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Paul Bonaldi

Paul Bonaldi (Castiglione, - Marseille, ) est un militaire français Compagnon de la Libération. Soldat des troupes coloniales en poste en Afrique au début de la Seconde Guerre mondiale, il décide de se rallier à la France libre et participe au sein de la 2e division blindée aux combats d'Afrique du nord, de France et d'Allemagne.

Biographie

Jeunesse et engagement

Paul Bonaldi naît le à Castiglione, alors dans le département de Corse[1]. Fils d'officier, il décide de s'engager après avoir passé son bac et entre le dans les troupes coloniales[2]. Après plusieurs affectations, il est muté au Tchad en [3].

Seconde Guerre mondiale

Il est toujours en poste en Afrique en juin 1940 lorsqu'il entend l'appel du général de Gaulle[1]. Refusant l'armistice, il décide de s'engager dans les forces françaises libres le lorsque le Tchad choisit de se ranger du côté de la France libre[3]. Au sein de la colonne "Leclerc", il est affecté au régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST) avec lequel il prend part à la bataille de Koufra en 1941, puis de 1942 à 1943, aux campagnes du Fezzan et de Tripolitaine en Libye[2]. Il participe ensuite à la campagne de Tunisie au cours de laquelle il est cité pour avoir efficacement assuré la défense de son unité contre un bombardement de stukas le [3].

En été 1943, lors de la création de la 2e division blindée (2e DB), le RTST devient régiment de marche du Tchad dans lequel Paul Bonaldi est affecté au 3e bataillon[1]. Avec la 2e DB, il est transféré en Angleterre en avril 1944 puis débarque en Normandie le mois d'août suivant[3]. Il participe à la libération de la France, de la bataille de Normandie à celle des Vosges en passant par la libération de Paris[2]. Dans l'est de la France, il s'illustre en en réalisant de nombreuses patrouilles de combat puis en remplaçant son chef de section blessé pour mener ses hommes à l'assaut du village d'Anglemont[1]. Promu aspirant et prenant définitivement la tête de sa section, il participe à la bataille d'Alsace au cours de laquelle il s'illustre à nouveau le en réduisant au silence un poste de mitrailleuse qui empêchait l'accès au village de Grussenheim[3]. Installé avec ses hommes dans le village, il parvient à repousser une contre-attaque ennemie appuyée par des chars[2]. Il suit ensuite la progression de la 2e DB en Allemagne jusqu'à Berchtesgaden[3].

Après-guerre

Terminant la guerre avec le grade de sous-lieutenant, il quitte l'armée et devient représentant de commerce puis gérant de société[1]. Paul Bonaldi meurt le à Marseille[4] où il est inhumé[3].

DĂ©corations



Références

  1. « Biographie - Ordre National de la Libération »
  2. Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2)
  3. Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2)
  4. https://deces.matchid.io/search?q=paul+bonaldi

Bibliographie

  • Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la LibĂ©ration, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
  • Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la LibĂ©ration, Elytis, , 1230 p. (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2).
  • François Marcot, Dictionnaire historique de la rĂ©sistance : RĂ©sistance intĂ©rieure et France libre, Paris, Robert Laffont, , 1187 p. (ISBN 2-221-09997-4).
  • François Broche, L'Ă©popĂ©e de la France libre : 1940-1946, Paris, Pygmalion, , 649 p. (ISBN 2-85704-633-2).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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