Port de Port-Vendres
Le port de Port-Vendres est un port fruitier de première catégorie, situé à Port-Vendres dans les Pyrénées-Orientales (France). Il est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Perpignan et des Pyrénées-Orientales. Il est le second port fruitier de Méditerranée[1] et fait partie des six sites de transports et logistiques du département des Pyrénées-Orientales géré par le syndicat mixte MP².
Type | |
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Tonnage |
350 000 tonnes en 2008 |
Coordonnées |
42° 31′ 08″ N, 3° 06′ 21″ E |
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Pays | |
RĂ©gion | |
DĂ©partement | |
Commune (France) |
Histoire
Port Vendres aurait été fondé par les phéniciens pendant le VIe siècle av. J.-C., et fut le premier port de commerce du Roussillon, utilisé pour relier le monde occidental au monde oriental[2], puis aurait été repris par les Grecs et enfin les Romains qui lui auraient donné son nom de Portus Veneris, en référence à un temple à Vénus, sans que tout cela puisse être affirmé avec certitude. En sommeil bien que toujours utilisé au Moyen Âge, le port se développe de nouveau à partir du XVIIIe siècle.
En 1900, le rôle de Port-Vendres est double : port de commerce relié notamment à l'Algérie, mais aussi, et peut-être surtout, port militaire, à une époque où les tensions en Méditerranée sont nombreuses. La France et l'Allemagne se disputent la domination du Maroc. Port-Vendres est le port de France métropolitaine le plus proche du détroit de Gibraltar.
- Le port en 1941, le Gouverneur général Tirman devant la gare de la Compagnie de navigation mixte.
- En 1942 occupé.
En août 1944, les Allemands détruisent les installations du port et installent des mines sous l'eau. Il faut 10 ans pour tout reconstruire et rendre le port utilisable.
Si le rôle stratégique de Port-Vendres diminue peu à peu après la Grande Guerre, il n'en est pas de même pour son rôle économique. Ce n'est qu'après 1962 à la suite de l'indépendance de l'Algérie, que le déclin se manifestera vraiment.
Actions de la Croix-Rouge dans le port
1894 : Distribution faite par le comité de Perpignan aux 500 blessés du bateau "Notre Dame du Salut"[3].
1895 : Distribution alimentaire par l'UFF (Union des Femmes de France) pour les rapatriés revenant de Madagascar sur le bateau Chandernagor[4]-distribution divers secours par les dames du SSBM (Secours aux Blessés Militaires) pour les troupes du Carolina et de l'Amérique[5].
1936 : distribution alimentaire-vestiaire-médicament aux réfugiés espagnols[6]
1939 : 60 infirmières de la Croix-Rouge ont oeuvré sur 2 navires transformés en hôpital, le Maréchal Lyautey et l'Asni[7].
1956 : Distribution de douceurs aux rappelés d'Algérie[8].
Économie
Le port est surtout utilisé pour le débarquement, le stockage et l'acheminement de fruits exotiques venus du monde entier.
Voir aussi
Notes et références
- Port de Port-Vendres sur le site de la Chambre de commerce et d'industrie de Perpignan.
- « Port-Vendres », sur histoireduroussillon.free.fr (consulté le ).
- Société de Secours aux Blessés Militaires, « Bulletin SSBM site BNF », périodique,‎ , p. 372 (lire en ligne)
- l'écho de Céret site ressourcespatrimoines.laregion, « Port-Vendres », quotidien,‎ , p. 3 (ressourcespatrimoines.laregion)
- L'éclair site ressourcespatrimoines.laregion, « Les rapatriés de Madagascar », quotidien,‎ , p. 3 (lire en ligne)
- UFF, « Bulletin », mensuel,‎ , p. 336 (lire en ligne)
- Union des Femmes de France, « Bulletin site BNF », mensuel,‎ , p. 34 (lire en ligne)
- Croix-Rouge, « vie et bonté site BNF », mensuel,‎ , NP (lire en ligne)