Pierrette Le Corre
Pierrette Le Corre, née Guiart le 1er juin 1916 à Lyon, morte le 12 janvier 2009 à Orsay, est une angliciste, résistante et enseignante française.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 92 ans) Orsay |
Nom de naissance |
Pierrette Louise Amélie Guiart |
Nationalité | |
Formation |
École normale supérieure (à partir de ) |
Activité |
Biographie
Pierrette Louise Amélie Guiart naît le dans le 1er arrondissement de Lyon[1].
Après le lycée Henri-IV[2], Pierrette Guiart est admise à l'École normale supérieure en 1937[3], dont elle est une des 41 élèves féminines avant que le concours ne soit interdit aux femmes en 1940[4]. En 1940, elle est reçue 2e à l'agrégation d'anglais[5] - [6].
Elle s'engage dans la résistance à Lyon pendant la seconde guerre mondiale sous le pseudonyme de Louise, au sein du mouvement Combat, puis en 1943 dans les Mouvements unis de la Résistance, lors du rattachement de Combat aux MUR[7] - [8] - [9].
Après la Libération, elle se marie et devient Pierrette Le Corre[7]. Elle enseigne l'anglais en classes préparatoires
Elle meurt le [10] à Orsay[1]. Elle lègue 1 500 ouvrages aux bibliothèques de l'ENS[11].
Publications
- « Les cent ans de George Bernard Shaw », La Pensée, no 70, .
- Participation à la trad. d'Angela Davis, Angela Davis parle, Paris, Éditions sociales, coll. « Notre temps », 1971, 93 p. (BNF 3519629)[12].
- Participation à la trad. de Michael Meeropol (en) et Robert Meeropol (en), Nous sommes vos fils, Paris, Éditions sociales-Les Éditeurs français réunis, 1975, 364 p. (ISBN 2-209-05154-1).
- « Actualité de l'antisémitisme », Droit et Liberté, no 387, .
- « Mutations et résistances : l'exemple de la Grande-Bretagne », Recherches internationales, no 11, .
- « En Grande-Bretagne », Économie et Politique, no 130, .
- « Albion en crise », Révolution, no 529, .
- « Winston Churchill », Révolution, no 538, .
- « Itinéraire de Graham Greene », La Nouvelle Critique, no 111, , p. 76-92 (lire en ligne).
Distinction
- Médaille française de la Résistance en 1946 au titre de sa participation en tant que lieutenant dans les Auxiliaires féminines de l'Armée de terre[13]
Références
- « Moteur de recherche des décès », sur matchid.io (consulté le ).
- Stéphane Israël, Les Études et la Guerre : Les Normaliens dans la tourmente (1939-1945), Paris, Éditions Rue d'Ulm, coll. « Histoire de l'ENS », , 334 p. (ISBN 9782728803378, lire en ligne), Annexes, p. 317-328.
- Recherche sur archicubes.ens.fr.
- Loukia Efthymiou, « Le genre des concours », Clio, vol. 18,‎ , p. 91-112 (lire en ligne).
- Recherche dans le répertoire des agrégés de l'enseignement secondaire (1809-1960) d'André Chervel.
- « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 | Ressources numériques en histoire de l'éducation », sur rhe.ish-lyon.cnrs.fr (consulté le ) : « Dans plusieurs disciplines, aucun concours proprement féminin n’a jamais été créé. Outre les langues vivantes, il s’agit de la philosophie et des sciences naturelles : les jeunes filles ont été alors admises à participer aux concours masculins. »
- Bruno Permezel, RĂ©sistants Ă Lyon: 1221 noms, Selbstverl., (ISBN 978-2-909929-06-4, lire en ligne), p. 227
- « Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943 - Dossiers GR16P du SHD », sur www.francaislibres.net (consulté le )
- « Carnet », sur L'Humanité, (consulté le )
- « Le carnet », Palaiseau mag', no 133,‎ , p. 42 (lire en ligne).
- http://www.bib.ens.fr/fileadmin/user_upload/lettres/Rapport_d_activite_Reseau_ENS_2010.pdf.
- « lafauteadiderot.net », sur www.lafauteadiderot.net (consulté le )
- France, Journal officiel de la République Française: Annexe ..., (lire en ligne)