Pont d'Anhée
Le pont d'Anhée ou pont d'Yvoir[1] est un pont routier enjambant la Meuse reliant Yvoir à Anhée.
Pont d'Anhée | |||
Photo prise à partir de la rive gauche (Anhée) | |||
GĂ©ographie | |||
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Pays | Belgique | ||
RĂ©gion | RĂ©gion wallonne | ||
Commune | Anhée / Yvoir | ||
Coordonnées géographiques | 50° 18′ 56″ N, 4° 52′ 39″ E | ||
Fonction | |||
Franchit | Meuse | ||
Fonction | Pont routier | ||
Historique | |||
Anciens noms | Pont d'Yvoir | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
GĂ©olocalisation sur la carte : province de Namur
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Histoire
Plaque posée à l'entrée de l'ancien pont d'Yvoir, rive droite, à l'endroit où un blindé allemand se fit détruire le . On y distingue une tête de sanglier, mascotte des Chasseurs ardenais.
Détail du mémorial en l'honneur du lieutenant de réserve René De Wispelaere, qui a fait sauter le pont au sacrifice de sa vie à l'arrivée des soldats allemands le 12 mai 1940. Œuvre par E. Van Treek, Anvers. Erigé par l'amicale des officiers de Dinant.
Le pendant la bataille de Dinant, la 5e Panzerdivision tente de franchir la Meuse par le pont d'Anhée. Le génie de l'armée belge a miné le pont pour le détruire avant de bloquer la progression allemande. Mais la charge ne détone pas à distance et une automitrailleuse allemande pénètre sur le pont. Elle est immobilisée par les chasseurs ardennais qui défendent le pont. Le lieutenant René De Wispelaere du génie se rue sur le pont pour faire détoner manuellement les charges. Il est tué mais le pont saute avec l'automitrailleuse allemande[2].
Le pont est détruit par les troupes allemandes le [3].
Références
- « Direction générale opérationnelle de la Mobilité et des Voies hydrauliques - Avis à la batellerie encore d'application », sur Service public de Wallonie, (consulté le )
- Claude Gounelle, Sedan, mai 1940, Presses de la Cité, (ISBN 978-2-258-18957-7, lire en ligne), chap. 3 (« La course vers les ponts »), p. 116
- Avec et sans les ponts de Rouillon : Deux siècles de traversée de la Meuse, Commune d'Anhée, , 148 p. (ISBN 978-2-9602241-0-8), p. 120
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