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Paulin de Barral

Pierre François Paulin, comte de Barral (Paris (Saint-Sulpice), - ) est le fils de Jean-Baptiste de Barral, seigneur d'Allevard marquis de La Bâtie d'Allevard et, jusqu'en 1775, marquis de Montferrat, réputé en son temps pour son avarice, et de Marie-Antoinette de Chaumont-Quitry, sœur de madame d'Amblimont et cousine par alliance de Madame de Pompadour.

Paulin de Barral
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
[1] (à 76 ans)
Nationalité

Biographie

Paulin, filleul du cardinal Pierre Guérin de Tencin, mousquetaire du Roi, est exilé de la cour de Versailles à la suite d'un scandale qu'il y a commis, et se réfugie dans ses terres dauphinoises, où il devient maître de forges. Selon Stendhal « il mettait sa gloire à être l'amant de toutes les filles du pays. »[2].

À la sortie des Liaisons dangereuses en 1782, sa première épouse, Marie Séraphine Guillaud de la Motte, dame de Jaligny en Bourbonnais, obtient une séparation de corps et de biens pour « débauches » de son mari. Chambellan du roi Jérôme de Westphalie et cousin de l'impératrice Joséphine, Paulin, libertin fameux, colonel de Dragons, aurait en effet servi de modèle, parmi d'autres, à son parent, Choderlos de Laclos, pour le personnage du vicomte de Valmont. Sa seconde épouse, née Le Roy de Mondreville, dite « la Belle Zoé », dame d'atours de la princesse Pauline Borghese, maîtresse d'Achille Tourteau de Septeuil, dont elle a deux enfants adultérins du vivant de son mari, aurait été exilée en 1807 à Allevard pour n'avoir pas cédé aux sollicitations de Napoléon.

De sa seconde épouse, Paulin aura un fils, le général Napoléon Paul de Barral, tué en Algérie.

Récapitulatifs

Titre

Armoiries

Image Armoiries
Armes du baron Barral et de l'Empire

Écartelé au premier d'or à trois cuirasses de sable rehaussées du champ, au deuxième des barons officiers des maisons des princes de notre famille, au troisième burelé d'argent et de gueules de huit pièces, au quatrième d'azur à trois léopards d'or l'un sur l'autre ; armés et lampassés de gueules, sur le tout de gueules à trois bandes d'argent[3].

Notes

  1. Notice de la BnF
  2. Stendhal, Mémoires d'un touriste, « Grenoble, le 18 août [1837], à onze heures du soir ».
  3. Archives nationales BB/29/967, p. 157.

Bibliographie

  • Georges Salamand, Paulin de Barral, libertin dauphinois : un débauché à la veille de la Révolution française, Grenoble, La pensée sauvage, 1989.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Georges Salamand : Paulin de Barral, libertin dauphinois, La Pensée Sauvage, 1989
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