Philippe Morin (football)
Philippe Morin, né le à Lamballe[1], est un footballeur français évoluant au poste d'attaquant et qui a principalement joué sous les couleurs du Stade rennais et du FC Sochaux-Montbéliard.
Philippe Morin | ||
Biographie | ||
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Nationalité | Français | |
Naissance | Lamballe (France) |
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Taille | 1,80 m (5′ 11″) | |
PĂ©riode pro. | 1981-1992 | |
Poste | Attaquant | |
Parcours junior | ||
Années | Club | |
1980 | -Stade briochin | |
Parcours professionnel1 | ||
Années | Club | M. (B.) |
1980-1985 | Stade rennais | 143 (29)[1] |
1985-1986 | RC Paris | [2] | 35 (10)
1986-1991 | FC Sochaux-Montbéliard | 139 (29)[2] |
1991-1992 | EA Guingamp | [2] | 7 (1)
1 Compétitions officielles nationales et internationales. |
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Carrière
Après avoir évolué au Stade briochin[1], Philippe Morin passe professionnel au Stade rennais, avec lequel il débute en deuxième division le contre l'US Nœux-les-Mines. Il gagne alors rapidement en temps de jeu, au point de finir sa première saison avec le statut de titulaire au poste d'avant-centre[3]. Les saisons suivantes, il se décale sur le côté droit de l'attaque[4] - [5], François M'Pelé puis Vicky Peretz occupant alors le centre. À l'issue de la saison 1982-1983, le Stade rennais est sacré champion de France de D2 et monte en D1. Dans l'élite, Morin conserve sa place de titulaire malgré la concurrence de l'international polonais Mazur[6], mais le club rennais redescend immédiatement. À l'issue d'une ultime saison de D2 qui permet de nouveau au Stade rennais de monter en D1, Morin quitte le club.
À l'été 1985, Morin, qui compte déjà près de 150 matchs professionnels malgré ses 23 ans, rejoint l'ambitieux RC Paris de Jean-Luc Lagardère, qui cherche également à retourner en D1[7]. Objectif rempli, le club parisien étant sacré champion de France de D2. Morin effectue une saison moyenne, avec 26 matchs de championnat disputés, mais pour 16 titularisations seulement[2]. En même temps que le Racing, Morin monte en D1... mais pour y rejoindre le FC Sochaux-Montbéliard.
En Franche-Comté, Philippe Morin forme une paire d'attaque efficace avec l'international Stéphane Paille[8]. La première saison se solde par une descente en D2, mais la seconde sera marquée par un bel exploit des Francs-Comtois. Vice-champions de France de D2, les Sochaliens parviennent en finale de la Coupe de France après avoir éliminé pas moins de quatre formations de Division 1[8], soit une à chaque tour depuis les seizièmes de finale[9]. Au Parc des Princes, c'est une cinquième formation de D1, le FC Metz, qui met fin au rêve sochalien au terme de l'épreuve des tirs au but (1 - 1 a.p., 4 - 5 t.a.b.)[10].
De retour en D1 après cette aventure, Morin verra son temps de jeu diminuer régulièrement jusqu'à ne plus jouer que deux matchs en 1990-1991[2]. À cette date, il termine sa carrière professionnelle en jouant une ultime saison de D2 à Guingamp, dans son département natal.
Palmarès
- Champion de France de Division 2 en 1983 avec le Stade rennais et en 1986 avec le RC Paris
- Finaliste de la Coupe de France en 1988 avec le FC Sochaux
- Vice-champion de France de Division 2 en 1988 avec le FC Sochaux
Notes et références
- Claude Loire, Le Stade rennais, fleuron du football breton 1901-1991, Éditions Apogée, 1994, p. 467
- Fiche de Philippe Morin sur Footballdatabase.eu
- Claude Loire, op. cit., p. 393
- Claude Loire, op. cit., p. 398
- Claude Loire, op. cit., p. 403
- Claude Loire, op. cit., p. 407
- Historique du Racing Club de France sur Footballenfrance.fr
- La Coupe de France 1987-1988 sur Om4ever.com
- Paris Saint-Germain (3 - 1, 3 - 0), puis Montpellier (2 - 2, 1 - 0), puis Lens (2 - 2, 1 - 0) et enfin Nice (1 - 2, 2 - 0)
- Feuille de match de la finale de la Coupe de France 1987-1988 sur FFF.fr « Copie archivée » (version du 7 août 2009 sur Internet Archive)
Liens externes
- Ressource relative au sport :
- (mul) Transfermarkt