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Poniente almeriense

La comarque du Poniente almeriense de la province d'Almería est aussi surnommée « Mer de plastique », dû aux innombrables serres en plastiques qui recouvre la région.

Poniente Almeriense
Poniente almeriense
Place centrale de Berja, avec l'Ă©glise de l'Annonciation, et la mairie
Administration
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Communauté autonome Drapeau de l'Andalousie Andalousie
Province AlmerĂ­a
Nombre de communes 9
DĂ©mographie
Population 218 426 hab. (2005)
DensitĂ© 225 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 36° 46′ 56″ nord, 2° 44′ 35″ ouest
Superficie 97 100 ha = 971 km2
Localisation
Localisation de Poniente Almeriense
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Poniente Almeriense
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Poniente Almeriense
Sources
voir : Comarque

    Les communes sont Roquetas de Mar, VĂ­car, La Mojonera, El Ejido, Adra, DalĂ­as, Berja, Enix y Felix.

    Le Poniente Almeriense se situe au sud-est de la province d'Almería, délimitée au nord avec la Sierra de Gádor, au sud avec la Mer d'Alboran (Méditerranée), à l'est avec la ville d'Almería et à l'ouest le golfe d'Almería et la municipalité d'Albuñol (Grenade).

    Économie

    La comarque est connue comme le verger de l'Europe (la huerta de Europa), pour son activité principale qui est l'agriculture intensive, et une industrie auxiliaire, la fabrication d'emballages en plastique, l’ensachage de semences et le transport.

    Le tourisme est aussi un secteur très important surtout sur les localités de Roquetas de Mar, Aguadulce (Roquetas de Mar), Almerimar (El Ejido), Adra et La Envía (Vícar).

    Mer de plastique

    Les serres en 2021.

    Plus de 35 000 hectares de terres sont recouvertes par ce que les espagnols appellent des « invernaderos » (les serres)[1], Ă©galement appellĂ©s collectivement « el mar de plástico » (« la mer de plastique »)[2]. De cette culture sous serre rĂ©sulte la plus grande production de lĂ©gumes pour les pays d'Europe du Nord en saison hivernale. La production en lĂ©gumes dans ces serres est de 3 millions de tonnes par an.

    Situées sur un site originellement aride et impropre à la culture, ces serres sont à l'origine de nombreux débats dans la société espagnole aujourd'hui.

    Sur le plan écologique, les serres posent de gros problèmes principalement pour trois raisons :

    • la raretĂ© de l'eau dans les nappes phrĂ©atiques de la rĂ©gion obligent les agriculteurs Ă  importer 80 % de l'eau qu'ils utilisent, et l’eau puisĂ©e dans les nappes les dĂ©gradent[3] ;
    • l’utilisation de pesticides pour protĂ©ger les plantes et de produits phytosanitaires pour fortifier les sols et les enrichir sont extrĂŞmement nĂ©fastes pour l'environnement et pour les humains qui les utilisent Ă  longueur de journĂ©e ;
    • les dĂ©chets plastiques produits sont Ă©normes et une partie finit par polluer l'environnement.

    Sur un plan Ă©conomique, ces serres permettent Ă  l'Espagne d'exporter un grand nombre de produits et emploient de nombreuses personnes. NĂ©anmoins, 80 000 des employĂ©s sont des immigrĂ©s, parmi lesquels plus de 40 000 clandestins[1]. La plupart de ces travailleurs vivent dans des bidonvilles insalubres.

    Des serres voisines Ă  celles-ci se trouvent dans la rĂ©gion de Huelva : plus de 7 500 hectares de serres en plastique sont spĂ©cialisĂ©es dans la production de fraises.

    Voir aussi

    Références

    1. Gilles Gasser et Jean-Marie Barrère, « Espagne : les naufragés de la mer de plastique », sur info.arte.tv, (consulté le ).
    2. Angélique Eggenschwiler, « Des tomates sous la neige d’Almeria », sur laliberte.ch, .
    3. Rémy Bourdillon, « « On va avoir un paysage lunaire ! » L’Espagne affronte la désertification », sur reporterre.net, (consulté le ).

    Liens externes

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