Philippe Azoury
Philippe Azoury, né le [1] en France, est un journaliste et critique de cinéma français[2].
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Activités | |
RĂ©dacteur Ă |
A travaillé pour |
---|
Éléments biographiques
Collaborateur des Cahiers du cinéma entre 1998 et 2003, Philippe Azoury a également signé des textes pour Libération, Les Inrockuptibles, Vogue Paris[2]. Mais aussi à la revue semestrielle Capricci consacrée au cinéma[3]. Il a été jusqu'en 2014 grand reporter pour Obsession, le supplément culturel du Nouvel Observateur[2], puis devient rédacteur en chef des pages culture à l'hebdomadaire Grazia, et de l'édition « Grazia Daily Cannes » qui accompagne le festival de Cannes. En 2019, il devient rédacteur en chef culture du magazine Vanity Fair, désormais dirigé par Joseph Ghosn.
Il est l'auteur de plusieurs livres d'entretiens et monographies de cinéastes, et est sans doute un écrivain passionné par le cinéma, la musique, la photographie, autant qu'un journaliste[4].
En 2003, le prix Philippe Arnaud-Cinémathèque française a été décerné conjointement à Philippe Azoury et Jean-Marc Lalanne pour leur ouvrage consacré à Jean Cocteau : Cocteau et le cinéma : désordres (éd. Les Cahiers du cinéma/Centre Georges-Pompidou). La remise du prix s'est faite à lors du 12e Salon du livre de cinéma, des mains de l'actrice Amira Casar. Ce prix distingue un ouvrage de cinéma « faisant preuve d'une pensée audacieuse et originale »[5].
Controverse
Dans une critique cinématographique du film Million Dollar Baby pour le journal Libération, publiée le [6], il confond le logo de la société de production, Lakeshore Entertainment, avec le premier plan du film, jetant un doute sur le sérieux de son travail et de sa méthode. Cette bourde est confirmée par Libération dans sa rubrique CheckNews du [7].
Bibliographie
- Jean-Marc Lalanne (coauteur), FantĂ´mas, style moderne, Paris, Centre Pompidou/Yellow Now, , 116 p. (ISBN 2-84426-121-3)
- Jean-Marc Lalanne (coauteur), Cocteau et le cinéma : Désordres, Paris, Cahiers du cinéma/Centre Pompidou, , 191 p. (ISBN 2-86642-362-3)[8]
- (en) Antoine d'Agata (photographies), Stigma, Marseille, Éditions Images en Manœuvre, , 64 p. (ISBN 2-84995-009-2)
- Antoine de Baecque (dir.), Le dictionnaire Eustache, Paris, Éditions Léo Scheer, , 105 p. (ISBN 978-2-918040-23-1)
- À Werner Schroeter, qui n'avait pas peur de la mort, Paris, Capricci, , 327 p. (ISBN 978-2-7561-0270-2)
- Géographies, entretiens avec Charles de Meaux, Paris, Éditions Manuella, , 164 p. (ISBN 978-2-917217-10-8)
- Un morceau de ton rêve : Underground Paris-Madrid 1966-1995, entretiens avec Adolfo Arrieta, Paris, Capricci, coll. « La Première collection », , 136 p. (ISBN 978-2-918040-54-5)
- Philippe Garrel, en substance, Paris, Capricci, , 254 p. (ISBN 978-2-918040-68-2)[9] - [10]
- The Velvet Underground, avec Joseph Ghosn (coauteur), Actes Sud, , 180 p. (ISBN 978-2-330-06052-7)
- Jim Jarmusch, une autre allure, Paris, Capricci, , 112 p. (ISBN 979 10 239 0130 6)
Notes et références
- Azoury, Philippe (1971-....), « BnF Catalogue général », sur catalogue.bnf.fr, 60926-frfre (consulté le )
- « Biographie Philippe Azoury », sur leclat.org (consulté le ).
- Isabelle Regnier, « La revue « Capricci », dernier avatar d'une aventure cinéphilique », Le Monde,‎ (lire en ligne).
- Renaud Monfourny, « Philippe Azoury », Les Inrocks,‎ (lire en ligne).
- « Les gens du Monde », Le Monde,‎ (lire en ligne).
- Philippe Azoury, « De gong et de glas », Libération,‎ (lire en ligne).
- Robin Andraca, « Libé a-t-il vraiment encensé la première scène de «Million Dollar Baby» alors qu'il s'agissait du logo du producteur? », Libération,‎ (lire en ligne).
- « Cocteau et le cinéma, le livre de Philippe Azoury et Jean-Marc Lalanne », sur le site objectif-cinema.com.
- « Livres, le Top Ten du Elle. « Philippe Garrel en substance », de Philippe Azoury », Elle,‎ (lire en ligne).
- Jacques Morice, « Le cinéma à vif de Philippe Garrel », Télérama,‎ (lire en ligne).