Polyméthylpentène
Le polyméthylpentène (de sigle PMP ou TPX) est un polymère thermoplastique de la famille des polyoléfines. Son nom dans la nomenclature IUPAC est poly(4-méthylpent-1-ène).
Polyméthylpentène | |
Formule semi-développée | |
Identification | |
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Nom UICPA | poly(4-méthylpent-1-ène) |
Synonymes |
PMP, TPX |
No CAS | |
Propriétés chimiques | |
Formule | C6H12 [Isomères] |
Masse molaire[1] | 84,159 5 ± 0,005 6 g/mol C 85,63 %, H 14,37 %, |
Propriétés physiques | |
T° fusion | 230 à 240 °C |
Masse volumique | 0,83 g·cm-3 (23 °C) |
Propriétés optiques | |
Indice de réfraction | 1,463 |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
Fabrication
Il résulte de la polyaddition du monomère 4-méthylpent-1-ène (numéro CAS ) avec catalyse de Ziegler-Natta. Les produits disponibles dans le commerce sont généralement des copolymères. Ils peuvent être extrudés et moulés par moulage par injection ou par moulage par soufflage.
Propriétés physiques
À température ambiante, il est parfaitement transparent (bien qu'il soit semi-cristallin) et très perméable aux gaz.< Il est hydrophobe, autoclavable à 135 °C et résiste pendant une courte durée à une température d'environ 175 °C (dépend des grades disponibles). Le PMP se classe parmi les polymères thermoplastiques les plus thermostables.
Sa température de fusion est élevée, de 230 à 240 °C.
Sa densité, de 0,83, est la plus faible des polymères thermoplastiques.
Sa rigidité est similaire au polypropylène (PP).
Sa résistance à l'oxydation est inférieure à celle du PE. On doit donc lui incorporer des additifs antioxydants.
Applications
Il est couramment utilisé pour le matériel médical et de laboratoire, mais aussi en cuisine ou pour des composants électroniques.
Production industrielle
Le polyméthylpentène a été introduit en 1965 (sous le nom TPX) et commercialisé en 1969 (sous le nom XT) par ICI ; il a été commercialisé en 1973 par Mitsui Petrochemical
[2] - [3].
La production du polyméthylpentène a atteint le niveau industriel. Son prix est plus élevé que celui des autres polyoléfines courantes (PE et PP).
Notes et références
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- (en) John A. Brydson, Plastics materials, Oxford/Auckland/Boston etc., Butterworth-Heinemann, (ISBN 0-7506-4132-0, ), p. 270-273
- R. Deterre et G. Froyer, Introduction aux matériaux polymères, Paris, Tec & Doc Lavoisier, , 215 p. (ISBN 2-7430-0171-2), p. 70. D'après L.A. Utracki, Polymer Engineering & Science, Janvier 1995, Vol. 35, n°1