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Pierre Flandrin

Pierre Flandrin est un vétérinaire et anatomiste, né à Lyon le et mort à Alfort en .

Biographie

Incité par son oncle Philibert Chabert qui y était instructeur, il entre à 14 ans à l’École vétérinaire de Lyon, que venait de créer Claude Bourgelat. Il devient rapidement instructeur anatomiste. Claude Bourgelat l’appelle comme professeur anatomiste à l’École d’Alfort, dont Chabert était devenu le directeur. On lui doit une magnifique suite de préparations anatomiques d’animaux. Il fait à partir de 1785 des voyages d’étude en Grande-Bretagne, et en Espagne à propos de la conduite des moutons à laine fine. Il participe avec Daubenton à l’introduction en France de la race mérinos.

En 1786, le roi lui accorde la survivance[1] de la direction générale des écoles vétérinaires.

Travailleur infatigable, il contribue par ses remarquables travaux d’anatomie aux recueils de la Société royale d’agriculture, aux Mémoires de l’Académie des sciences, à l’Almanach vétérinaire (1783-1793), au Journal de la médecine, etc., enfin au dictionnaire anatomique de l’Encyclopédie méthodique.

Une maladie subite l’emporte à l'âge de 44 ans, tout juste nommé membre de l'Institut.

Publications

  • avec Philibert Chabert et Jean-Baptiste Huzard, Almanach vĂ©tĂ©rinaire contenant l’histoire abrĂ©gĂ©e des progrès de la mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire des animaux, depuis l’établissement des Ă©coles vĂ©tĂ©rinaires en France ; on y a joint la description et le traitement de plusieurs maladies des bestiaux, la notice de quelques ouvrages sur l’art vĂ©tĂ©rinaire, Paris, 1782, in-12 ; puis sous le titre des Instructions et observations sur les maladies des animaux domestiques, avec les moyens de les guĂ©rir, de les prĂ©server, de les conserver en santĂ©, de les multiplier, de les Ă©lever avec avantage, et de n’être point trompĂ© dans leur achat, Paris : Mme Huzard ; 3e Ă©d., Paris, 1782-1795 ; Ă©d. en 1806-1809, 6 t. ; rĂ©imp. de l’édition de 1791 en 1812-1824, en 1827 ; traduit en allemand en 1792[2]
  • PrĂ©cis de l’anatomie du cheval, 1787
  • TraitĂ© des viscères du cheval, 1787
  • MĂ©moire sur l’amĂ©lioration les races de chevaux en France
  • avec Jean-Baptiste Huzard, Observations sommaires Ă  l’AssemblĂ©e nationale, sur l’École vĂ©tĂ©rinaire d’Alfort – État des Ă©pizooties traitĂ©es en 1790, par les Ă©lèves de l’École d’Alfort, Paris : Impr. de P. Fr. Didot le jeune, 1790, in-8°, 37 p. ; dĂ©fense de l’École vĂ©tĂ©rinaire

Iconographie

Notes et références

  1. C'est-Ă -dire la succession de la charge Ă  la mort de celui qui en a encore la possession.
  2. Florian Reynaud, Les bêtes à cornes (ou l'élevage bovin) dans la littérature agronomique de 1700 à 1850, Caen, thèse de doctorat en histoire, 2009, annexe 2 (19. 1782)
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