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Pierre-Antoine Guéroult

Pierre-Remy-Antoine-Guillaume GuĂ©roult, dit « GuĂ©roult jeune », nĂ© Ă  Rouen le et mort Ă  Paris le [1], est un Ă©rudit français.

Pierre-Antoine Guéroult
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  67 ans)
Paris
Surnom
Guéroult jeune
Nationalité
Activités
Fratrie
Enfant
Marie Edwige Nepveu (d)
Autres informations
Distinction

Biographie

GuĂ©roult fit ses Ă©tudes au collège d'Harcourt et obtint l'agrĂ©gation de belles lettres en 1771[2]. Il professa successivement au collège Louis-le-Grand de 1769 Ă  1774 et ensuite dans celui des Grassins, oĂą il occupa successivement toutes les chaires. Ayant, ainsi que son frère aĂ®nĂ©, approuvĂ© les principes de la RĂ©volution de 1789, il fit, avec son frère, GuĂ©roult aĂ®nĂ©, hommage d’un plan d’éducation et d’enseignement national le Ă  l’AssemblĂ©e constituante. AppelĂ©, en 1794, au bureau de la police, il fut mesure, grâce Ă  ces fonctions importantes au sein du ministère, de pouvoir adoucir le sort de bien des infortunĂ©s[3]. Plus tard, GuĂ©roult jeune, qui Ă©tait aussi versĂ© dans la littĂ©rature anglaise que dans celle de son pays,  donna, au Journal de Paris des articles qui furent remarquĂ©s.

Sous l’Empire, lors de la rĂ©organisation de l’instruction publique, GuĂ©roult jeune rentra dans le professorat en occupant la chaire d’éloquence latine au lycĂ©e NapolĂ©on en 1805, oĂą il arracha souvent des larmes Ă  ses Ă©lèves en leur retraçant le tableau des Ă©preuves de la RĂ©volution, puis celles de l’éloquence latine au Collège de France et Ă  la FacultĂ© des Lettres de Paris de 1810 Ă  1816.

On a de GuĂ©roult Origine de la rĂ©publique une et indivisible, pièce dramatique dont il fit hommage Ă  la Constituante ; Paris, 1790 ; Dictionnaire de la France monarchique, ou la France telle qu’elle Ă©tait en ; Paris, 1802, in-8° ; t. VIII de la traduction des Ĺ“uvres de CicĂ©ron (avec son frère GuĂ©roult aĂ®nĂ©). Cette traduction, dirigĂ©e par ClĂ©ment de Dijon et Desmeuniers, fut publiĂ©e Ă  Paris, 1783-1789, 8 vol. in-12, ou 3 vol. 4°. Le tome dĂ» aux frères GuĂ©roult contient la Harangue sur les rĂ©ponses des aruspices, celle pour Sextus, les Plaidoyers pour Plancius et pour Celius, et l’Invective contre Vatinius ; Constitution des Spartiates, des AthĂ©niens et des Romains ; 1794, in-8°. Il a laissĂ© en manuscrit la traduction de plusieurs Discours de CicĂ©ron et un opĂ©ra, ÉtĂ©ocle et Polynice, non reprĂ©sentĂ©.

Il reçut, l’année de sa mort, la décoration de la Légion d'honneur du roi Louis XVIII.

Notes et références

  1. Paris, État civil reconstitué, vue 7/51.
  2. Christophe Charle, « 52. Guéroult (Pierre, Rémi, Antoine, Guillaume) », Publications de l'Institut national de recherche pédagogique, vol. 2, no 1,‎ , p. 89–90 (lire en ligne, consulté le )
  3. « Si GuĂ©roult, Ă©crit un biographe, sut employer dignement les avantages de sa position, il ne fit pas un moins noble usage de sa fortune ; il secourut l’indigence, et fut longtemps le tuteur et le père d’une famille noble et malheureuse qui n’a cessĂ© de le bĂ©nir. »

Bibliographie

Liens externes

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