Petite Suite (Roussel)
La Petite Suite pour orchestre, op. 39, est une suite orchestrale d'Albert Roussel. Composée en 1929, elle fut créée le par l'Orchestre des concerts Straram dirigé par Walther Straram.
Petite Suite opus 39 (L 50) | |
Genre | Suite pour orchestre |
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Nb. de mouvements | 3 |
Musique | Albert Roussel |
Effectif | Orchestre symphonique |
Durée approximative | 11 minutes |
Dates de composition | |
DĂ©dicataire | Walther Straram |
Création | Paris, théâtre des Champs-Élysées |
Interprètes | Concerts Straram, Walther Straram (dir.) |
Présentation
La Petite Suite est composée entre janvier et juin 1929[1]. À l'image du Concert pour petit orchestre, l’œuvre est créée aux Concerts Straram[1], le dans son intégralité, au théâtre des Champs-Élysées, avec Walther Straram à la tête de son orchestre[2]. Auparavant, les premier et dernier mouvements avaient déjà été donnés, le par les mêmes interprètes lors d'un festival Roussel[3].
Analyse
La Petite Suite pour orchestre est composée de trois mouvements[1] :
- Aubade (Allegretto comodo) ; mouvement dédié à Mme Henry Le Bœuf[3], « alliant le grotesque d'un déhanchement en
et la distinction de chants d'oiseaux saluant le jour[4] ». - Pastorale (Andante) ; mouvement daté Vasterival, juin 1929, et dédié à Mme Kristoffer Nyrop[3], qui met en valeur le hautbois en « évoquant les fêtes galantes de l'époque rococo[4] ».
- Mascarade (Allegro con spirito) ; mouvement daté Paris, , et dédié à Mme Jules Destrée[3], très coloré, du fait notamment de son « importante section de percussions parodiant la gouaille des fêtes foraines[4] ».
L'instrumentation de la pièce comprend deux flûtes (dont une jouant piccolo), deux hautbois, deux clarinettes, deux bassons, deux cors en fa, deux trompettes en ut, timbales, triangle, grosse caisse, cymbales, tambour de basque, tambour, castagnettes, et cordes[3].
L'exécution de l'œuvre dure en moyenne onze minutes[5].
Le Concert porte le numéro d'opus 39 et, dans le catalogue des œuvres du compositeur établi par la musicologue Nicole Labelle, le numéro L 50[6].
Discographie
- Albert Roussel Edition, CD 6, par l'Orchestre national de l'O.R.T.F., Jean Martinon (dir.), Erato 0190295489168, 2019[7].
- avec la Symphonie no 4, par l'Orchestre national royal d'Écosse, Stéphane Denève (dir.), Naxos 8.572135, 2010[8].
Références
- Tranchefort 1996, p. 659.
- Top 2016, p. 130.
- Labelle 1992, p. 82.
- Top 2016, p. 129.
- Tranchefort 1996, p. 660.
- Labelle 1992, p. 81.
- Pierre Jean Tribot, « Albert Roussel, le coffret aux trésors », sur Crescendo Magazine,
- Nick Barnard, « ROUSSEL Symphony 4 - Naxos 8.572135 [NB]: Classical Music Reviews - May 2010 MusicWeb-International », sur www.musicweb-international.com,
Bibliographie
- Nicole Labelle, Catalogue raisonné de l'œuvre d'Albert Roussel, Louvain-la-Neuve, Département d'archéologie et d'histoire de l'art, Collège Érasme, coll. « Publications d'histoire de l'art et d'archéologie de l'Université catholique de Louvain » (no 78), , 159 p.
- Damien Top, Albert Roussel, Paris, Bleu nuit éditeur, coll. « Horizons » (no 53), , 176 p. (ISBN 978-2-35884-062-0).
- François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique symphonique, Paris, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », (1re éd. 1986), 896 p. (ISBN 2-213-01638-0).
Liens externes
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