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Quartier lointain (film)

Quartier lointain est un film réalisé par Sam Garbarski sorti en Europe en 2010 d'après le manga Quartier lointain de Jirō Taniguchi.

Quartier lointain

RĂ©alisation Sam Garbarski
Scénario Philippe Blasband
Sam Garbarski
JĂ©rĂ´me Tonnerre
Acteurs principaux
Sociétés de production Entre Chien et Loup
Samsa Film
Archipel 35
Pallas Film
Wild Bunch
Canal+
CinéCinéma
TPS Star
Pays de production Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau du Luxembourg Luxembourg
Drapeau de la France France
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre Drame, fantastique
Durée 98 minutes
Sortie 2010

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Thomas, un Français d’une cinquantaine d’années, passe dans la ville de son enfance et en profite pour se rendre sur la tombe de sa mère. Ce retour sur les traces de sa jeunesse va se transformer en bond dans le temps. Il va être transporté à l'époque de ses quatorze ans, avec l'apparence qu'il avait alors.

Fiche technique

JirĹŤ Taniguchi au Festival d'AngoulĂŞme 2015 avant la projection du film.

Distribution

JirĹŤ Taniguchi fait de plus une apparition Ă  la fin du film[1].

Critiques

  • LibĂ©ration 4/4 Ă©toiles : « Quartier Lointain est une fidèle mais non servile adaptation… Sam Garbarski traque un suspense sentimental, un secret tendre… Grâce Ă  l'Ă©lĂ©gante fluiditĂ© de sa mise en scène, Ă  l'excellente musique ambiancĂ©e par Air et Ă  la remarquable prestation du jeune LĂ©o Legrand, Quartier Lointain parvient Ă  donner une consistance crĂ©dible et Ă©mouvante Ă  cette idĂ©e que l'on a tous eu, le dĂ©sir un jour de vouloir prĂ©venir, et prĂ©ventivement rĂ©parer, les douleurs du passĂ©. »
  • TĂ©lĂ©rama 3/4 Ă©toiles : « Le film interroge la douleur du « jamais-plus » autant que l'ivresse du souvenir. Il explore la brocante de la mĂ©moire (un rĂ©veil, une BD, le dĂ©cor d'un chambre ou d'une rue), tout en restant « Ă  cĂ´tĂ© » du rĂ©el : ses hĂ©ros ont quelque chose de somnambulique, de fantomatique. Tel ce père taciturne et adorĂ© (Jonathan ZaccaĂŻ, poignant), qui semble dĂ©jĂ  absent… Comme dans Peggy Sue s'est mariĂ©e, de Coppola, remonter le temps pour comprendre et accepter veut dire aussi savourer une dernière fois la sève de la jeunesse, de tous les commencements. Dans un rĂ´le dĂ©licat - un adulte dans un corps de mĂ´me -, le jeune LĂ©o Legrand trouve le parfait Ă©quilibre. Lors d'une brève apparition clin d'Ĺ“il, JirĂ´ Taniguchi sourit. Il a raison : la greffe a rĂ©ussi[2]. »
  • Le Point 3/4 Ă©toiles : « Sam Garbarski restitue Ă  merveille la magie du manga. Tout en Ă©motion retenue, ce Quartier Lointain a quelque chose de Modiano, l'auteur d'un certain Quartier perdu. »
  • Première.fr 2/4 Ă©toiles : « S’il y a, dans le somptueux manga culte du Japonais JirĂ´ Taniguchi, tous les Ă©lĂ©ments d’une histoire universelle, son adaptation au cinĂ©ma et Ă  l’univers français tenait de la double gageure. Les premières images, oĂą Thomas adulte s’endort dans un TGV ou vacille dans un cimetière, sont d’une beautĂ© renversante, respectant les cadres de la BD : alternance de plans larges oĂą le personnage dĂ©ambule, minuscule, au milieu du dĂ©cor, et de gros plans de visages ou de mains. La suite, empesĂ©e par la reconstitution proprette des annĂ©es 60, cède plus Ă  la facilitĂ© de la chronique ado. Comme si le passage Ă  l’écran avait aplati le propos, qui ressemble soudain Ă  un pitch de comĂ©die amĂ©ricaine genre Big. Mais, mĂŞme sans conserver le foisonnement originel, la fable trouve son chemin et, au bout du compte, l’émotion est lĂ [2]. »
  • Ouest-France 1/4 Ă©toile : « C'est Sam Garbarski (Le Tango des Rashevski, Irina Palm) qui s'y colle. Et qui s'y plante. Il livre une sorte de Retour vers le futur bien sage et bien propre dans des dĂ©cors rĂ©tro mĂ©ticuleusement soignĂ©s. Une simple chronique de l'adolescence version annĂ©es 50. Sans passion, sans relief, sans Ă©moi dans son dĂ©roulĂ© appliquĂ©[3]. »
  • Le Monde 0/4 Ă©toile : « L'Ă©norme dĂ©faut de ce film est qu'il escamote le charme et le mystère de ce manga. Sans doute la littĂ©ralitĂ© du cinĂ©ma ne pouvait-elle pas prendre en charge la dimension surrĂ©aliste du voyage dans le temps qu'effectuait le jeune garçon dans l'Ĺ“uvre originale et qui en faisait tout le prix. Mais alors, sans doute ne fallait-il pas faire un film. Le parti pris adoptĂ© ici, qui consiste, une fois la transformation passĂ©e, Ă  se concentrer d'une part sur une reconstitution de la douce France des annĂ©es 1960 bourrĂ©e d'accessoires vintage, dans un style qui rappelle furieusement celui du Petit Nicolas, et de l'autre sur une trame psychologique fadasse dans laquelle un adulte aux allures de petit garçon essaye d'empĂŞcher le divorce de ses parents, est l'antithèse de l'Ĺ“uvre de Taniguchi, d'un style unique qui s'incarnait notamment dans la finesse et le minimalisme du trait, dans la dĂ©licatesse aussi d'un contexte spĂ©cifiquement japonais[2]. »

Références

  1. Sabrina Champenois, « Trait très sensible », Libération, le 22 novembre 2010
  2. Critique Première.fr.
  3. Critique Ouest-France.

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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