Paul Masson (homme politique)
Paul Masson, né le à Ussel (Corrèze) et mort le dans le 14e arrondissement de Paris[1], est un homme politique français[2].
Paul Masson | |
Fonctions | |
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SĂ©nateur du Loiret | |
– (18 ans et 5 jours) |
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Élection | 25 septembre 1983 |
RĂ©Ă©lection | 27 septembre 1992 |
Groupe politique | RPR |
1er Vice-président du Conseil régional du Centre Président du groupe RPR | |
– (11 ans, 11 mois et 22 jours) |
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Élection | 16 mars 1986 |
Président | Maurice Dousset |
Successeur | Jean Germain |
Maire d'Estouy | |
– (21 ans, 11 mois et 23 jours) |
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Élection | 20 mars 1977 |
Successeur | Anne-Jacques de Bouville |
Biographie | |
Nom de naissance | Paul Jean Marie Masson |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ussel (Corrèze, France) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Paris 14e |
Nationalité | Française |
Profession | Haut fonctionnaire |
Biographie
Carrière professionnelle
Après avoir été breveté de l'école nationale de la France d'outre-mer, Paul Masson entame une carrière de haut fonctionnaire. Il est d'abord administrateur en Afrique de l'Ouest française, puis directeur de cabinet de différents ministres – dont notamment le ministre de la Défense Michel Debré en 1972-1973. Il est préfet du Lot en 1971-1972, préfet de la région Centre, préfet du Loiret de 1973 à 1976 et préfet de la région Aquitaine, préfet de la Gironde de 1976 à 1978.
Carrière politique
Paul Masson entame sa carrière politique en étant élu maire d'Estouy en 1979.
Bénéficiant de son parcours préfectoral et de son mandat municipal, Paul Masson est élu sénateur du Loiret lors des élections sénatoriales françaises de 1983 dès le 1er tour avec 75 % des voix.
Dès 1986, Paul Masson est élu conseiller régional du Centre. Réélu en 1992, il est le 1er vice-président du Conseil régional aux côtés de son président Maurice Dousset. Paul Masson ayant regretté de ne pas être choisi comme président du Conseil, les relations entre les deux hommes resteront mitigées. Il est président du groupe RPR, qui sera majoritaire au sein de la majorité régionale.
En 1996, il crée le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais qu'il préside jusqu'en 2001.
En 1998, il choisit de ne pas se représenter à un nouveau mandat de conseiller régional. Il réussit néanmoins à soutenir la candidature de sa collaboratrice parlementaire Monique Bévière afin que celle-ci soit élue conseillère régionale, ce qui sera le cas. C'est également cette dernière qui lui succédera à la tête du Pays Beauce Gâtinais en Pithiverais.
En 2001, il n'est pas candidat à un nouveau mandat sénatorial. Il aurait souhaité que Monique Bévière lui succède également à cette dernière fonction, ce qu'il n'a pas réussi à rendre possible[3].
DĂ©tail des fonctions et des mandats
Mandats coloniaux
- 1948 – 1955 : Administrateur adjoint
- dans les France d'outre-mer
- Ă Niamey au Niger
- en Haute-Volta
- au Soudan français
- 1954 – 1957 : Administrateur en Chef
- 1957 – 1958 : Secrétaire général de la Guinée
- 1959 – 1960 : Haut commissaire auprès de la République de Haute-Volta[2]
Haut fonctionnaire
- – : Préfet du Lot
- – : Directeur de Cabinet civil et militaire du ministre de la défense nationale, de Michel Debré
- – : Préfet de la région Centre et du Loiret
- – : Préfet de la région Aquitaine et de la Gironde
- – : Directeur de Cabinet du ministre de la défense, de Yvon Bourges[2]
Mandat parlementaire
- - : SĂ©nateur du Loiret
DĂ©corations
- Commandeur de la LĂ©gion d'honneur Il est fait chevalier le , officier le puis commandeur le [2].
Notes et références
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- « FRAN_IR_001514 - Salle des inventaires virtuelle », sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
- http://orleans.blogs.liberation.fr/2010/02/23/paul-masson-le-prefet-des-colonies/