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Pierre Clouée

La Pierre Clouée, connue aussi sous les noms de Pierre Fritte, Pierre Fiche, Quille du Bon Dieu, Pierre qui Fuit, est un menhir situé sur la commune de Nanteau-sur-Lunain dans le département de Seine-et-Marne.

Pierre Clouée
Image illustrative de l’article Pierre Clouée
Vue générale de l'édifice
Présentation
Nom local Pierre Fritte, Pierre Fiche, Quille du Bon Dieu, Pierre qui Fuit
Type menhir
PĂ©riode NĂ©olithique
Faciès culturel Mégalithisme
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1889)
Visite libre d'accès
Caractéristiques
Dimensions 4,20 m de haut
Matériaux grès
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 15′ 33″ nord, 2° 50′ 34″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Commune Nanteau-sur-Lunain
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
(Voir situation sur carte : Seine-et-Marne)
Pierre Clouée
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
(Voir situation sur carte : ĂŽle-de-France)
Pierre Clouée
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Pierre Clouée

Historique

L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1889[1].

Description

Le menhir est constituĂ© d'une grande dalle en grès de 4,20 m de hauteur, 1,50 m de largeur et 1,20 m d'Ă©paisseur, de section rectangulaire Ă  la base et au sommet pointu[2].

Folklore

Son nom de « Pierre Clouée » viendrait de la tradition populaire qui consistait à enfoncer des clous dans les anfractuosités de la roche dans un but votif ou prophylactique. Selon Armand Viré, les paysans amenaient près de la pierre des animaux ou des personnes malades et les faisaient tourner trois ou sept fois autour tout en prononçant une formule magique. Puis, ils plantaient un clou dans la roche que l'on brisait au ras de la surface ou bien auquel étaient suspendues des plantes spécifiques (verveine, euphorbe) ou des boulettes de terre[2].

Selon une autre tradition, Saint-Georges rencontra Satan dans la vallée de la Lunain et lui proposa de jouer au palet toutes les âmes que celui-ci avait gagnées dans la journée. Saint-Georges dressa une quille, et jeta son palet près de la pierre ainsi dressée, tandis que celui du diable atterrit beaucoup plus loin et garda imprimé dans la roche la trace de ses doigts crochus, pierre connue depuis lors sous le nom de la Roche au Diable à Paley[2].

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Alain BĂ©nard, Les mĂ©galithes de Seine-et-Marne, Conseil gĂ©nĂ©ral de Seine-et-Marne, coll. « MĂ©moires archĂ©ologiques de Seine-et-Marne » (no 2-2008), , 146 p. (ISBN 978-2-913853-09-6), p. 70. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Marcel Baudouin, « Les Menhirs Ă  Clous, survivance d'un ancien Rite totĂ©mique de l'Arbre sacrĂ© », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, vol. 37, nos 7-9,‎ , p. 183-186 (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

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