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Pierres Couplées

Les Pierres Couplées, appelées aussi Pierres Encouplées, étaient une allée couverte située à Tourlaville, dans le département français de la Manche, en Normandie. L'édifice, classé au titre des monuments historiques en 1887, fut détruit en 1890 pour construire une redoute militaire.

Pierres Couplées
Présentation
Nom local Pierres Encouplées
Type Allée couverte
PĂ©riode NĂ©olithique
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1887)
Caractéristiques
Dimensions 15 m x 2,50 m
Matériaux arkose
Mobilier haches polies
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Manche
Commune Tourlaville

Historique

C'est le monument mégalithique le plus anciennement mentionné pour le département de la Manche : Gilles-Pierre de Chantereyne le mentionne dans un manuscrit consacré à l'histoire de Cherbourg daté de 1773. Les fouilles réalisées cette même année entrainent la destruction partielle du monument à son extrémité est et la disparition de toutes les tables de couverture sauf une. Vers 1830, L. Ragonde parvient à éviter la destruction du monument par des carriers[1].

L'édifice fait l’objet d’un classement comme cromlech au titre des monuments historiques en 1887 à la demande du commandant Jouan. En , le génie militaire construit à peu de distance une redoute pour surveiller la rade de Cherbourg et détruit le monument dont les pierres furent récupérées dans la construction de l'édifice[1].

Description

L'allĂ©e mesurait 15 m de longueur. Elle Ă©tait orientĂ©e est-ouest. Sa largeur variait de 1,10 m Ă  3,50 m cĂ´tĂ© est, avec une moyenne Ă  2,50 m. LĂ©on Coutil en dressa un plan en 1895. L'allĂ©e comportait alors huit orthostates cĂ´tĂ© nord et cinq cĂ´tĂ© est, mais elle en aurait comportĂ© initialement quatorze de chaque cĂ´tĂ©. Une dalle de 1,40 m de longueur placĂ©e verticalement cĂ´tĂ© est pourrait avoir servi de fermeture. La seule table de couverture qui demeurait après les fouilles de 1773 mesurait m sur 1,10 m. Toutes les dalles Ă©taient en arkose[1].

Lors de sa destruction, deux haches polies de couleur noirâtre furent découvertes par les ouvriers[1].

Notes et références

  1. Coutil 1906, p. 746-747

Annexes

Bibliographie

  • LĂ©on Coutil, « Inventaire des monuments mĂ©galithiques du dĂ©partement de la Manche », Compte rendu de la 35e session de l'Association française pour l'avancement des sciences, Lyon, vol. II,‎ , p. 746-747 (lire en ligne)

Articles connexes

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