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Parc naturel de Cabo de Gata-NĂ­jar

Le parc naturel de Cabo de Gata-NĂ­jar se situe dans la Province d'AlmerĂ­a, en Andalousie (Espagne).

Parc naturel de Cabo de Gata-NĂ­jar
Récif des sirènes
GĂ©ographie
Pays
Communauté autonome
Coordonnées
36° 54′ 00″ N, 2° 01′ 48″ O
Ville proche
Superficie
380 km2
Partie de
RĂ©seau Natura 2000, Natura 2000 en Espagne (d)
Administration
Nom local
(es) Parque natural del Cabo de Gata-NĂ­jar
Type
Catégorie UICN
V (paysage terrestre ou marin protégé)
WDPA
Création
Patrimonialité
Site Ramsar (1989, Salinas del Cabo de Gata)
Réserve mondiale de biosphère (1997, Cabo de Gata-Níjar)
Visiteurs par an
500 000 ()
Site web
Localisation sur la carte d’Espagne
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Il occupe 49 512 ha de la partie occidentale du golfe d'AlmerĂ­a, dont 37 500 ha terrestres et 12 012 ha marins.

Il a été déclaré Parc naturel en 1987, soit le premier parc naturel maritime-terrestre du pays.

C'est probablement le seul espace de la côte méditerranéenne resté vierge en Espagne. De nombreuses espèces végétales xérophytes endémiques s'y rencontrent. Depuis peu, cet espace protégé est devenu un sanctuaire de la faune européenne.

Le terrain est composé essentiellement de roches sédimentaires (sables, etc.) venant des fonds marins, mais aussi de roches volcaniques se présentant de différentes façons, comme des colonnes et des bombes volcaniques.

En 1997, le parc est déclaré réserve de biosphère par l'UNESCO[1]. Le , une partie du parc, les Salinas del Cabo de Gata ont été déclarés site Ramsar[2].

Dans le parc naturel se trouve la localité de Rodalquilar et le Jardin Botanique de Albardinar.

Description

C’est l’un des espaces naturels espagnols bénéficiant du plus grand nombre de mesures de protection, à la fois naturelles et culturelles. Ces inscriptions sont basées sur sa richesse géologique, écologique, historique, anthropologique et paysagère :

  • C’est l’un des paysages les plus secs d’Europe, Ă©tant l’une des rares zones sub-dĂ©sertiques europĂ©ennes.
  • C'est l’un des rares sites cĂ´tiers d’origine volcanique soumis Ă  protection.
  • Ses 63 km de cĂ´tes abritent des falaises rocheuses considĂ©rĂ©es parmi les mieux prĂ©servĂ©es de la cĂ´te mĂ©diterranĂ©enne continentale et des fonds marins de la cĂ´te mĂ©diterranĂ©enne espagnole.
  • La faune et la flore du parc comprennent un grand groupe d’espèces particulièrement intĂ©ressantes en raison de leur endĂ©misme ou de leur rĂ©partition gĂ©ographique restreinte aux zones voisines, menacĂ©es d’extinction, essentielles au dĂ©veloppement normal des Ă©cosystèmes ou constituant une ressource Ă©conomique importante.
  • Le catalogue de plantes est composĂ© de plus de 1 000 espèces terrestres et 250 espèces marines, dont certaines de grande importance Ă©cologique telles que Posidonia oceanica. En ce qui concerne la faune, le parc possède une grande diversitĂ© d’invertĂ©brĂ©s terrestres et marins. Parmi les premiers, vingt sont endĂ©miques et parmi les seconds, la grande majoritĂ© des groupes taxonomiques dĂ©crits sont reprĂ©sentĂ©s.
  • La situation gĂ©ographique et les caractĂ©ristiques climatiques dĂ©terminent que les espèces marines coexistent dans la bande maritime protĂ©gĂ©e qui peuplent normalement les deux cĂ´tĂ©s de la frontière virtuelle des courants marins entre Cabo de Gata et l’Afrique du Nord, sans qu’une telle circonstance ne se produise dans aucun autre point de la planète.
  • L’être humain, Ă  travers l’histoire, a laissĂ© un riche hĂ©ritage permettant de suivre chronologiquement la façon de tirer parti des ressources, d’interagir avec la nature et de modeler le paysage.
  • Ces activitĂ©s, loin de modifier l’environnement, ont activement collaborĂ© dans certains cas Ă  la conservation et au maintien de l’équilibre Ă©cologique, l’exploitation du sel Ă©tant l’un des rares exemples d’harmonie entre les processus industriels et la protection de l’environnement.
  • Le dĂ©veloppement social et Ă©conomique de la population est liĂ© Ă  la conservation de l’environnement, ce qui rend nĂ©cessaire de rĂ©glementer les actions menĂ©es dans la zone protĂ©gĂ©e.
  • Le phare de Cabo de Gata et le rĂ©cif de las Sirenas sont deux des icĂ´nes les plus reprĂ©sentatives de la province d’Almeria.

Climat

Avec une tempĂ©rature annuelle moyenne autour de 18 °C la rĂ©gion a un climat Ă  la limite des climats tempĂ©rĂ©s et subtropicaux (l'isotherme moyen annuel de 18 °C fait office de limite). Ce climat est aussi semi-aride de type "Syrien" [3] ce qui signifie que la saison sèche a lieu pendant la saison chaude (6 mois les plus chauds de l'annĂ©e). L'observatoire du Phare de Cabo de Gata (36°43'18.8 N, 2°11'34.69" O) a enregistrĂ© une moyenne annuelle des prĂ©cipitations de 156 mm sur la pĂ©riode 1961-1990[4]. C'est donc une des rĂ©gions les plus arides de la pĂ©ninsule IbĂ©rique et plus largement d'Europe.

Faune

Des dauphins séjournent couramment dans les eaux du parc.

Cinéma

Au sud du parc naturel, quelques hectares du désert de Tabernas comprenaient de grandes dunes de sable, dont le cinéma s'est servi comme décor pour des scènes censées se dérouler dans le Sahara ou en Orient. Dans Lawrence d'Arabie (1962), ce désert de poche tient lieu de désert d'Arabie pour la scène de l'attaque du train ottoman, alors que le reste des scènes de désert ont été essentiellement filmées en Jordanie[5] - [6]. Dans La Folie des grandeurs (1971), la zone sert de cadre au camp des Barbaresques[6] - [7]. Ce paysage ensablé est bien moins impressionnant au début du XXIe siècle, le sable ayant désormais en grande partie disparu, soit en s'étant déplacé vers les plages proches par des phénomènes naturels, soit à cause de l'activité humaine, notamment son utilisation pour la construction des infrastructures touristiques de la région[5] - [7].

Galerie

  • Rochers
    Rochers
  • Castillo de San Felipe
    Castillo de San Felipe
  • Vue panoramique
    Vue panoramique
  • Les cĂ´tes
    Les cĂ´tes
  • La mer
    La mer

Autres

  • En 2010 le journal The New York Times a publiĂ© un reportage, dĂ©finissant les plages du parc comme le paradis de l'Europe[8].
  • En 2010 le parc naturel Cabo de Gata-NĂ­jar a accueilli plus de 192 000 visiteurs[9].

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. (en) « Biosphere Reserve Information CABO DE GATA-NIJAR », sur Unesco (consulté le )
  2. (en) « Salinas del Cabo de Gata », sur Service d’information sur les Sites Ramsar (consulté le )
  3. Georges Viers, Éléments de climatologie, Paris, Nathan, 1990
  4. Capel Molina, J.J. (1995) Mapa pluviométrico de España Peninsular y Baleares (en el periodo internacional 1961-1990) Investigaciones Geográficas nº 13: 29-466ISSN 0213-4691 pdf Idioma: español. Acceso: 3/7/2009.
  5. (es) « Lawrence de « Almería », sur cabogataalmeria.com, .
  6. Georges Wakhévitch, L'envers des décors, éditions Robert Laffont, coll. « Un homme et son métier », , 264 p., p. 246.
  7. Stéphane Fontana, « La Folie des grandeurs (1971) », sur lieuxdetournages.over-blog.com, (consulté le ).
  8. /http://lavaina.net/?tag=el-new-york-times-define-las-playas-de-almeria-como-el-paraiso-europeo
  9. (es) « El Parque Natural Cabo de Gata-Níjar recibió más de 192.000 visitantes en 2010.… », sur ideal.es (consulté le ).
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