Patrimoine national (Espagne)
Le Patrimoine national (en espagnol Patrimonio Nacional) est un organisme autonome qui relève du Ministère de la Présidence du gouvernement espagnol, dont la mission est la conservation des biens de l'État mis à disposition du roi d'Espagne et de la famille royale espagnole pour leur usage personnel ou pour célébrer des actes d'État ou des cérémonies officielles.
Les biens gérés au titre du Patrimoine national comprennent des palais, des parcs, des jardins, des couvents et des monastères : les sites dits royaux. Avec cette dénomination, on connait ainsi les lieux de résidence de la famille royale. Ils sont situés pour la plupart près de Madrid et ont été traditionnellement utilisés pour le repos, les loisirs, ou comme résidence d'hiver ou d'été des souverains espagnols et des espaces où sont les installations pour desservir l'ancienne Cour.
Pendant le règne d'Alphonse XIII le Patrimoine national était appelé Maison royale et Patrimoine de la Couronne d'Espagne. La Seconde République espagnole s'est emparé de ces propriétés les transformant en Patrimoine de la République par la loi du . Le régime de Franco à son tour les a dénommé Patrimoine national par la loi du . Le une nouvelle loi sur le Patrimoine national est approuvée.
Présentation
Le Patrimoine national est régi par la loi 23/1982 du de régulation du Patrimoine national[1].
Sites royaux
Palais royaux et résidences royales
- Palais royal de Madrid[2] et Jardin de Campo del Moro[2] (Madrid).
- Palais royal d'Aranjuez[2], Jardins d'Aranjuez[2] et Casa del Labrador (es)[2] (Aranjuez, Communauté de Madrid).
- Escurial ou site royal de Saint-Laurent-de-l'Escurial[2], Casita del Infante (es)[2] (San Lorenzo de El Escorial, Communauté de Madrid).
- Palais royal de la Granja de San Ildefonso[2] et Palais royal de RiofrĂo[2] (Real Sitio de San Ildefonso, Province de SĂ©govie, Castille-et-LeĂłn).
- Palais du Pardo[2], Mont du Pardo[2], Casita del PrĂncipe (es)[2] (Madrid).
- Palais de La Zarzuela[2] (Madrid).
- Palais royal de l'Almudaina[2] (Palma de Majorque, Îles Baléares).
- RĂ©sidence royale de La Mareta (es)[3] (Lanzarote, ĂŽles Canaries)
Couvents et monastères
- Monastère de l'Incarnation[4] (Madrid).
- Église del Buen Suceso (es)[4] (Madrid).
- Monastère des Déchaussées royales[4] (Madrid).
- Basilique de Nuestra Señora de Atocha (es)[4] (Madrid).
- Monastère royal de Santa Isabel (es)[4] (Madrid).
- Église et collège de Loreto[4] (Madrid).
- Abbaye de la Sainte Croix de la Valle de los CaĂdos[4] (San Lorenzo de El Escorial, CommunautĂ© de Madrid).
- Monastère royal de las Huelgas de Burgos[4] (Burgos, Castille-et-León).
- Monastère royal de Santa Clara (es)[4] (Valladolid, Castille-et-León).
- Couvent royal de San Pascual (es)[4] (Aranjuez, Communauté de Madrid).
- Collège de Doncellas Nobles (es)[4] (Tolède, Castille-La Manche).
- Monastère de Yuste[5] (Cuacos de Yuste, Province de Cáceres, Estrémadure).
Résidences du président du gouvernement espagnol
- Palais de La Moncloa (Madrid).
- Palais de Las Marismillas (Parc national de Doñana, Almonte, Andalousie).
- Réserve nationale de los Quintos de Mora (es) (Los Yébenes, Province de Tolède, Castille-La Manche).
Notes et références
- Loi 23/1982 du 16 juin 1982 de régulation du Patrimoine national
- Loi 23/1982 du 16 juin 1982 de régulation du Patrimoine national, art. 4
- Rapport d'activité 2012 du Patrimoine national
- Loi 23/1982 du 16 juin 1982 de régulation du Patrimoine national, art. 5
- Décret royal 1867/2004 du 6 septembre 2004 d'intégration au Patrimoine national du Monastère de San Jerónimo de Yuste.
Voir aussi
Sources et bibliographie
- (ca)/(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en catalan « Patrimoni Nacional » (voir la liste des auteurs) et en espagnol « Patrimonio Nacional » (voir la liste des auteurs).
- (es) « Ley 23/1982, de 16 de junio, reguladora del Patrimonio Nacional (Loi 23/1982 du 16 juin de régulation du Patrimoine national », sur www.boe.es, BOE, (consulté le )
- (es) Memoria de actividades 2012 (Rapport d'activité 2012), Madrid, Patrimonio Nacional, 104 p. (lire en ligne)
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.