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Quand la femme s'en mĂŞle

Quand la femme s'en mêle est un film français réalisé par Yves Allégret, sorti sur les écrans en 1957.

Quand la femme s'en mĂŞle

Réalisation Yves Allégret
Scénario Jean Meckert
Charles Spaak
d'après le roman de
Jean Meckert
Acteurs principaux
Sociétés de production Regina
Del Duca Films
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Policier
DurĂ©e 90 minutes
Sortie 1957

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Le scénario est adapté de Sans attendre Godot, roman policier de Jean Amila paru dans la collection Série noire sous le numéro 310 en 1956[1].

Synopsis

Henri Godot, un caĂŻd du milieu, profite d'une partie de cartes pour officialiser sa liaison avec Maine. Bobby, son ancien amant, prend très mal la chose et promet des reprĂ©sailles. Maine annonce Ă  Godot que FĂ©lix, son ex-mari, va venir Ă  Paris accompagnĂ© de sa fille Colette. Tous ces gens font connaissance dans un climat tendu puisque Bobby a activĂ© ses tueurs. Ainsi, une tentative d’enlèvement de Maine tourne court tandis que Jo, l'un des gardes du corps de Godot, est obligĂ© de tuer deux gangsters. Felix finit par expliquer Ă  Maine la vĂ©ritable raison de sa venue Ă  Paris. Sa seconde Ă©pouse a pĂ©ri dans l’incendie des « Galeries Modernes Â», et il soupçonne le PDG de l'entreprise d'avoir volontairement provoquĂ© l'incendie afin de toucher la prime d'assurance. Connaissant les accointances de Maine avec le milieu, il sollicite donc son aide afin de se venger. Godot accepte non sans arrière-pensĂ©e car il sait que FĂ©lix accompagne des colis intĂ©ressants dans le train postal. Godot et FĂ©lix cherchent Ă  obtenir des aveux de l'agent d'assurance, promu aujourd'hui chef du contentieux des « Galeries Modernes Â». Celui ci ne se renie pas, mais se suicide en laissant une lettre compromettante. Muni de cette lettre, Godot fait chanter le PDG des « Galeries Modernes Â», lui rĂ©clamant un prĂŞt pour racheter un restaurant sur les Champs-ÉlysĂ©es. Ce dernier ayant demandĂ© Ă  son garde du corps d'entrer en action, il se trouve que ce dernier connait Jo. Il lui demande contre une belle somme d'argent de subtiliser la lettre compromettante ; pour cela, il lui faut l'aide de Colette, or une idylle est nĂ©e entre les deux jeunes gens, et celle-ci ne peut rien lui refuser. Elle subtilise le document, mais Maine s'en aperçoit et le lui reprend. Les deux femmes s'affrontent violemment tandis que Godot, dans un Ă©lan de gĂ©nĂ©rositĂ©, pardonne la trahison de Jo. Tout le monde se retrouve bientĂ´t au château du PDG des « Galeries Modernes Â» afin d'en dĂ©coudre. Le PDG sera tuĂ© dans la bagarre, mais Jo Ă©galement. FĂ©lix repart en province avec Colette Ă©plorĂ©e tandis qu'au bout du quai la police attend Godot et Maine.

Fiche technique

  • Titre : Quand la femme s'en mĂŞle
  • RĂ©alisation : Yves AllĂ©gret, assistĂ© de Suzanne Bon
  • ScĂ©nario et Adaptation : Jean Meckert et Charles Spaak d'après le roman de Jean Amila (Jean Meckert) Sans attendre Godot (Gallimard, collection SĂ©rie noire).
  • Dialogue : Jean Meckert
  • DĂ©cors : Jean d'Eaubonne, assistĂ© de Jacques Gut et Paul Moreau
  • Photographie : AndrĂ© Germain
  • OpĂ©rateur : Robert Schneider, assistĂ© de Michel Bouyer et AndrĂ© Dubreuil
  • Musique : Paul Misraki, orchestre sous la direction de Jacques MĂ©tĂ©hen, Ă©ditions Choudens
  • Montage : Claude Nicole, assistĂ© de Ginette Boudet
  • Son : Pierre-Henri Goumy, assistĂ© de Urbain Loiseau et J. Bareille
  • RĂ©gisseur gĂ©nĂ©ral : Roger Boulais
  • RĂ©gisseur adjoint : Michel Wichard
  • RĂ©gisseur ensemblier : Robert Christidès
  • Script-girl : HĂ©lène Sebillotte
  • Maquillage : Lina Gallet
  • Coiffeur : Robert Noguès
  • Les robes d'Edwige Feuillère sont de Pierre Balmain
  • Photographe de plateau : Philippe George
  • Chef de production : Pierre Bochart
  • Directeur de production : Louis de Masure
  • Production : Cino Del Duca, Arys Nissotti et Pierre O'Connell
  • Trucage : LAX
  • Tirage : Laboratoire L.T.C Franay
  • SociĂ©tĂ©s de production : Cino del Duca, Royal Films, RĂ©gina Films, Plazza Films Productions
  • SociĂ©tĂ©s de distribution : CinĂ©dis
  • Pays : Drapeau de la France France / Drapeau de l'Italie Italie / Drapeau de l'Allemagne Allemagne
  • Langue originale : français
  • Format : noir et blanc - 1,37:1 - 35 mm - son mono - Western-Recording System
  • DurĂ©e : 90 minutes
  • Genre : policier
  • Date de sortie :

Distribution

  • Edwige Feuillère : Angèle, dite « Maine », ancienne femme de FĂ©lix, nouvelle maĂ®tresse d'Henri et mère de Colette
  • Bernard Blier : FĂ©lix Seguin, postier de province ex-mari de « Maine Â» et père de Colette
  • Jean Servais : Henri Godot, dit « Riton », le gangster vieillissant
  • Jean Debucourt : Auguste Coudert de La Taillerie, patron de magasin
  • Pascale Roberts : Gigi une entraĂ®neuse du cabaret « La main chaude Â»
  • Sophie Daumier : Colette Seguin, la fille de FĂ©lix et Maine
  • Jean Lefebvre : Fred, un homme de Riton
  • Yves Deniaud : Bobby, l'ancien amant de « Maine Â»
  • Bruno Cremer : Bernard, l'homme de main de M. Coudert de La Taillerie
  • Alain Delon : Jo, un homme de Riton
  • Pierre Mondy : Le commissaire Verdier
  • Alain Nobis : Le Vilain, un homme de Bobby
  • Henri Cogan : Alberti, un homme de Bobby
  • Jess Hahn (sa voix est doublĂ©e) : La Couture, un homme de Bobby
  • Michel Jourdan : L'Agneau, homme de main de Riton
  • Bruno Balp : le concierge du cabaret
  • Madeleine BarbulĂ©e (sa voix est doublĂ©e) : la pâtissière
  • Henri Coutet : Georges, le machiniste
  • Annie Darnis : la bonne de Kuntz
  • Anne-Marie Mersen : Georgette, la fleuriste du cabaret
  • Jean-Marie Serreau : Kuntz, ancien agent d'assurance « l'abeille », directeur du contentieux
  • Albert Daumergue : un spectateur de la salle du cinĂ©ma
  • Roger Lecuyer : un homme au bistrot

Tournage

Du au dans les studios Paris Studio Cinéma de Billancourt.

Autour du film

  • Il s'agit du premier film d'Alain Delon, alors âgĂ© de 21 ans et appelĂ© Ă  devenir une immense star du cinĂ©ma. Sa première scène lors du tournage est celle oĂą il sort avec Sophie Daumier de la pâtisserie[2].
  • Lors de la visite chez Coudert de La Taillerie, Godot dit s'appeler MaĂ®tre Godot de Mauroy ; la rue Godot de Mauroy Ă©tait Ă  l'Ă©poque l'un des hauts lieux de la prostitution de rue parisienne.
  • Au dĂ©but du film apparaĂ®t l'enseigne du Dirty Dick, Ă  l'Ă©poque bar Ă  « hĂ´tesses Â» de Pigalle, aujourd'hui rangĂ©. Ce nom est particulièrement vulgaire en argot anglophone.
  • Dans le magasin d'accessoires du cabaret La main chaude, figure une affiche de l'Ă©tablissement La nouvelle Eve. C'est dans ce dernier que s'est produite Sophie Daumier comme chanteuse fantaisiste sous le nom de « Betty Laurent ».

Notes et références

  1. Catalogue BNF
  2. Mensuel Cinématographe, n°103, octobre 1984, p.4, Alain Delon : "Le premier jours de tournage, il s'est produit un phénomène que je ressens encore intimement aujourd'hui ; dans ma première scène, je devais sortir avec Sophie Daumier d'un pâtisserie qui fait angle avenue Victor-Hugo et qui d'ailleurs existe toujours. Je portais un paquet de gâteaux. Pour la première fois, je voyais toute l'armada, la caméra, les rails de travellings, les projecteurs, la foule... Et je me suis immédiatement senti comme un poisson dans l'eau."

Liens externes

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