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Paul Antoine Dubois

Paul Antoine Dubois, né le à Paris et mort le à Verneuil-sur-Avre[1], est un médecin obstétricien français, professeur puis doyen de la Faculté de médecine de Paris. Il est l'accoucheur de l'Impératrice Eugénie.

Paul Antoine Dubois
Paul Antoine Dubois.
signature de Paul Antoine Dubois
Signature de Paul Antoine Dubois.

Biographie

Études

Dubois s’est, comme son père Antoine Dubois, distingué dans la pratique de l’obstétrique. Il a commencé ses études à Rennes, avant de revenir les terminer à Paris au lycée Napoléon[2].

En 1815, il aborde l’étude de la médecine. Bientôt après, à la suite d’un concours, il est nommé interne des hôpitaux. Reçu docteur, en janvier 1818, il est nommé chirurgien-adjoint de la maison royale de santé en 1820, puis professeur-adjoint à l’hospice de la Maternité[2].

En 1824, il obtient au concours le titre d’agrégé de chirurgie[3].

Carrière

En 1825, il remplace son père comme professeur et chirurgien en chef à l’hospice de la Maternité.

En 1834, lors du remaniement du personnel de la Faculté de médecine de Pari, il obtient, à la suite d’un concours[α 1], la première chaire de clinique d’accouchement[2] - [3]

En 1852, est nommé doyen de la Faculté de médecine de Paris, en remplacement de Pierre Honoré Bérard. Il est doyen honoraire en 1862[3].

En 1863, une défaillance de la mémoire, premier symptôme d’un trouble mental par la suite confirmé l’a contraint à prendre sa retraite[4].

Autres activités et honneurs

Nommé accoucheur de l’Impératrice Eugénie, il reçoit, après la naissance du Prince impérial en 1856, le grade de commandeur de la Légion d’honneur[2].

Membre associé de l’Académie de médecine depuis 1823, il en est membre titulaire (section chirurgie) en 1836 et le président pour l'année 1843[3].

Membre de l'Institut en 1870[3].

Travaux et publications

Il se distinguait par son habileté dans le diagnostic, sa manière claire et éloquente de donner des conférences, et une facilité particulière pour la transmission des connaissances[2].

  • Propositions sur diverses parties de l'art de guĂ©rir, Paris, 1818. Thèse de doctorat.
  • Quaenam in curanda fistula lacrymali, praestantior methodus ?, Paris, 1824. Thèse d'agrĂ©gation.
  • TraitĂ© complet de l'art des accouchements, en collaboration avec Charles Pajot, Paris, BĂ©chet, 1849-1860, deux parties en un volume[3].
  • Sur les avantages de la rĂ©union immĂ©diate des plaies après les amputations, Gazette des HĂ´pitaux.
  • L’auscultation appliquĂ©e Ă  l’étude de la grossesse, Archives de MĂ©decine.
  • Quelques dĂ©terminations instinctives du fĹ“tus humain, MĂ©moires de l'AcadĂ©mie de MĂ©decine.

Notes et références

Notes

  1. Sa thèse pour ce concours pour la chaire de Clinique d'accouchement Ă  la FacultĂ© de MĂ©decine de Paris Ă©tait : Dans les diffĂ©rents cas d'Ă©troitesse du bassin que convient-il de faire ? Paris, Locquin, 1834.

Références

  1. « Paul-Antoine Dubois (1795-1871) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  2. Le Panthéon des illustrations françaises au XIXe siècle : comprenant un portrait, une biographie et un autographe de chacun des hommes les plus marquants, t. 5, Paris, Abel Pilon, (lire en ligne).
  3. Françoise Huguet, Les professeurs de la faculté de médecine de Paris, dictionnaire biographique 1794-1939, INRP - CNRS, (ISBN 2-222-04527-4), p. 164-165.
  4. (en) George Ripley et Charles Anderson Dana, The American cyclopaedia : a popular dictionary of general knowledge, Appleton, (lire en ligne), p. 282.

Sources

Liens externes

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