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Pierre-Louis de La Rochefoucauld-Bayers

Le Bienheureux Pierre-Louis de La Rochefoucauld-Bayers, né le au logis du Vivier (Saint-Cybard-d'Eyrat) et mort le à la prison des Carmes (Paris), est un prélat et homme politique français du XVIIIe siècle.

Pierre-Louis de La Rochefoucauld-Bayers
Image illustrative de l’article Pierre-Louis de La Rochefoucauld-Bayers
Biographie
Naissance
Saint-Cybard-d'Eyrat
Décès
Paris
Bienheureux de l'Église catholique
BĂ©atification
Évêque de l'Église catholique
Ordination Ă©piscopale
Évêque de Saintes
–
Autres fonctions
Fonction laĂŻque
Agent général du clergé de France (1775-1780)
Député aux États généraux de 1789

Blason
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org
Pierre-Louis de La Rochefoucauld-Bayers
Image illustrative de l’article Pierre-Louis de La Rochefoucauld-Bayers
Bienheureux
Décès (47 ans)
Prison des Carmes - Paris
BĂ©atification
par Pie XI
Vénéré par Église catholique
FĂŞte 2 septembre

Évêque de Saintes, il est élu député du clergé aux États généraux de 1789. Ayant refusé de prêter le serment constitutionnel, il est tué en . Il est reconnu par l'Église catholique comme martyr et bienheureux.

Biographie

Pierre-Louis de La Rochefoucauld-Bayers est le « fils de Messire Jean de la Rochefoucauld, chevalier, seigneur de Maumont, Magnac, Barre, le Vivier et autres places, chevalier des ordres militaires de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, et de dame Marguerite des Escots », et frère de François-Joseph, futur évêque de Beauvais. Il a pour parrain et marraine Pierre Galot et Marguerite Bernier, domestiques au Vivier, « ne sachant pas signer ».

Destiné à l'état ecclésiastique, il est nommé, en 1770, prieur commendataire de Nanteuil, devient agent général du clergé de France en 1775, et est appelé à l'évêché de Saintes le (confirmé le de la même année). Il établit à Saintes une caisse de secours contre les incendies.

Le , le clergé de la sénéchaussée de Saintes l'élut député aux États généraux. Il siégea dans la minorité, se montra hostile aux réformes, et, après la session, se trouvant menacé en raison de ses opinions antirévolutionnaires (il était un des opposants les plus résolus à la Constitution civile du clergé), alla se réfugier avec son frère, l'évêque de Beauvais, chez leur sœur, abbesse de Notre-Dame de Soissons. On les y découvrit et ils revinrent à Paris.

L'évêque de Beauvais, ayant été arrêté le , l'évêque de Saintes demande à partager sa captivité, et refuse de s'évader des Carmes quelques jours avant les massacres de septembre, où les deux frères trouvèrent la mort.

Il est enseveli, avec les autres massacrés, dans une fosse commune du cimetière de Saint-Sulpice à Vaugirard[1].

Il fut béatifié (ainsi que son frère) le ; il est fêté le 2 juillet.

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

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