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Pierre Le Guay de Prémontval

Pierre Le Guay de Prémontval est un mathématicien et un philosophe né à Charenton le et décédé à Berlin le .

Pierre Le Guay de Prémontval
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  48 ans)
Berlin
Activités
Conjoint
Marie Anne Victoire Pigeon (de Ă  )
Autres informations
Membre de

Il est le fils d'André Le Guay de Prémontval (+1751), commissaire au Châtelet, et Marie Françoise Benoist (+1773)[1]

En 1760, il enlève Marie Anne Victoire Pigeon et part vivre en Suisse puis à Berlin où il vit pauvrement bien que membre de l'Académie royale des Sciences et Belles Lettres.

Il est cité, avec son épouse, dans Jacques le Fataliste de Diderot[2].

Ĺ’uvres

  • Cause bizarre ou Pièces d'un procès ecclĂ©siastico-civil, 1755.
  • Le Diogène de D'Alembert on PensĂ©es libres sur l'Homme, nouvelle Ă©d., Berlin, Schneider, 1764.
  • Discours sur diverses notions prĂ©liminaires Ă  l'Ă©tude des mathĂ©matiques, 1743
  • Discours sur la nature des quantitĂ©s que les mathĂ©matiques ont pour objet, 1742
  • Discours sur la qualitĂ© du nombre, 1743
  • Discours sur l'utilitĂ© des mathĂ©matiques, 1742
  • L'esprit de Fontenelle on Recueil de pensĂ©es tirĂ©es de ses ouvrages, La Haye, P. Gosse et Paris, Vincent, 1744, 1755 et 1767. L'un des meilleurs ouvrages de ce genre il est prĂ©cĂ©dĂ© d'une espèce d'apologie de Fontenelle en forme de discours prĂ©liminaire. Barbier a consignĂ© dans son Dictionnaire des Anonymes une longue note tirĂ©e du Journal de Paris du relative Ă  la publication de ce volume.
  • Le hasard sous l'empire de la Providence, 1754.
  • Lettres contre le dogme de l'eucharistie tel qu'il est enseignĂ© par l'Église romaine adressĂ©es en 1735 au fameux P. Tournemine jĂ©suite. L'auteur alors Ă©tudiant en philosophie au collège du Plessis Sorbonne n'avait que 19 ans lorsqu'il composa ces Lettres.
  • MĂ©moires, La Haye, 1749. NumĂ©risĂ©. Portent sur les 36 premières annĂ©es de la vie qui furent particulièrement aventureuses et romanesques.
  • La monogamie ou L'unitĂ© dans le mariage, La Haye, P. Van Cleef, 1751, 3 vol.
  • Panagiana Panurglca ou Le faux Ă©vangĂ©lĂ®ste, 1750
  • PensĂ©es sur la libertĂ©, 1750
  • PrĂ©servatifs contre la corruption de la langue française en Allemagne, 1761, 5 pièces. La manière d'Ă©crire de Formey a Ă©tĂ© souvent tournĂ©e en ridicule dans cet ouvrage aussi le secrĂ©taire perpĂ©tuel s'en plaint-il dans l'Ă©loge de cet acadĂ©micien.
  • Vues philosophiques ou Protestations et dĂ©clarations sur les principaux objets des connaissances humaines, Amsterdam, 1757, 2 vol. puis Berlin, 1761. Contre le leibnitzianisme et le wolfianisme dont les principales doctrines, dit Formey, excitaient dans l'auteur un sentiment qui tenait de l'indignation.
  • DiffĂ©rents mĂ©moires insĂ©rĂ©s dans le recueil de l'AcadĂ©mie de Berlin.

Notes

    1. Sur son éducation et les 30 premières années de sa vie, voir ses Mémoires.
    2. J. Assézat, Œuvres complètes de Diderot. Paris, Garnier, 1875. Vol. 6, p. 70.

Bibliographie

  • Jean Henri Samuel Formey, Éloge de PrĂ©montval. In : Histoire de l'AcadĂ©mie royale des Sciences et Belles Lettres pour l'annĂ©e 1765. Berlin, 1767, p. 526-540.
  • Cette biographie est librement adaptĂ©e de celle publiĂ©e dans La France littĂ©raire ou Dictionnaire bibliographique des savants, historiens et gens de lettres de la France ainsi que des littĂ©rateurs Ă©trangers qui ont Ă©crit en français, plus particulièrement pendant les XVIIIe et XIXe siècles de Joseph Marie QuĂ©rard, Paris, Firmin Didot père et fils, 1833.

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