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Persicaire

Persicaria

Les persicaires (genre Persicaria) regroupent des plantes herbacées de la famille des Polygonacées, poussant à l'état sauvage. De nombreuses espèces de ce genre, souvent appelées renouées, étaient précédemment classées dans le genre Polygonum mais le genre Persicaria fut ensuite dissocié du genre Polygonum.

La Renouée persicaire (Persicaria maculosa auparavant Polygonum persicaria), adventice très courante, est une des espèces les plus connues.

En France, la Renouée perfoliée (Persicaria perfoliata (L.) H.Gross, 1913) est légalement inscrite sur la liste annexe de l'Arrêté du relatif aux espèces végétales exotiques envahissantes sur le territoire métropolitain[1].

Étymologie

L'étymologie grecque du genre Polygonum nous éclaire sur sa morphologie : "Poly" (plusieurs) et "gonu" (genoux, d'où "gônia", angle) désigne les nombreuses articulations qui figurent sur les plantes de ce genre (et celles de la famille des Polygonacées). Le nom vernaculaire Renouée évoque également ces tiges présentant des « nœuds » renflés. Persicaire fait référence à la Renouée persicaire (Polygonum persicaria) ainsi nommée, car ses feuilles allongées et aiguës ressemblent à celles du pêcher (persicaria en latin)[2].

Taxonomie

Le genre compte 100 à 150 espèces parmi lesquelles :

  • Persicaria affinis (Polygonum affine)
  • Persicaria alata (Polygonum alatum)
  • Persicaria alpina (Polygonum alpinum)
  • Persicaria amphibia (Polygonum amphibium), la RenouĂ©e amphibie
  • Persicaria amplexicaulis (Polygonum amplexicaule) - syn. Bistorta amplexicaulis
  • Persicaria arifolia
  • Persicaria attenuata
  • Persicaria bicornis
  • Persicaria bungeana
  • Persicaria campanulata (Polygonum campanulatum)
  • Persicaria capitata (Polygonum capitatum)
  • Persicaria careyi
  • Persicaria chinensis
  • Persicaria decipiens
  • Persicaria dichotoma
  • Persicaria elatior
  • Persicaria extremiorientalis
  • Persicaria filiformis
  • Persicaria glabra
  • Persicaria glacialis
  • Persicaria hirsuta
  • Persicaria hydropiper (Polygonum hydropiper), la RenouĂ©e Poivre d'eau
  • Persicaria hydropiperoides
  • Persicaria lapathifolia (Polygonum lapathifolium), la RenouĂ©e Ă  feuilles d'oseille
  • Persicaria longiseta (Polygonum longisetum)
  • Persicaria maculosa (Polygonum persicaria), la RenouĂ©e persicaire
  • Persicaria meisneriana
  • Persicaria microcephala (Polygonum microcephalum)
  • Persicaria milletii (Polygonum milletii)
  • Persicaria minor (Polygonum minus)
  • Persicaria mitis (Polygonum mite)
  • Persicaria mollis (Polygonum molle)
  • Persicaria nepalensis (Polygonum nepalense)
  • Persicaria odorata (Polygonum odoratum)
  • Persicaria orientalis (Polygonum orientale)
  • Persicaria pensylvanica (Polygonum pensylvanicum), la RenouĂ©e de Pennsylvanie
  • Persicaria perfoliata
  • Persicaria polymorpha
  • Persicaria posumbu
  • Persicaria praetermissa
  • Persicaria prostrata
  • Persicaria pubescens
  • Persicaria punctata (Polygonum punctatum)
  • Persicaria robustior
  • Persicaria runcinata (Polygonum runciforme)
  • Persicaria sagittata (Polygonum sagittatum)
  • Persicaria senegalensis
  • Persicaria senticosa
  • Persicaria setacea
  • Persicaria strigosa
  • Persicaria tenuicaulis (Polygonum tenuicaule)
  • Persicaria thunbergii
  • Persicaria tinctoria (Polygonum tinctorium), la RenouĂ©e des teinturiers
  • Persicaria vaccinifolia (Polygonum vaccinifolium)
  • Persicaria virginiana (Polygonum virginianum)
  • Persicaria wallichii (Polygonum wallichii)

Usages

La plupart des renouées ont été consommées (jeunes pousses, feuilles et parfois graines), particulièrement la Renouée du Japon et la Renouée des buissons. Les feuilles peuvent être farcies, les jeunes pousses se consomment crues mais sont acides (présence d'acide oxalique) et sont préférables épluchées et cuites[3].

Consommateurs

Les chenilles de papillons de nuit (hétérocères) suivants se nourrissent de renouées :

Notes et références

  1. F. Mitteault, C. Geslain-Lanéelle et P. Dehaumont, « Arrêté du 14 février 2018 relatif à la prévention de l'introduction et de la propagation des espèces végétales exotiques envahissantes sur le territoire métropolitain », JORF, vol. texte n° 11, no 0044,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. François Couplan, Les plantes et leurs noms. Histoires insolites, Quae, , p. 105
  3. François Couplan, Eva Styner, Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques, Delachaux et Niestlé, , p. 51

Liens externes

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