Pierres closes de Charras
Les pierres closes de Charras, connus aussi localement sous le nom de tombeaux romains, sont deux monuments mégalithiques situés à Saint-Laurent-de-la-Prée, dans le département de la Charente-Maritime en France.
Pierres closes de Charras | ||||
Monument le mieux conservé | ||||
Présentation | ||||
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Nom local | Tombeaux romains | |||
Protection | Classé MH (1889) | |||
Caractéristiques | ||||
GĂ©ographie | ||||
Coordonnées | 45° 59′ 26″ nord, 1° 00′ 01″ ouest | |||
Pays | France | |||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | |||
DĂ©partement | Charente-Maritime | |||
Commune | Saint-Laurent-de-la-Prée | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente-Maritime
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Protection
Les édifices sont classés au titre des monuments historiques en 1889[1].
Description
Les mégalithes sont signalés dès 1812 par Louis-Benjamin Fleuriau de Bellevue. Jusqu'au début du XXe siècle, le site était situé dans une zone marécageuse qui a été drainée depuis.
Ce sont deux « pierres closes », type de construction très original, totalement endémique au département. Si d'aucuns considèrent que les pierres closes assurent la même fonction qu'un dolmen ou qu'un coffre funéraire, ceci n'est pas certain, pas plus que leur datation[2].
Le monument le mieux conservé, est constitué d'un énorme bloc de calcaire creusé en forme d'auge qui constitue la chambre sépulcrale de forme ovoïde (1,75 m de long sur 1 m de large pour 0,80 m de hauteur). L'ensemble est recouvert d'une monumentale dalle de 3,20 m de longueur pour 2,70 m de largeur et 0,60 m d'épaisseur. L'ouverture visible sur le côté du monument résulte d'un pillage ultérieur[3].
Le second monument est situé à moins de 200 m au nord-ouest du précédent. Il est très endommagé : l'auge est brisée sur un côté et le couvercle a disparu. L'auge mesure 2,40 m de longueur sur 1,90 m de largeur et 1,50 m de hauteur. Le couvercle, de forme triangulaire (2,80 m sur 2,30 m et 0,30 m d'épaisseur) aurait été transporté dans une ferme voisine[3].
Notes et références
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Gabriel de Mortillet, Les monuments mégalithiques classés de la Charente et de Charente-Inférieure, vol. 7, Bulletins de la société d'anthropologie de Paris, , 1re éd. (lire en ligne), p. 126-127
- Jean-Sébastien Pourtaud et Yves Olivet, Dolmens, menhirs, tumulus et pierres de légendes de Charente-Maritime, Rioux-Martin, Le Croît Vif, , 231 p. (ISBN 978-2-36199-529-4), p. 151-152.
- Roger Joussaume, Palets et minches de Gargantua : MĂ©galithisme dans le Centre-Ouest de la France, Association des Publications Chauvinoises, , 388 p. (ISBN 979-1090534391), p. 221.
Articles connexes
Liens externes
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