Pierre Pranchère
Pierre Pranchère, né le à Brive-la-Gaillarde (Corrèze), est un homme politique français. Membre du Parti communiste français, il a été député de la Corrèze et député européen.
Pierre Pranchère | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (2 ans) |
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Gouvernement | IVe République et Ve République |
Groupe politique | PCF |
– (5 ans) |
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Gouvernement | Ve République |
Groupe politique | PCF |
Député européen | |
– (10 ans) |
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Législature | 1re et 2e |
Groupe politique | Groupe communiste et apparentés |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Brive-la-Gaillarde (France) |
Nationalité | française |
Parti politique | PCF puis PRCF |
Profession | Cultivateur |
Biographie
Après l'obtention de son certificat d'études primaires, Pierre Pranchère travaille avec ses parents cultivateurs[1].
Suivant l'exemple de son père, il entre dans la résistance à l'âge de 15 ans en 1942, d'abord en aidant un groupe des centres d’opérations de parachutage et d’atterrissage (COPA) rattaché à l'Armée secrète (AS), puis dans la résistance communiste (FTP), où il est agent de liaison et ravitailleur du maquis Réchossière, puis combattant FTP (mai-)[1].
Cultivateur à Saint-Merd-de-Lapleau, il entre dès au Parti communiste français. Déjà membre des Jeunesses communistes clandestines depuis , il occupe d'importantes fonctions au sein de diverses organisations de jeunesse[2] - [1].
Après avoir suivi les cours de l'école du parti, il devient, à 25 ans, premier secrétaire de la fédération communiste de la Corrèze en 1952, fonction qu'il exerce pendant plus de vingt ans.
Second de la liste communiste dirigée par le député sortant Jean Goudoux, il est élu et effectue son premier mandat de député de la Corrèze à l'Assemblée nationale de 1956 à 1958, à l'âge de 29 ans ; il est alors membre du bureau d'âge (troisième plus jeune député de France).
En 1973, il est réélu député de la première circonscription de la Corrèze (1973-1978). Il est ensuite à deux reprises élu député au Parlement européen sur la liste communiste menée par Georges Marchais (1979-1984[3] et 1984-1989[4]).
Il siège au comité central du PCF de 1964 à 1992.
Figure du communisme local, il se présente encore comme suppléant, pour le Pôle de renaissance communiste en France, aux élections législatives de 2002 (première circonscription de la Corrèze) et 2007 (deuxième circonscription de la Corrèze).
Il fut aussi membre du conseil général de la Corrèze (1973-1985), élu dans le canton de La Roche-Canillac.
Secrétaire général du collectif Maquis de Corrèze, il s'oppose à ce titre au projet de loi voté au Sénat en 2008 portant adaptation du droit pénal français à la Cour pénale internationale. En effet, ce texte n'adapte que partiellement le droit français à la CPI et une prescription des crimes de guerre par trente ans y est disposée (article 462-10), ce qui revient à une amnistie pour les massacres commis à Tulle et à Oradour-sur-Glane.
Il devient par la suite vice-président du Pôle de renaissance communiste en France[5].
Notes et références
- Paul Boulland, « PRANCHÈRE Pierre, Benjamin », sur Le Maitron.
- « Pierre Pranchère - Biographie de la IVe République », sur assemblee-nationale.fr.
- Élections européennes de 1979.
- Élections européennes de 1984.
- « Lettre ouverte à la préfète de Corrèze : Pierre Pranchère dénonce l'interdiction de l'hommage aux victimes du nazisme et pétainisme à Égletons... quelques jours après la profanation fasciste du mémorial d'Oradour ! », sur Initiative communiste, (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Paul Boulland, « Pranchère, Pierre, Benjamin », in Dictionnaire du mouvement ouvrier (Maitron)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :