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Pierre aux FĂ©es (Saint-Micaud)

La Pierre-aux-Fées, appelée aussi menhir de Saint-Micaud, est un menhir situé sur le territoire de la commune de Saint-Micaud, en Saône-et-Loire.

Pierre-aux-FĂ©es
Image illustrative de l’article Pierre aux Fées (Saint-Micaud)
Menhir de Saint-Micaud éclairé de nuit.
Présentation
Nom local Menhir de Saint-Micaud
Type menhir
PĂ©riode NĂ©olithique
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1923)
Visite accès libre
Caractéristiques
Dimensions 6,35 m de hauteur
DĂ©cor gravures Ă  la surface
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 41′ 35″ nord, 4° 32′ 48″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement SaĂ´ne-et-Loire
Commune Saint-Micaud
GĂ©olocalisation sur la carte : SaĂ´ne-et-Loire
(Voir situation sur carte : SaĂ´ne-et-Loire)
Pierre-aux-FĂ©es
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
(Voir situation sur carte : Bourgogne-Franche-Comté)
Pierre-aux-FĂ©es
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Pierre-aux-FĂ©es

Historique

Le menhir s'Ă©croule en , Ă  la suite d'un dĂ©gel, et est enfoui trois ans plus tard[1] - [2]. En , Ă  l'initiative de Victor Berthier, prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© d'histoire naturelle d'Autun et correspondant de la commission des monuments mĂ©galithiques pour la SaĂ´ne-et-Loire, il est relevĂ© et dĂ©placĂ© 37 m plus Ă  l'ouest, en bord de route dans le village de Saint-Micaud, oĂą il se trouve actuellement[1].

Il est classé au titre des monuments historiques depuis le [3].

Description

Le menhir est constituĂ© d'un bloc d'arkose silicifiĂ© de 6,35 m de hauteur. Le bloc d'origine devait affleurer naturellement du sol avant son extraction et il a Ă©tĂ© Ă©rodĂ© sur trois faces. La quatrième face a Ă©tĂ© rĂ©gularisĂ©e par bouchardage hormis dans sa partie sommitale[4]. Il s'agit du plus grand menhir de SaĂ´ne-et-Loire[2]. Il pèse environ 15 tonnes[1].

Le menhir est orné de plusieurs gravures remarquées dès 1911 lors du redressement de la pierre : Joseph Déchelette y voyait un serpent cornu et un foudre de Jupiter et attribua l'ensemble à un culte gallo-romain dédié à Magna Mater, la déesse mère. La gravure serpentiforme comporte huit ondulations devenant progressivement géométriques et s'achevant par un trident. Sous le dessin serpentiforme, plusieurs gravures sont visibles en lumière rasante : un genre de crosse, un dessin en forme de « U » et divers signes érodés. Le foudre décrit par Déchelette est constitué de deux tridents inversés reliés par une trait vertical supportant une forme sub-rectangulaire surmontée de crochets[4].

L'ensemble de ces motifs sont fréquents dans le mégalithisme atlantique mais le signe anthropomorphe est plus spécifique au sud de la France[5].

Notes et références

  1. Louis Lagrost Panneau explicatif au pied du monument, Août 2016
  2. Saint-Micaud sur www.pastourisme71.com
  3. « Menhir dit La Pierre-aux-Fées », notice no PA00113451, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. Lagrost 1988
  5. Frédéric Lontcho, Dolmens et menhirs de France, Lacapelle-Marival, Editions Archéologie Nouvelle, coll. « Archéologie Vivante », , 216 p. (ISBN 979-10-91458-09-2), p. 136

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Louis Lagrost, « Le menhir de Saint-Micaud Ă  la lumière des projecteurs », Images de SaĂ´ne-et-Loire, no 66,‎ , p. 11-15
  • Louis Lagrost, « Le menhir de Saint-Micaud Ă  la lumière des projecteurs », Images de SaĂ´ne-et-Loire, no 67,‎ , p. 21-24
  • Louis Lagrost, « Dolmens et menhirs de Bourgogne », ArchĂ©ologia, no 238,‎ , p. 52-59. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Articles connexes

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