Philippe Morel

Issu d'une famille de la bourgeoisie lyonnaise, la famille Morel-Journel, active dans le commerce de la soie, Philippe Morel est le deuxième des trois fils de Tom Morel et Marie-Germaine Lamy, tous deux résistants. Son frère ainé, Robert (1939-1961), lieutenant d'infanterie meurt accidentellement d'un tir d'arme à feu en Algérie à 22 ans[2] (déclaré « mort pour la France ») tandis que son frère benjamin, François (1941-1944) meurt en bas âge.

Philippe Morel sort de l'école navale en 1960. Au cours de sa carrière, il obtient quatre commandements à la mer — deux sous-marins dont le Morse (S 638)[3] de la classe Narval et deux bâtiments de surface dont la frégate Duquesne[4] — puis est nommé préfet maritime adjoint de la 2^e région maritime à Brest puis commandant du groupe d'action sous-marine de Brest[5]. Il termine sa carrière comme préfet maritime pour la Méditerranée[1].

Il est le président de l'Association des familles des compagnons de la Libération et vice-président de l'association des Glières.

L'amiral Morel prend ensuite sa retraite à Crémieu, dans le nord de l'Isère, berceau de sa famille paternelle où il va vivre les dix dernières années de sa vie. Il meurt subitement en juin 2010, à 69 ans, laissant sept enfants et trente quatre petits-enfants[6]. Il est inhumé à Annecy[7].

• Officier de la Légion d'honneur[1]
• Commandeur de l'ordre national du Mérite
• Croix de la Valeur militaire
• Médaille d'Outre-Mer