Pierre Charié
Pierre Charié, né le à Égry (Loiret), décédé le à Égry, est un résistant et un homme politique français. Il est père de Jean-Paul Charié.
Pierre Charié | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (14 ans, 3 mois et 10 jours) |
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Circonscription | 3e circonscription du Loiret |
Législature | Ire, IIe, IIIe et IVe (Cinquième République) |
Groupe politique | UNR (1958-1962) UNR-UDT (1962-1967) UDVe (1967-1968) UDR (1968-1973) |
Prédécesseur | Paul Cabanis indirectement |
Successeur | Gaston Girard |
Conseiller général du Loiret Élu dans le Canton de Pithiviers | |
– (24 ans, 11 mois et 14 jours) |
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Prédécesseur | Maurice Criton |
Successeur | Marcel Piquemal |
Maire d'Égry | |
– (19 ans, 10 mois et 11 jours) |
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Prédécesseur | M. Charié |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Égry |
Date de décès | |
Résidence | Loiret |
Le Résistant
Pierre Charié travaille dans la Résistance[1] dès le début de l'occupation. Fin 1941, en contact avec Londres, pour le 2e bureau français, il facilite le passage en Espagne d'hommes voulant rejoindre les Forces françaises libres. En , il fait partie d'une organisation « dont l'activité fut très belle, puisqu'en , elle enregistrait déjà 12 parachutages reçus »[2]. Fin 1943, il travaille avec Roger Mercier[3]. Courant , le colonel O'Neill « Formule »[4] leur fait rencontrer le commandant Saint-Paul, officier du SOE qui, arrivé récemment, offre d'armer la Résistance. En , il travaille comme adjoint de George Wilkinson, chef du réseau HISTORIAN (réseau du SOE dans le Loiret), et lorsque ce dernier est arrêté fin juin, il assure l'intérim, sous le nom d'Étienne Leblanc. Le , le commandant Pierre Charié est nommé chef départemental des FFI. Il prend peu après le commandement du 1er bataillon de Volontaires de l'Orléanais.
Le député
Pierre Charié fut député du Loiret pendant quinze ans, de 1958 jusqu'à sa mort en 1973.
- 30/11/1958 - 09/10/1962 : UNR
- 18/11/1962 - 02/04/1967 : UNR-UDT
- 12/03/1967 - 30/05/1968 : UDVR
- 23/06/1968 - 01/04/1973 : UDR
- 11/03/1973 - 12/03/1973 : UDR
À sa mort, son suppléant, Gaston Girard lui a succédé, en attendant que son fils, Jean-Paul gagne pour lui-même la circonscription :
Reconnaissance
Le commandant Pierre Charié, nommé chevalier de la Légion d'honneur, décoré de la Croix de guerre, avec citation à l'ordre de l'Armée, puis titulaire d'une décoration de l'Armée américaine, a été reçu en , au cours d'une brillante prise d'armes dans la cour de l'ambassade britannique à Paris, « compagnon dans le D.S.O. » (Distinguished Service Order)[5].
Sources
- Paul Guillaume, Au temps de l'héroïsme et de la trahison, Orléans, Imprimerie nouvelle, 1948 ; rééd. : Loddé, Orléans, 1978.
Notes
- Guillaume, p. 93, 154 et 306.
- Lettre de P. Charié du , citée par Guillaume, p. 93.
- Délégué militaire départemental, pour le Loiret.
- Délégué militaire régional (P2).
- Guillaume, p. 306.