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Pierre Fayet (syndicaliste)

Pierre Fayet, né le à Beaucaire (Gard), mort le au Kremlin-Bicêtre, est un syndicaliste et un homme politique français. Militant à la CGTU et au Parti communiste français, il est envoyé en 1934 en Algérie où il devient secrétaire syndical régional et un des dirigeants du Parti communiste français, puis du Parti communiste algérien. Il est élu député (collège des citoyens français) du département d'Alger de 1945 à 1955.

Pierre Fayet
Fonctions
Membre de l'Assemblée consultative provisoire
–
Groupe politique Confédération générale du travail
Député d'Alger
–
Groupe politique Communiste
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Beaucaire
Date de décès
Lieu de décès Le Kremlin-Bicêtre
Parti politique Parti communiste français
Parti communiste algérien
Profession ouvrier ébéniste

Biographie

Pierre Fayet est ouvrier Ă©bĂ©niste. Il « monte Â» Ă  Paris pour exercer sa profession et adhère vers 1906-1907 au Parti socialiste de Jean Jaurès et Ă  la CGT. MobilisĂ© en 1914, il combat au front, est blessĂ© et fait prisonnier. Dès 1920 il adhère au communisme et devient un dirigeant syndical de la FĂ©dĂ©ration CGTU des travailleurs du Bois et de l'Ameublement, dont il secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de 1925 Ă  1935. Il est Ă©lu membre de la Commission exĂ©cutive de la CGTU en 1923. Cette activitĂ© syndicale se double de responsabilitĂ©s au Parti communiste oĂą il est Ă©lu au ComitĂ© central Ă  partir de 1925.

Le tournant de sa vie militante intervient en 1934. Les deux organisations (politique et syndicale) l'envoient en Algérie pour y impulser leurs fédérations départementales. De 1936 à 1939 il est secrétaire générale de l'Union départementale CGT d'Alger qui connaît une forte progression[1]. Il participe également à la création en 1936 du Parti communiste algérien (PCA). Lors de la déclaration de guerre en 1939, il revient à Paris, ainsi que sa femme, d'origine juive polonaise, considérée comme étrangère. Mais dès 1940, suspecté d'activité communiste illégale il est arrêté (). Interné en métropole, il est transféré ensuite dans les camps d'internement algérien, d'où il est libéré en . Il est alors délégué par la CGT, avec notamment Georges Buisson, Albert Gazier, pour la représenter auprès du Gouvernement provisoire. Il est nommé à l'Assemblée consultative provisoire en . Il y siège à Alger, puis à Paris.

Présenté par le Parti communiste aux élections pour la Assemblée constituante de 1945 dans le département d'Alger, collège des citoyens français, il est y est élu (). Il est réélu le 2 juin 1946, puis en et , pour les deux premières législatures de la Quatrième République.

Source

Notes et références

  1. Henri Alleg (direction), La Guerre d'Algérie, Messidor-Temps actuels, Paris, 1981, tome 1 : De l'Algérie des origines à l'insurrection, p. 220 et suiv.

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