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Penthetria longiventris

Plecia longiventris, Plecia superba

Penthetria longiventris
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Penthetria longiventris en 1937 photo de N. Théobald.
37.2–33.9 Ma
↓

EspĂšce

† Penthetria longiventris
(Théobald, 1937)

Synonymes

  • †Plecia longiventris ThĂ©obald, 1937
  • †Plecia superba ThĂ©obald, 1937

Penthetria longiventris est une espÚce éteinte et fossile de mouches de la famille des Bibionidae (les « mouches de Saint-Marc » ou « mouches noires »).

Classification

L'espĂšce Penthetria longiventris a Ă©tĂ© publiĂ©e par Nicolas ThĂ©obald en 1937 sous le protonyme Plecia longiventris[1]. Cet holotype Ni 7 et sa contre empreinte Ni 3, de l'Ăšre CĂ©nozoĂŻque, et de l'Ă©poque ÉocĂšne (37,2 Ă  33,9 Ma) faisait partie de la collection du musĂ©um de Nimes[note 1] et vient du lieu-dit Les Fumades, dans la formation de CĂ©las, dans le Gard[2].

Il a aussi un cotype C 74 de la collection du Muséum d'histoire naturelle de Marseille et venant de la formation de Célas dans le Gard[2].

Reclassement

Cette espÚce a initialement été classée dans le genre Plecia . Elle a été reclassée en 2017 par J. Skartveit et A. Nel[3] dans le genre Penthetria.

Selon les synonymes actuellement référencés dans Paleobiology Database, il a aussi plusieurs autres paratypes concernant Plecia superba : C 72, C 73 et C 10 venant du Muséum de Marseille et du gisement de Célas[1] - [4].

Description

CaractĂšres

Diagnose de Nicolas Théobald en 1937[5] - [note 2] :

« Bel insecte. TĂȘte et thorax noirs. Abdomen brun, pattes brunes, ailes jaune-clair. TĂȘte arrondie ; deux antennes cylindriques, se rĂ©trĂ©cissant lĂ©gĂšrement vers l'extrĂ©mitĂ© ; une dizaine d'articles courts et finement poilus, le dernier article un peu plus long que les prĂ©cĂ©dents. Thorax ovale ; suture noto-pleurale trĂšs marquĂ©e, longitudinale ; les deux sutures sont parallĂšles et se rĂ©unissent Ă  l'arriĂšre par une suture transversale, formant ainsi une dĂ©pression en V. Pattes grĂȘles, finement velues, cuisse lĂ©gĂšrement renflĂ©e, tibias fins et longs avec Ă©peron Ă  l'extrĂ©mitĂ©, un Ă©peron Ă  la patte antĂ©rieure, deux Ă©perons aux autres ; tarses Ă  cinq articles dont le premier est le plus long, le dernier porte deux griffes. Ailes allongĂ©es, dĂ©passant l'abdomen ; C marginale, s'Ă©tendant jusqu'au sommet de l'aile ; Sc parallĂšle Ă  C, accolĂ©e Ă  R, se termine dans C vers le tiers externe de l'aile ; R se rattache Ă  C au delĂ  du tiers externe, Rs se dĂ©tache de la prĂ©cĂ©dente vers le tiers interne, concave vers l'arriĂšre, se dirige vers le sommet de l'aile, Ă©met une branche antĂ©rieure flĂ©chie et se raccordant Ă  C; M divisĂ©e en deux branches, la branche antĂ©rieure se relie Ă  Rs par une nervure transversale, formant une cellule RM fermĂ©e ; Cu sort de la base de l'aile, reliĂ©e Ă  M par une nervure transversale ; une seule A. Abdomen brun ; huit segments bien distincts ; fine pilositĂ©. Maximum de largeur au troisiĂšme segment, se rĂ©trĂ©cit progressivement vers l'arriĂšre. »[6].

Dimensions

La longueur totale du corps est de 11 mm ; la longueur de la tĂȘte mm ; la longueur du thorax 2,5 mm ; la longueur de l' abdomen 7,5 mm ; la longueur de l'aile 9,5 mm[5].

Affinités

L'Ă©chantillon Ni 7 rappelle beaucoup Plecia lugens Oustalet (R 1008 de Kleinkems), mais dans ce dernier, l'abdomen est en fuseau, alors que celui-ci a plutĂŽt la forme d'un cĂŽne de sapin[7].

Biologie

Selon Nicolas Théobald, les Bibionidés sont le genre dominant de la faune entomologique du Sannoisien du Gard. Ces diptÚres floricoles qui vivent sur des ßlots herbeux d'un lac aux eaux calmes et peu profondes ont des larves aquatiques[8]. Toutefois, la disposition variée des couches sédimentaires indique des crues périodiques[9]. L'ensemble a un caractÚre méditerranéen à affinités subtropicales trÚs prononcées[10]. Le climat est semblable au climat actuel des Indes orientales et du sud de la Chine[11].

Galerie

  • EspĂšces fossiles Penthetria longiventris (et P. superba) en 1937 selon N. ThĂ©obald, Insectes du Sannoisien du Gard.
  • Plecia longiventris femelle cotype Ă©ch. C74 p.133 pl. XI.
    Penthetria longiventris femelle cotype Ă©ch. C74 p.133 pl. XI.
  • Plecia longiventris femelle holotype Ă©ch. Ni7 p.133 pl. II aile et antenne.
    Penthetria longiventris femelle holotype Ă©ch. Ni7 p.133 pl. II - Aile et antenne.
  • Plecia superba femelle cotype Ă©ch. I p.135 pl. XI Inst. GĂ©ol. Lyon.
    Plecia superba femelle cotype Ă©ch. I p.135 pl. XI Inst. GĂ©ol. Lyon.
  • Plecia superba femelle holotype Ă©ch. C72 p.134 pl. II CĂ©las.
    Plecia superba femelle holotype Ă©ch. C72 p.134 pl. II CĂ©las.

Bibliographie

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Publication originale

  • [1937] Nicolas ThĂ©obald, « Les insectes fossiles des terrains oligocĂšnes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la SociĂ©tĂ© des Sciences de Nancy et MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Selon la ThĂšse de 1937
  2. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait ĂȘtre en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisĂ©e en anglais.

Références taxonomiques

Références

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