Private Dancer

Private Dancer a été enregistré dans son intégralité en Angleterre par plusieurs producteurs différents[2]. C'est par cet album que Tina Turner connait à nouveau le succès après son divorce avec Ike Turner, les albums qu'elle enregistra à la fin des années 1970 n'ayant rencontré que très peu de succès.

C'est John S. Carter de Capitol Records qui a relancé sa carrière dans les années 1980[3]. En effet, à la suite de l'enregistrement de Tina Turner avec le groupe B.E.F. du titre Ball of Confusion, une reprise de la chanson de The Temptations, sortie en 1982 en single et sur l'album Music of Quality And Distinction Volume One, John S. Carter fait signer l'artiste en 1983, malgré une opposition au sein de Capitol Records, et réussi son premier album pour le label.

Let's Stay Together a été produit par Martyn Ware (en) et Ian Craig Marsh (en) du groupe britannique Heaven 17. Terry Britten a produit What's Love Got to Do with It, titre teinté de reggae. Rupert Hine a produit Better Be Good to Me (qui a été écrit par Holly Knight, Mike Chapman et Nicky Chinn) et la plupart des autres chansons[4]. John Carter produit Private Dancer, qui a été écrit par Mark Knopfler le guitariste et chanteur du groupe Dire Straits, et qui comprend un solo de guitare de Jeff Beck. Cette chanson devait initialement faire partie du quatrième album de Dire Straits Love over Gold[5]. Help! a été enregistré avec The Crusaders.

L'album compte sept titres qui ont fait l'objet de singles. Il est sorti le 29 mai 1984 et s'est vendu à plus de cinq millions d'exemplaires aux États-Unis et à plus de vingt millions dans le monde entier[6] - [7]. Sur la pochette Tina Turner porte une petite robe noire de son ami Alaïa[8].

En 1985, lors des 27^e Grammy Awards, il obtient 4 Grammy sur les six pour lesquels il était sélectionné.

L'album a fait l'objet d'une remastérisation numérique en 1997 et est proposé avec sept titres bonus, dont trois ayant figuré en face B de précédents singles.

Il est cité en 2006 dans l'ouvrage de référence de Robert Dimery Les 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie[9].