepe. Ils ont Ă©galement dĂ©sarmĂ© l'Ă©quipe de renfort, s'emparant de leurs armes, y compris le pistolet du commandant de la police[1] - [8] - [9].
    En réponse aux attaques sur les postes de police, une équipe conjointe militaire-policiÚre, en collaboration avec d'autres agences de sécurité, s'est déployée dans les zones affectées et a réussi à appréhender 31 membres du FRTO. Des échanges de tirs entre le FRTO et les agences de sécurité ont conduit à la mort d'un membre du FRTO et à la blessure de trois autres[10].
    Selon des habitants de la ville de Juapong, des soldats auraient pris d'assaut une communautĂ© oĂč se trouvait l'un des barrages routiers. Ils ont fait des descentes dans les maisons et arrĂȘtĂ© toute personne soupçonnĂ©e d'appartenir au groupe sĂ©paratiste et d'avoir participĂ© au barrage routier. Les personnes arrĂȘtĂ©es ont Ă©tĂ© battues et exhibĂ©es au bord de la route. Les habitants affirment qu'au moins deux personnes abattues par les soldats sont mortes, dont un vendeur de noix de coco identifiĂ© comme Ă©tant simplement Emmanuel. Trois autres personnes ont Ă©tĂ© retrouvĂ©es mortes Ă  Battor.
  • : AprĂšs une rĂ©union d'urgence de ses membres Ă  Ho, la Chambre des chefs de la rĂ©gion de la Volta condamne la violence de la WTRF/FRTO du . Dans une dĂ©claration signĂ©e par le vice-prĂ©sident de la Chambre, Togbe Tepre Hodo IV, les chefs demandent la rĂ©solution de certaines questions prĂ©occupantes et pertinentes liĂ©es aux actions prĂ©sumĂ©es des rebelles, qui, selon eux, sont importantes pour renforcer la paix. Par exemple, la dĂ©claration cherche Ă  savoir comment le groupe a rĂ©ussi Ă  installer des panneaux et des drapeaux sans que personne le remarque, jusqu'Ă  ce que les panneaux ne soient vus que le matin, dans tous les cas passĂ©s. La dĂ©claration a cherchĂ© Ă  connaĂźtre l'identitĂ© des personnes arrĂȘtĂ©es Ă  la suite des Ă©vĂ©nements du vendredi , au milieu des allĂ©gations selon lesquelles des passants innocents qui observaient ce qui se passait ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s. Ils voulaient Ă©galement connaĂźtre l'identitĂ© des deux personnes tuĂ©es Ă  Juapong et des trois personnes tuĂ©es Ă  Battor. La dĂ©claration s'inquiĂšte Ă©galement de l'incapacitĂ© de la SĂ©curitĂ© nationale Ă  obtenir des renseignements sur les activitĂ©s du FRTO pour les empĂȘcher ou arrĂȘter les conspirateurs[11].
  • : Des sĂ©paratistes ont attaquĂ© un dĂ©pĂŽt de bus appartenant Ă  la State Transport Corporation dans la ville de Ho[12] - [13]. La police a ensuite arrĂȘtĂ© une trentaine de manifestants et un civil a Ă©tĂ© tuĂ© lors d'un Ă©change de tirs entre les sĂ©paratistes et les forces gouvernementales[12]. Dans le but de nuire Ă  la rĂ©putation de l'autre partie lors des prochaines Ă©lections, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du National Democratic Congress (NDC) a accusĂ© le New Patriotic Party (NPP) d'ĂȘtre Ă  l'origine des rĂ©centes attaques de la FRTO dans la rĂ©gion de la Volta[14]. En retour, Nana Obiri Boahen, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral adjoint du NPP, a dĂ©clarĂ© que la majoritĂ© des membres de la FRTO appartenaient au NDC.
  • 29 et : la police a arrĂȘtĂ© cinq sĂ©paratistes du FRTO qui avaient attaquĂ© les postes de police le avec plus de vingt autres sĂ©paratistes[15].
  • : Le FGEP dĂ©ment les allĂ©gations selon lesquelles il aurait attaquĂ© le chantier de la sociĂ©tĂ© de transport d'État Ă  Ho[16].

Octobre

  • : Les forces de sĂ©curitĂ© du Ghana ont arrĂȘtĂ© 60 sĂ©paratistes qui seraient membres du FRTO[17]. En raison des attaques du FRTO, le gouvernement ghanĂ©en a accordĂ© l'autonomie Ă  la ville d'Alavanyo[18].
  • : La police a arrĂȘtĂ© 17 sĂ©paratistes prĂ©sumĂ©s du FRTO. 14 fusils AK-47, trois fusils Ă  pompe, un pistolet, un fusil de chasse et d'autres armes ont Ă©galement Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©s[14].
  • : Le leader du FGEP, Charles Kwame Kudzordzithe, condamne fermement la violence de toutes parts et rappelle les autoritĂ©s ghanĂ©ennes pour des pourparlers de paix[19].
  • : Des personnes loyales au FRTO ont tentĂ© de bloquer plusieurs routes dans la rĂ©gion de la Volta et la rĂ©gion du Grand Accra[20]
  • : Des agents de sĂ©curitĂ© ont dĂ©gagĂ© le sable placĂ© sur la route par le FRTO pour Ă©viter tout dĂ©sagrĂ©ment aux automobilistes[20].
  • : Une vidĂ©o partagĂ©e sur les mĂ©dias sociaux affirme que les sĂ©cessionnistes du Togoland occidental entraĂźnent 4 300 militaires pour prendre le contrĂŽle de ce qu'ils prĂ©tendent ĂȘtre leur pays dĂšs que possible. Selon le chef de leur aile militaire, leur aile militaire s'appelle les Dragons, et ils se sont entraĂźnĂ©s dans un pays voisin, trĂšs probablement le Togo. Ils affirment Ă©galement qu'ils ne sont pas des rebelles ou des militants. Ils ont Ă©galement envoyĂ© une note d'avertissement au ministre de l'Énergie, John Peter Amewu (en), au ministre rĂ©gional de la Volta, Archibald Yao Letsa (en), et au dĂ©putĂ© de North Tongu, Samuel Okudzeto Ablakwa (en), en disant : « Nous vous donnons, John Peter Amewu, Archibald Letsa Yao, Okudzeto Ablakwa, un prĂ©avis. Les Dragons, avec les Gorilles, entreront sur le terrain aprĂšs 21 jours pour rĂ©clamer l'Ă©tat. Les Gorilles, avec les Dragons, fusionnent pour dĂ©livrer leur patrie, le Togoland occidental »[21]. Le groupe a Ă©galement appelĂ© les chefs et leaders des diffĂ©rentes communautĂ©s de la rĂ©gion de la Volta, Ă  ne pas se laisser tromper par quiconque leur propose de l'argent, en cedis ou en naira, pour travailler contre leur mission[21].

Novembre

  • : des soldats des forces armĂ©es ghanĂ©ennes ont Ă©tĂ© dĂ©ployĂ©s dans la rĂ©gion de la Volta en vue de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2020, le [22].

DĂ©cembre

  • : un faux avocat reprĂ©sentant les sĂ©paratistes du Togoland occidental a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©[23].
  • : 30 sĂ©paratistes prĂ©sumĂ©s ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s aprĂšs la dĂ©charge de la cour de circuit d'Accra[24].

FĂ©vrier

  • : Des hommes armĂ©s non identifiĂ©s ont affrontĂ© une patrouille de police dans le district de Kwaebibirem, rĂ©gion de l'Est. Un policier a Ă©tĂ© tuĂ© et un autre blessĂ©. La patrouille de police avait Ă©tĂ© dĂ©pĂȘchĂ©e sur place pour rĂ©pondre Ă  une attaque de vol et Ă  un blocage de route[25].

Janvier

  • 10 janvier : 6 sĂ©paratistes ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s pour avoir projetĂ© une attaque contre un bureau de la Banque du Ghana Ă  Hohoe[26].

Avril

  • 6 avril : Les autoritĂ©s ghanĂ©ennes ont relevĂ© les niveaux d'alerte en raison des craintes d'attaques de sĂ©paratistes[27].

Voir aussi

RĂ©actions internationales

  • Drapeau des États-Unis États-Unis - L'ambassade des États-Unis pour le Ghana a conseillĂ© Ă  ses citoyens d'Ă©viter de se rendre dans la rĂ©gion de la Volta jusqu'Ă  ce que la situation sĂ©curitaire soit rĂ©solue[29].

Notes et références

  1. (en) « Ghana's Western Togoland region declares sovereignty », sur dw.com, .
  2. (en) « 81 More Western Togoland Independence ‘Fighters’ Arrested », sur Modern Ghana (consultĂ© le ).
  3. (en) « Ghana drops treason charges against separatists », sur The East African, (consulté le ).
  4. (en) « About 2000 Western Togoland Military Personnel Allegedly Pass Out Successfully », sur www.ghgossip.com, (consulté le )
  5. « 17 people from the Oti Region were arrested because they could answer to ‘Bonjour’ – Sammy Gyamfi alleges - MyJoyOnline.com », sur web.archive.org, (consultĂ© le )
  6. (en) Emmanuel Ayamga, « Oti Region: 17 people were arrested because they understood ‘Bonjour’ – Sammy Gyamfi », sur Pulse Ghana, (consultĂ© le )
  7. (en) « Akufo-Addo speaks French, is he Togolese? – Oti locals asks », sur GhanaWeb, (consultĂ© le )
  8. (en) « Order National Security, Defence And Interior Ministries To Show More Commitment — STRANEK-Africa To Akufo-Addo », sur Modern Ghana (consultĂ© le ).
  9. (en) « Detailed account of how Western Togoland group staged successful attacks in Volta Region », sur GhanaWeb, (consulté le ).
  10. MENAFN, « Ghana security forces say separatist killed in shootout », sur menafn.com (consulté le ).
  11. (en) Alberto Mario Noretti, « Ghana: Volta Regional House Chiefs Condemns Western Togoland », sur allAfrica.com, (consulté le ).
  12. « Western Togoland suspected separatists fresh attack for Ghana », BBC News Pidgin,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  13. (en) « No govt will heed your 'Western Togoland' demands - Opanyin Agyekum to secessionists », sur GhanaWeb, (consulté le )
  14. (en) « Use political platform wisely - Collins Owusu Amankwah to Asiedu Nketia », sur GhanaWeb, (consulté le ).
  15. (en) « Western Togoland attacks: Five more arrested for stealing AK 47 rifles », sur GhanaWeb, (consulté le ).
  16. (en) « We have no hand in burning of vehicles at Ho STC yard – Separatist group », sur GhanaWeb, (consultĂ© le ).
  17. (en) « 60 suspected separatists arrested in Volta Region », sur GhanaWeb, (consulté le )
  18. (en) « Ghanaian town will be granted autonomy », sur Foreign Brief, (consulté le ).
  19. « UNPO: Western Togoland: Leader of HSGF Strongly Condemns Violence on All Sides and Recalls Ghanaian Authorities for Peace Talks », sur unpo.org (consulté le ).
  20. (en) « Security officers foil attempt by Western Togoland thugs to block Aveyime, Sege roads », sur GhanaWeb, (consulté le )
  21. (en) « Our 4,000-man army dragons will re-claim ‘the motherland’ in 21 days – Volta separatists warn », sur GhanaWeb, (consultĂ© le ).
  22. (en) AfricaNews, « Ghana deploys military in the volatile Volta region ahead of election », sur Africanews, 2020-11-30cet09:18:30+01:00 (consulté le ).
  23. (en) « Fake lawyer representing Western Togoland suspects arrested », sur GhanaWeb, (consulté le ).
  24. (en) Malik Sullemana et Gloria Nisiah Mintah, « Ghana: 30 Alleged Western Togoland Separatists Discharged, Re-Arrested », sur allAfrica.com, (consulté le ).
  25. (en) Kojo Emmanuel, « Eastern Region: Policeman killed in highway robbery », sur Pulse Ghana, (consulté le ).
  26. (en) Andreas Kamasah, « Soldiers arrest Western Togoland secessionists on mission to attack Bank of Ghana », sur Pulse Ghana, (consulté le )
  27. Peace FM Online, « Ghana Raises Security Alert Over Possible Attacks », sur Peacefmonline.com - Ghana news (consulté le )
  28. « UNPO: UNPO Calls for Dialogue and Non-Violence in Western Togoland », sur unpo.org (consulté le ).
  29. « 'Avoid travels to Volta Region until Ghana govment resolve security issues' - United States warn citizens for Ghana », sur BBC News Pidgin, (consulté le ).
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