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Óscar Berger

Óscar Berger Perdomo, nĂ© le Ă  Guatemala, a Ă©tĂ© prĂ©sident de la RĂ©publique du Guatemala du au .

Óscar Berger
Illustration.
Portrait officiel
Fonctions
Président de la République du Guatemala
–
(4 ans)
Vice-président Eduardo Stein
Prédécesseur Alfonso Portillo
Successeur Álvaro Colom
Biographie
Nom de naissance Óscar JosĂ© Rafael Berger Perdomo
Date de naissance
Lieu de naissance Guatemala (Guatemala)
Nationalité guatémaltÚque
Parti politique GANA
Conjoint Wendy Widmann
DiplÎmé de Université Rafael Landívar

Óscar Berger
Présidents de la République de Guatemala

D'orientation conservatrice, il fut maire de la capitale entre et . Il est également propriétaire terrien[1]. Son pÚre était un avocat mennonite. Il est le descendant (arriÚre-petit-fils) d'immigrés belges provenant d'un village du Namurois (Pesche), arrivés au pays vers 1844[2].

Présidence

Représentant de l'oligarchie industrielle et terrienne qui a financé sa campagne électorale[3], il est élu avec 54,13 % des voix à l'issue de l'élection présidentielle de , devançant son rival du centre droit, Alvaro Colom. Seules 46 % des personnes inscrites sur les listes électorales ont pris part au vote[4].

Il Ɠuvre Ă  la rĂ©conciliation nationale Ă  la suite de la guerre civile qui a ensanglantĂ© le pays jusqu'en 1996. En ce sens, il entreprend une reforme de l'armĂ©e, reconnaĂźt la responsabilitĂ© de l'État dans les crimes de guerre, accepte la crĂ©ation d'une Commission internationale contre l'impunitĂ© au Guatemala (Cicig) sous mandat de l'ONU et nomme Rigoberta Menchu, figure du mouvement pacifiste et indigĂšne, ambassadrice spĂ©ciale Ă  la prĂ©sidence[1]. La plupart des membres de son gouvernement sont cependant issus de l’oligarchie[5].

Il soutient l'accord de libre-Ă©change d'AmĂ©rique centrale (CAFTA) signĂ© avec les États-Unis. Il mĂšne une politique rĂ©pressive Ă  l'Ă©gard du mouvement paysan. C'est dans ce contexte que se produit en aout 2004 le massacre de Nueva Linda, au cours duquel neuf paysans sont tuĂ©s par la police. Un rapport de la Cicig publiĂ© en 2010 accuse le gouvernement d'Óscar Berger d’avoir menĂ© des opĂ©rations de « nettoyage social » et d’avoir commanditĂ© des exĂ©cutions extra-judiciaires. Philip Alston, rapporteur aux Nations unies, avait dĂ©jĂ , en 2007, dĂ©noncĂ© des opĂ©rations de nettoyage social impliquant le gouvernement guatĂ©maltĂšque[5].

Lors du passage de l'ouragan Stan en 2005, qui fait plus d'un millier de morts au Guatemala, il dĂ©clare : « Ce n’est pas si grave, les gens pauvres sont habituĂ©s Ă  vivre ainsi »[6].

Notes et références

  1. « Rigoberta Menchu : le nouvel espoir du Guatemala | Perspective Monde », sur perspective.usherbrooke.ca
  2. Nicolas Leysbeth, Historique de la colonisation belge Ă  Santo-Tomas Guatemala, Nouvelle SociĂ©tĂ© d'Éditions, Bruxelles, 1938
  3. « Guatemala: le conservateur Oscar Berger élu président », sur www.latinreporters.com,
  4. « Oscar Berger Ă  la tĂȘte du Guatemala », sur LibĂ©ration.fr,
  5. Grégory Lassalle, « Arrestation du « viking » guatémaltÚque », sur Le Monde diplomatique,
  6. « La tempĂȘte Agatha dĂ©vaste le Guatemala », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )

Liens externes

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