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Paul Le Breton

Paul-Anselme Le Breton est un homme politique français né le à Laval (Mayenne) et décédé le à Laval, dans son château de Sainte-Melaine[1].

Paul Le Breton
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  82 ans)
Laval
Nationalité
Activité

Biographie

Origine

Il fréquente les cours du Lycée de Laval dont il est un des plus brillants éleèves[2]. Ses études littéraires terminées, il étudie le droit où il fera carrière[1].

En 1861, il épouse sa cousine Melle Poupard-Duplessis, fille de Ambroise Poupard-Duplessis, ancien député et vient se fixer définitivement à Saint-Melaine à Laval. Il a de cette union 3 filles[3] et un fils[1].

Agriculture

Propriétaire terrien, il s’est occupé des questions agricoles[4] (très jeune, il fut nommé secrétaire du Comice agricole de Laval, qu'il dirigea par la suite).

Il est président de l' Association des Agriculteurs libres de la Mayenne, qu'il fonde en 1869 pour établir un lien commun entre tous les agriculteurs du département.

Ses Etudes sur le Métayage ont été, de la part de la Société des agriculteurs de France, l’objet de la plus haute récompense[5]. Il fera partie du conseil de la Société des agriculteurs de France[6]. Participant à de nombreux congrès ou comices agricoles, il est à l'origine de la création départementale du Herd-Book, pour la race de cheval, et au Stub-Book utilisée pour les bovins de la race Maine-Anjou[7]. Il a été aussi président du Syndicat pomologique de France[7].

Education

A Laval, il est secrétaire du Comité d’Enseignement et de Défense religieuse, où par ses avis, il contribue à soutenir l’Enseignement congréganiste[8]. Il apporte conseils et soutien à l'Association des catholiques de la Mayenne dont le but est de soutenir les intérêts catholiques dans le département.

Il est pendant de nombreuses années membre du conseil de la Société générale d'éducation et d'enseignement (SGEE), dirigée par le colonel Prosper Keller[1]qui milita d'abord pour la liberté de l'enseignement ; et qui contribua à la création des « associations des pères de famille », qui connaissent à partir de 1905 un élan certain, prémices encourageantes d'un développement qui s'épanouira après la guerre, et qui deviendront les Associations familiales catholiques (AFC). Il est aussi membre du Comité catholique de la défense religieuse de Paris et de beaucoup d'autres groupements catholiques de moindre importance[1].

Après la Loi du 7 juillet 1904 Loi Combes, il fonde l'Association de l'enseignement chrétien de la Mayenne afin de subvenir et d'aider le clergé sécularisé avec la permission de leurs supérieurs ecclésiastiques à pouvoir enseigner, et en extension l'organisation[9] de l'enseignement catholique en Mayenne (immeubles, dons, etc)..

Religion

Paul Le Breton est aussi conseil de fabrique, puis conseiller paroissial de l'église Saint-Vénérand de Laval. Il participe aux différentes fêtes religieuses. Il participe à la Querelle des Inventaires lors de l'inventaire de l'église le 9 février 1906[1].

Carrière politique

Il est l'apôtre le plus écouté des principes monarchistes dans ce département. Proche du Duc d'Orléans, il est chargé officiellement de représenter sa politique dans 10 départements en temps que délégué régional (section Nord-Ouest). Il assiste à Vienne à son mariage.

Lorsque que se dessine les débuts de l' Action française, il en devient un des plus influents propagateurs[1].

La Presse

Son influence s'exerce par l'intermédiaire de l'hebdomadaire le Courrier du Maine, dont il est propriétaire et qui a le plus fort tirage du département. Il a aussi écrit quelques articles pour la Gazette de France sur les tarifs douaniers.

L'Assemblée

Il est élu aux Élections sénatoriales de 1888 sénateur monarchiste de la Mayenne. Il est battu aux Élections sénatoriales de 1897 par les candidats républicains.

Aux Élections sénatoriales de 1907, suite au décès d'Étienne Albert Duboys Fresney, il est réélu en 1907. Il siège jusqu'à sa mort en 1915.

Il s'occupe surtout de questions agricoles, jusqu'en dehors du Parlement. Il participe à beaucoup de débats et monte fréquemment à la tribune. Il défendit la liberté d'enseignement et les questions financières[6]

Notes et références

  1. Le Courrier du Maine, 3 octobre 1915.
  2. Il obtient en 1851 le prix d'honneur de réthorique, et en 1852 celui de philosophie. Récompenses décernées au Concours général.
  3. L'aînée décédera dans son jeune âge.
  4. Inspirant des pétitions pour le relèvement des droits sur les blés et les bestiaux; rédigeant les cahiers de l’agriculture, et s’efforçant de favoriser l’amélioration dans le departement des ra ces bovine et chevaline.
  5. La Gazette de Château-Gontier, 1er janvier 1888
  6. Le Courrier du Maine, 26 septembre 1915.
  7. Le Courrier du Maine, 1er octobre 1915.
  8. La Gazette de Château-Gontier, 1 janvier 1888
  9. Cette organisation sera citée avec exemple au Congrès de la Société d'éducation et d'enseignement (SGEE) en 1909.

Sources

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