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Pierre François Verger-Dubareau

Pierre François Verger-Dubareau dit Verger-Desbarreaux, né le à Nantes (Loire-Atlantique), mort le à La Flèche (Sarthe), est un général français du Premier Empire.

Pierre François Verger-Dubareau
dit Verger Desbarreaux
Pierre François Verger-Dubareau

Naissance
Nantes (Loire-Atlantique)
DĂ©cès (Ă  74 ans)
La Flèche (Sarthe)
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 1773 – 1815
Distinctions Officier de la LĂ©gion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis

États de service

Il entre en service le , en qualité de cadet au régiment de Vivarais infanterie, et il devient sous-lieutenant le . Il sert successivement dans les milices de Saint-Domingue le , dans les chasseurs volontaires de l’ile le , et dans les chasseurs royaux le . Il reçoit son brevet de lieutenant le , et celui de capitaine le . Pendant toute cette période, il participe aux expéditions de Sainte-Lucie et de Grenade, ainsi qu’au siège de Savannah, où il est grièvement blessé, et à la prise de Tobago le . Il est fait membre de l’ordre de Cincinnatus.

Le , il passe capitaine à la suite au régiment du Cap, puis lors de la suppression des capitaines à la suite, il est employé dans les états-majors de place jusqu’en 1788.

De retour en France, il est affecté en qualité d’officier supérieur dans la Garde nationale en 1789 et 1790, puis à la formation du 3e bataillon de volontaires de Mayenne-et-Loire en 1792. Le , il rejoint le bataillon de grenadiers réunis, à l’armée des côtes de Brest et le , il prend le commandement de ce bataillon. Il se distingue à la bataille de La Roullière le et il est blessé dans une escarmouche le suivant à Château-Gontier. Il se fait remarquer à la bataille de Savenay, le , et pour le récompenser, il est élevé au grade d’adjudant-général chef de bataillon le suivant.

Le , il passe à l’armée de l’Ouest et il est nommé adjudant-général chef de brigade le . Le , il est employé à l’armée de Sambre-et-Meuse et le , il est envoyé dans la 25e division militaire à Liège. Le , il est muté dans la 14e division militaire, puis dans la 11e division militaire le , à la suite de problèmes familiaux.

Le , il sert dans le corps d’observation de la Gironde et le , il est affecté dans la 21e division militaire. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le et officier de l’ordre le suivant. Le , il passe dans les grenadiers du camp volant de la Vendée et le , il rejoint la 22e division militaire, avant d’être affecté à l’armée de réserve le .

Le , il occupe les fonctions de chef d’état-major de la 1re division d’infanterie du Général Boudet au 11e corps de la Grande Armée en Prusse. Il se trouve au siège de Colberg en et à celui de Stralsund en .

En 1809, il fait la campagne d’Autriche, comme chef d’état-major de la 4e division d’infanterie du 4e corps et il est blessé le , en forçant le passage du Danube à Leopoldstadt dans la banlieue de Vienne. Le , il est autorisé à retourner en France pour guérir ses blessures et il est promu général de brigade le . Le , il prend le commandement du département de l’Ourthe et le , il commande le département des Basses-Pyrénées. Le , il est chargé d’organiser une division de réserve à Bordeaux, lors de l’évacuation de l’Espagne par les armées françaises.

Lors de la première restauration, le roi louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis et il le met en non-activité le .

Pendant les Cent-Jours, il est employé le , à Lyon, à l’organisation des gardes nationales pour l’armée des Alpes, puis il prend le commandement du département de la Loire, et ensuite le pays Lyonnais en remplacement du général Mouton-Duvernet. Il est admis à la retraite le .

Il meurt le , à La Flèche.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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