Philippe Habert (politologue)

Philippe Habert naît dans une famille modeste[1]. Il étudie à l'Institut d'études politiques de Paris, dont il est diplômé en 1984. Il obtient ensuite un diplôme d'études supérieures en études politiques au sein de l'institut, en 1986[2].

Il obtient le titre de docteur en science politique pour une thèse dirigée par Alain Lancelot sur le « Le nouvel électeur français »[2].

Philippe Habert est nommé maître de conférence à l'Institut d'études politiques de Paris. Il fait partie du petit groupe dirigeant rassemblé par le directeur Alain Lancelot, aux côtés de Richard Descoings, Dominique Reynié, Laurence Parisot[3].

Philippe Habert était également directeur des études politiques du journal Le Figaro et consultant à TF1.

Le 12 septembre 1992, il épouse à la mairie du 5^e arrondissement de Paris, Claude Chirac, la fille cadette, également sa conseillère de communication, du maire de Paris, ancien Premier ministre et futur président de la République, Jacques Chirac. C'est par l'intermédiaire de son conseiller Pierre Charon qu'il rencontra Habert. Claude Chirac avait choisi comme témoins Nicolas Sarkozy et Jean-Michel Goudard[4].

La relation du couple devint vite tumultueuse à la suite d'une déclaration en direct à la télévision, le 4 janvier 1993, lorsqu'Habert critique Édouard Balladur, allié de son beau-père, Claude Chirac désavouant alors publiquement ces propos[5].

Le 5 avril 1993, il est retrouvé mort à son domicile parisien situé dans le 3^e arrondissement de Paris. Les circonstances de sa mort sont attribuées après autopsie à un empoisonnement. Il pourrait s'agir d'un suicide ou d'un accident par absorption de médicaments[5] - [6]. Sa mère affirme que son fils ne s'est pas suicidé[7].

Il est inhumé au cimetière parisien de Pantin (10^e division).