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Philippe Bouyer

Philippe Bouyer, né en 1969, est un physicien français, directeur de recherche au CNRS et directeur délégué de l’Institut d’Optique Graduate School en Aquitaine (Talence, France).

Philippe Bouyer
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Institut d'optique Graduate School (maîtrise (en)) (-)
Université Paris-Sud (doctorat) (-)
Activité
Physicien (depuis )
Autres informations
A travaillé pour
Laboratoire Photonique, Numérique et Nanosciences (d) (depuis le )
Université Stanford ( - )
Laboratoire Charles Fabry (d) ( - )
Université Stanford ( - )
Site web
Distinctions
Liste détaillée
Grand prix Jacques-Herbrand ()
Prix Fabry - de Gramont (d) ()
Prix Jean Jerphagnon (d) ()
Grand Prix Scientifique Louis D. ()

Biographie

Philippe Bouyer a obtenu son doctorat au laboratoire Kastler Brossel de l'Ecole Normale Supérieure en 1995 sous la direction de Christophe Salomon.

En 1995, il s'engage dans un séjour post-doctoral à l'université de Stanford, où il développe sous la direction de Mark Kasevich les premières expériences de capteurs inertiels (gyromètres, gradiomètres) à base d'ondes de matière.

Il rejoint le CNRS et l’Institut d'optique Graduate School en 1996. Au sein du groupe d'Optique Atomique fondé par Alain Aspect, il travaille en particulier sur les condensats de Bose-Einstein, les lasers à atomes et la localisation d’Anderson avec des atomes froids[1]. En parallèle, il développe avec Christian Bordé, une équipe de chercheurs du laboratoire SYRTE et la société SAGEM la première centrale inertielle à atomes refroidis par laser[2].

En 2011, après un nouveau séjour à l'université de Stanford, Philippe Bouyer participe au lancement de l'antenne Aquitaine de l'Institut d'Optique Graduate School, au sein de l'Institut d'Optique d'Aquitaine[3]. Il est aujourd'hui directeur délégué pour cette antenne, et directeur depuis sa création du Laboratoire Photonique, Numérique et Nanosciences.

Il a monté en Nouvelle Aquitaine un nouveau groupe de recherche[4] qui s'intéresse aux simulateurs quantiques à atomes ultra-froids et au développement d'interféromètres atomiques destinés à tester la relativité générale en microgravité[5] ou à détecter des champs de gravité et des ondes gravitationnelles avec une antenne souterraine[6].

Il fonde en 2011, avec Arnaud Landragin et Bruno Desruelle, l'entreprise MUQUANS[7].

Il lance en 2015 avec la société iXBlue le laboratoire commun sur les capteurs quantiques pour la navigation inertielle IXAtom[8].

Il est récipiendaire du grand prix scientifique Louis D. 2012 de l'Institut de France[9], membre et Fellow 2015[10] de l'American Physical Society, et senior member de l'Optical Society of America.

Notes et références

  1. (en) « 2Physics: Anderson Localization of Matter-Waves » (consulté le )
  2. (en) B. Canuel, F. Leduc, D. Holleville et A. Gauguet, « Six-Axis Inertial Sensor Using Cold-Atom Interferometry », Physical Review Letters, vol. 97, no 1,‎ , p. 010402 (ISSN 0031-9007 et 1079-7114, DOI 10.1103/PhysRevLett.97.010402, lire en ligne, consulté le )
  3. « L'institut d'optique d'Aquitaine : un site unique en France », sur France 3 Nouvelle-Aquitaine (consulté le )
  4. « CAB | Cold Atoms in Bordeaux », sur coldatomsbordeaux (consulté le )
  5. (en) « Developing more accurate cold atom accelerometers », sur phys.org (consulté le )
  6. (en-US) « MIGA - First Laser-based Atom Interferometer for Gravitational Wave Detection - Equipex, ANR France », sur miga-project (consulté le )
  7. « La start-up MUQUANS lève 1,7 M€ auprès d’AQUITI Gestion, IRDInov et ACE Management », sur AQUITI GESTION (consulté le )
  8. « iXAtom, LP2N and iXblue Cold Atoms joint laboratory, iXblue laboratory », sur photonics.ixblue.com (consulté le )
  9. « Philippe Bouyer », sur Institut de France. Grands Prix des Fondations, (consulté le )
  10. Institut d'Optique Graduate School ParisTech, « Philippe Bouyer élu Fellow de l'American Physical Society », sur paristech.fr, (consulté le )

Liens externes

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