Première République (Côte d'Ivoire)
La Première République est née à la veille de l'indépendance de la Côte d'Ivoire avec la constitution du 26 mars 1959[1] ( confirmée par celle de 1960 ) et a vécu pendant trois décennies sous un régime de parti unique de fait dominé par le Parti démocratique de Côte d'Ivoire, section du Rassemblement démocratique africain ( PDCI-RDA ). Elle a connu une libéralisation de la vie politique ivoirienne avant de prendre en 2000.
1959 – 2000
(41 ans, 4 mois et 6 jours)
Statut | République |
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Capitale |
Abidjan puis Yamoussoukro |
Langue(s) | Français |
Monnaie | Franc CFA |
Indépendance de la France | |
Coup d'État militaire |
(1er) - | Félix Houphouët-Boigny |
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(2e) - | Henri Konan Bédié |
(3e) | Robert Guéï |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
Institution
Après avoir répondu favorablement au référendum d’autodétermination organisé dans toute la communauté franco-africaine et malgache, la Côte d'Ivoire, encore colonie française, se proclame le , République. L’Assemblée Territoriale de la Côte d'Ivoire se proclame Assemblée Constituante mais c'est seulement le , que la première Constitution est adoptée.
Vie politique
La domination absolue du PDCI-RDA
La période couverte par la Première République est marquée par une large domination du Parti démocratique de Côte d'Ivoire, section du Rassemblement démocratique africain ( PDCI-RDA ) et de son leader Félix Houphouët-Boigny.
Les contestations politiques et leur gestion
Les contestations politiques nées avant la proclamation de l'Indépendance ont été résolues par la négociation et ont abouti à la fusion des différences forces politiques dans le PDCI-RDA.
Après l'indépendance, les contradictions majeures dont notamment, le complot du chat noir en 1963, les événements du Guébié en 1970 ou les manifestations du , ont été sévèrement réprimées.
Le coup d'État de 1999
Dans un environnement de tension politique aigüe, le , un coup d'État porte le général Robert Guéï au pouvoir, en remplacement d'Henri Konan Bédié, déchu. Le Comité national de salut public ( CNSP ) qui prend ainsi le pouvoir dissout les principales institutions et met fin à la Constitution.
Notes et références
- Loi n° 59-1 du 26 mars 1959 portant Constitution de la république de Côte d'Ivoire