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Parti patriote (Guatemala)

Le parti patriote est un parti de droite au Guatemala, fondé en 2001 par le général Otto Pérez Molina.

Parti patriote
Présentation
Président Otto Pérez Molina
Fondation 2001
Disparition 2017
Positionnement Droite
Idéologie Nationalisme
Libéralisme économique
Conservatisme
Démocratie chrétienne
Populisme de droite
Affiliation internationale Internationale libérale
Site web www.partidopatriota.com

Histoire

En 2003, le parti a rejoint la Gran Alianza Nacional (Grande alliance nationale) qui remporte les Ă©lections avec Óscar Berger.

En 2007, le P. P. concourt aux élections présidentielles avec le candidat Otto Pérez Molina, général à la retraite dont le discours sécuritaire (son slogan est Mano dura (Main dure) contre la criminalité) remporte un grand succÚs[1]. Il est néanmoins battu par son rival social-démocrate Álvaro Colom qui recueille 52,84 % des voix au second tour[2]. Le programme électoral du P.P. comportait également le rétablissement de la peine de mort, la lutte contre la fraude fiscale, une politique de sévérité contre la corruption et une plus grande rigueur dans la gestion des services publics[2].

Selon l'organisation Insight Crime, le Parti patriote (tout comme son principal rival le parti Liberté démocratique rénovée) est trÚs lié à des groupes de narcotrafiquants[3].

En 2011, le P. P. prĂ©sente Ă  nouveau Otto PĂ©rez Molina Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle. Celui-ci arrive en tĂȘte au premier tour, devant Manuel BaldizĂłn, un autre candidat de droite.

L'ex-prĂ©sident Otto PĂ©rez Molina est emprisonnĂ© pour son implication dans le rĂ©seau de fraudes douaniĂšres appelĂ© La LĂ­nea. L'ex-vice-prĂ©sidente Roxana Baldetti est Ă©galement emprisonnĂ©e pour sa participation au rĂ©seau, et est aussi accusĂ©e de trafic de drogue. L'ex-ministre de l'IntĂ©rieur Mauricio Lopez est lui aussi accusĂ© de trafic de drogue et devrait faire l'objet d'une demande d'extradition des États-Unis, tout en Ă©tant actuellement dĂ©tenu au Guatemala pour dĂ©tournement de fonds. Plusieurs autres anciens ministres sont Ă©galement inculpĂ©s pour cette mĂȘme affaire de dĂ©tournement de fonds[4].

Fortement discrĂ©ditĂ© par les affaires de corruption, le parti chute de 36 % des voix en 2011 Ă  4 % en 2015. Il est dissous sur dĂ©cision judiciaire en janvier 2017 sans que ses derniers Ă©lus ne s'y opposent[5]. En mars une ex-dĂ©putĂ©e et un maire sont arrĂȘtĂ©s pour une autre affaire de corruption[6].

Notes et références

  1. El Periodico, 10 septembre 2007, n° 2877, « Perez y Colom, a secunda vuelta en novembre » (Perez et Colom au deuxiÚme tour en novembre)
  2. Siglo Veintiuno, 5 novembre 2007, n°6351, « Reconese voluntad del pueblo » (Reconnaissez la volonté du peuple)
  3. « Guatemala, le pays oĂč la droite est reine », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  4. « Guatemala: l'ex-vice-prĂ©sidente accusĂ©e de trafic de drogue », AFP,‎ (lire en ligne)
  5. « Partido Patriota queda formalmente cancelado », Prensa Libre,‎ (lire en ligne)
  6. « Exdiputada Emilenne Aquino Mazariegos –comadre de Roxana Baldetti–, el conviviente, su mamĂĄ y un exalcalde estĂĄn entre 13 capturados por lavado de dinero | elPeriĂłdico de Guatemala », sur elperiodico.com.gt (consultĂ© le )
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