Porche rupestre
Un porche rupestre, ou porche naturel, peut-ĂȘtre un abri sous roche, un portique rocheux, ou encore l'entrĂ©e d'une grotte.
Ă l'origine, le mot "porche" est un terme architectural, issu du latin porticus. Ce mot est un doublet populaire de portique.
Analogies et métaphores
Par analogie, les hommes ont empruntĂ© au vocabulaire technique de l'architecture monumentale des mots pour dĂ©signer des formes naturelles aux gĂ©omĂ©tries similaires. Ainsi, certaines grottes portent des appellations mĂ©taphoriques et sont appelĂ©es : salles, chambres, Ă©glises ou chapelles. Il en va de mĂȘme pour le mot porche qui dĂ©signe gĂ©nĂ©ralement l'entrĂ©e d'une grotte dont les amples dimensions rĂ©sultent souvent de la gĂ©lifraction ou encore de l'Ă©rosion Ă©olienne.
Porches et abris fréquentés de longue date
Les porches de certains abris-sous-roche peuvent ĂȘtre peu profonds et ne dĂ©bouchent pas toujours sur des cavitĂ©s amĂ©nageables ou bien commodes pour l'homme.
Toutefois, les plus grands porches s'ouvrent dans les calcaires et ont généralement une origine karstique. Il s'agit la plupart du temps de véritables grottes souvent occupées de longue date par des générations d'hommes. De ce fait, les porches rupestres peuvent receler des gravures, dessins ou peintures anciennes, comme c'est le cas dans de nombreuses régions du monde (art rupestre).
Quelques exemples
Ă titre d'exemple, on peut citer la grotte de Montgaudier avec son porche de 13 m de large et 10 m de haut oĂč un sondage archĂ©ologique a livrĂ© les ossements d'une faune ancienne du MagdalĂ©nien, dont Ursus deningeri. Des fouilles entreprises au niveau du porche de la grotte de Bruniquel ont permis de retrouver un propulseur sculptĂ© dans un os, ornĂ© d'une figurine de cheval (MagdalĂ©nien).