Pierre de Montaigu (1844-1927)
Pierre-Augustin-Joseph, marquis de Montaigu, est un homme politique français né le à Valenciennes (Nord) et mort le à La Baule (Loire-Inférieure).
SĂ©nateur de la Loire-Atlantique | |
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Maire de Missillac | |
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Auguste de Montaigu (d) | |
Vice-président Conseil général de la Loire-Atlantique | |
Ă partir de | |
Député de la Loire-Atlantique | |
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Conseiller général de la Loire-Atlantique | |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 83 ans) La Baule-Escoublac |
Nationalité | |
Formation |
Collège de Pontlevoy (d) Faculté de droit de Rennes |
Activité | |
Père |
Auguste de Montaigu (d) |
Conjoint |
Caroline de Wendel (d) |
Enfant |
Propriétaire de | |
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Parti politique | |
Membre de |
Société de Secours aux blessés militaires (d) |
Conflit | |
Distinction |
Biographie
Descendant de l'ambassadeur Pierre François de Montaigu (pl) et neveu du général Auguste Alfred de Montaigu (it), Pierre de Montaigu est le fils du marquis Auguste de Montaigu (1812-1904), conseiller général de la Loire-Inférieure et maire de Missillac, propriétaire du château de la Bretesche.
Après ses études classiques au collège de Pontlevoy, il obtient une licence à la faculté de droit de Rennes, puis voyage pendant plusieurs années.
Combattant de la guerre de 1870, où il s'est brillamment illustré, il épouse en 1872 Caroline de Wendel, fille de Charles de Wendel, et occupe d'importantes fonctions dans différents conseils d'administration, notamment dans les chemins de fer, les forges et les mines, dont : la compagnie des chemins de fer d'Orléans, la compagnie nantaise des chargeurs de l'Ouest, les forges de Basse-Indre, la Compagnie des phosphates et des chemins de fer de Gafsa, la Compagnie du Boléo, etc.
Président du comice agricole et conseiller général du canton de Saint-Gildas-des-Bois de 1883 à 1927, vice-président du Conseil général de la Loire-Inférieure à partir de 1900, il est député monarchiste de la Loire-Inférieure de 1898 à 1910, dont pour la dernière fois le , par 13 962 voix contre 5 435 à Couëtoux du Tertre. À la Chambre, il s'oppose aux ministères radicaux et au projet de loi de séparation des Églises et de l'État, et se montre un partisan des traités de commerce avec réciprocité.
À la fin de la législature, il ne se représente pas et laisse la place à son fils, Hubert de Montaigu. Il retrouve un mandat parlementaire le 11 janvier 1920, en se faisant élire, au premier tour, sénateur de la Loire-Inférieure. Il obtient sa réélection, toujours au premier tour, le 6 janvier 1924.
Avec son épouse, il fonde la Maison Saint-Charles à Missillac en 1898, maison d'accueil et d'assistance pour les personnes âgées et les personnes malades[1].
Collectionneur et un archéologue, il est commissaire à l'Exposition universelle de 1900 (commission des armes) et membre de plusieurs sociétés savantes.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- « Pierre de Montaigu (1844-1927) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
- A. Berget, Pierre-Augustin-Joseph marquis de Montaigu, SĂ©nateur (1844-1927)
Liens externes
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- Ressource relative aux militaires :