Quesney (Manche)

Quesney se situe au Sud de Contrères à proximité la Vanne.

Quesney est le toponyme normand équivalent du français chênaie.

Au Moyen Âge, en 1066, les seigneurs de Contrières Raoul de Quesnay et un « Sieur de Monceaux » sont à Hastings avec Guillaume le Conquérant.

Suivant le registre des fiefs de Philippe-Auguste, au commencement du XIII^e, la seigneurie de Quesnay était tombée en quenouille et fut transmis à la famille de Folligny[1] - [2]. Au XVII^e siècle il passe, à Hugues Rigault, contrôleur du roi, receveur des tailles à Senlis et bourgeois de Paris puis à Joachim Bonté, receveur des tailles à Gisors. Dans le cours du XVIII^e, on trouve cités, comme seigneurs et patrons de Quesnay Charles-François-Nicolas Bourdon, écuyer, mousquetaire du Roi et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis[2].

Après lui, Jean-Charles-Louis-Pierre Bourdon de Saint-Ebremont, conseiller du roi, receveur des tailles en l'élection de Coutances. Une de ses filles, Aimée-Louise Bourdon, épousa Victor de Gouberville[2].

Lors de la rédaction du cahier de doléances, on dénombrait seulement 4 feux[3].

Avant 1800, Contrières (754 habitants en 1793[4]) absorbe la commune de Quesney (227 habitants[5]) au sud de son territoire.

• Le château du Quesnay construit au XVII^e siècle sur un plan rectangulaire avec comme originalité deux piliers à damiers de briques et de pierre de chaque côté de l'entrée.
• Le Moulin de Quesnay sur la rivière la Vanne : moulin équipé de ses mécanismes, arrêté fin XXe siècle, faisait de la mouture pour animaux depuis la Seconde Guerre mondiale. Il est transformé en gîte rural.
• L'ancienne église Sainte-Marguerite (XI^e siècle)[7] a été transformé en bâtiment agricole. Il reste des traces romanes comme un appareil en arête-de-poisson [8].