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Primaire socialiste espagnole de 2011

L’élection du candidat socialiste à la présidence du gouvernement socialiste espagnol pour les élections générales de 2012 devait se tenir le . Un seul candidat étant parvenu à se présenter, le scrutin n'a pas été convoqué.

Logo du PSOE.

Modalités et calendriers

La période de présentation des candidatures courant du 28 mai au 13 juin, seules étant acceptées celles soutenues par la commission exécutive fédérale, statuant à la majorité de ses membres, le comité fédéral, ou au moins 10 % des adhérents. Les candidats sont proclamés le 18 juin, une semaine de campagne interne étant ensuite prévue, du lendemain au 25 juin. Les adhérents sont appelés aux urnes le 26 juin, à condition d'avoir adhéré le 28 mai au plus tard. Le 2 juillet, le comité fédéral, sur un rapport de la commission fédérale des listes, proclame le candidat à la présidence du gouvernement. Le comité d'organisation du processus des élections primaires (COPEP), désigné par le comité fédéral, assure l'égalité de moyens humains et matériels entre les candidats[1].

Contexte

Le , confirmant des rumeurs médiatiques[2] - [3], le secrétaire général du Parti socialiste et président du gouvernement, José Luis Rodríguez Zapatero, annonce qu'il ne sera pas candidat à un troisième mandat à la tête du gouvernement lors des élections législatives de mars 2012[4]. Le premier vice-président du gouvernement et ministre de l'Intérieur, Alfredo Pérez Rubalcaba, et la ministre de la Défense, Carme Chacón, font alors figure de favoris[5] - [6].

Après le lourd échec du PSOE aux élections locales du 22 mai 2011, le lehendakari, Patxi López, et le président de l'Estrémadure, Guillermo Fernández Vara, réclament l'annulation des primaires et la convocation d'un congrès extraordinaire en vue du remplacement de Zapatero[7] - [8] Ce dernier répond en affirmant que les primaires auront bien lieu[9], comme le vice-secrétaire général du parti, José Blanco quelques jours plus tôt[10]. Dans le même temps, plusieurs dirigeants appellent à une « candidature de consensus » en souhaitant, à mots couverts, une non candidature de Carme Chacón[11], qui renonce finalement le 26 mai, affirmant avoir pris cette décision pour l'unité du parti, son image, et la stabilité du gouvernement, tout en confirmant avoir décidé, au mois de février, d'être candidate[12].

Deux jours plus tard, Alfredo Pérez Rubalcaba annonce la sienne devant le comité fédéral du parti[13], après avoir reçu le soutien de Zapatero, qui affirme que « un sprinteur ayant couru le 100 mètres en dix secondes est capable de gagner les élections dans dix mois »[14], et de l'ensemble des dirigeants de fédérations régionales socialistes[15] - [16]. Le lendemain, la ministre de la Défense le décrit comme « un grand candidat », un « homme politique très expérimenté, avec un parcours magnifique »[17], alors que ce dernier n'avait eu aucun mot pour elle dans son discours de candidature[18].

Au cours des semaines suivantes, huit militants de base ont également annoncé leur candidature[19].

Candidat unique

Candidats ayant renoncé

Résultats

Le , la commission des garanties électorales du PSOE a annoncé que seul Alfredo Pérez Rubalcaba, du fait du soutien du comité fédéral, remplissait les conditions pour se présenter[21]. De ce fait, aucune élection ne sera convoquée, et Rubalcaba sera proclamé candidat socialiste à la présidence du gouvernement le 9 juillet, lors d'une nouvelle réunion du comité fédéral. Toutefois, deux candidats non-retenus ont annoncé leur intention de présenter un recours contre ce processus de sélection[22].

Notes et références

  1. (es) « Procedimiento para la elección de candidato o candidata a la Presidencia del Gobierno de España », résolution du comité fédéral du PSOE publié par El País, consultée le
  2. (es) « Zapatero planea anunciar al PSOE el 2 de abril que no será candidato en 2012 », Público, le
  3. (es) « Malestar de Zapatero con Rubalcaba y Chacón por acelerar la sucesión », ABC, le
  4. (fr) « Espagne : Zapatero ne sera pas candidat à sa succession en 2012 », Le Monde, le
  5. (es) « Rubalcaba y Chacón consolidan sus opciones », Público, le
  6. (es) « Rubalcaba y Chacón logran más apoyo que Rajoy », Público, le
  7. (es) « Patxi López pide un congreso extraordinario urgente del PSOE », La Voz de Galicia, le
  8. (es) « Vara: "Tan democrático es un congreso como unas primarias" », Público, le
  9. (es) « Zapatero insiste en imponer primarias pero López exige un debate a fondo », El País, le
  10. (es) « El PSOE confirma que elegirá al sucesor de Zapatero en primarias tras la derrota electoral », Radio Televisión Española, le
  11. (es) « Fernández Vara propone una "candidatura de consenso" liderada por Rubalcaba para la sucesión de Zapatero », Cadena SER, le
  12. (es) « Chacón: "Me retiro porque se ha puesto en riesgo al PSOE y al Gobierno" », El País, le
  13. (es) « Alfredo Pérez Rubalcaba se presentará a las primarias del PSOE », Público, le
  14. (es) « Zapatero sobre Rubalcaba: "Es un 'sprinter' capaz de ganar las elecciones en 10 meses" », Noticías de Navarra, le
  15. (es) « Zapatero señala como sucesor a Rubalcaba », Público, le
  16. (es) « Los barones del PSOE niegan el ‘dedazo’ en la designación de Rubalcaba », El País, le
  17. (es) « Chacón, sobre Rubalcaba: "Es un gran candidato" », Público, le
  18. (es) « Rubalcaba es designado candidato a las primarias y descarta una "derrota digna" en las elecciones », Radio Televisión Española, le
  19. (es) « Hoy acaba el plazo para optar a las primarias del PSOE », Público, le
  20. (es) « Patxi López asegura que no será candidato en las primarias del PSOE », El Periódico de Extremadura, le
  21. (es) « Rubalcaba, candidato socialista definitivo a las generales », El País, le
  22. (es) « Los precandidatos a las primarias no consiguen los avales suficientes », El País, le

Annexes

Articles connexes

Lien externe

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