Parc national Desierto de los Leones
Le parc pational Desierto de los Leones (espagnol : Parque Nacional Desierto de los Leones) est lâun des parcs nationaux mexicains dans la chaĂźne de montagnes situĂ©e dans le sud-ouest de la ville de Mexico. DotĂ© d'une surface de 1 529 hectares lors de sa crĂ©ation, il en compte aujourd'hui 1 866[2] et abrite une grande diversitĂ© de pins et dâespĂšces animales.
Pays | |
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Ătat | |
Coordonnées |
19° 18âČ 46âł N, 99° 18âČ 23âł O |
Ville proche | |
Superficie |
15,29 km2[1] |
Type | |
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Catégorie UICN |
II |
WDPA | |
Création | |
Administration |
ComisiĂłn Nacional de Ăreas Naturales Protegidas |
En 1917, le Parc national Desierto de los Leones est devenu le premier Parc national du Mexique. Depuis la Vice-royautĂ© de la Nouvelle-Espagne, il a Ă©tĂ© Ă©troitement liĂ© au dĂ©veloppement de la capitale parce que lâeau des sources du parc Ă©tait acheminĂ©e par un aqueduc vers la ville. Un monastĂšre de lâOrdre des Carmes dĂ©chaux a Ă©tĂ© construit dans ses forĂȘts en raison de la paix et de la tranquillitĂ© naturelle qui rĂ©gnaient Ă cet endroit. Maintenant, il est utilisĂ© comme un lieu de recrĂ©ation et divertissement pour les villages voisins et la ville de Mexico.
Histoire
Le nom du parc vient probablement dâune dispute datant de lâĂ©poque coloniale quand un « cacique » (chef local) de nom de famille « LeĂłn » (es) a demandĂ© la propriĂ©tĂ© de ces terres, peut-ĂȘtre Ă cause de lâabondance dâeau dans ce lieu. Une autre version quant Ă lâorigine de ce nom est que les habitants proches croyaient que des fĂ©lins habitaient dans cette zone gĂ©ographique, ou bien ce fut Ă cause de la faune qui se cachait dans ses grottes.
Bien que cette belle forĂȘt ait Ă©tĂ© utilisĂ©e comme passage entre la ville de Mexico et la ville de Toluca, l'Ordre des Carmes dĂ©chaux lâa choisie comme un lieu de retraite et mĂ©ditation chrĂ©tienne pour sa tranquillitĂ©. En fait, en raison de lâabsence de bruit et de prĂ©sence humaine, toute cette forĂȘt e Ă©tĂ© appelĂ©e « dĂ©sert », comme toutes les implantations quâon Ă©tablissait en dehors des villes (parmi ces exemples on trouve le Parc national Desierto del Carmen, qui est aussi un parc national dans lâĂtat de Mexico) et dans lesquelles on pouvait pratiquer la mĂ©ditation et remplir les promesses faites Ă Dieu.
LâOrdre des Carmes dĂ©chaux a dĂ» abandonner le couvent au dĂ©but de la guerre dâIndĂ©pendance. Il a alors cĂ©dĂ© le couvent et ses autres possessions proches au gouvernement de la capitale de la Vice-royautĂ©. Le gouvernement y a installĂ© des casernes militaires qui ont fonctionnĂ© jusquâau XIXe siĂšcle. NĂ©anmoins, le lieu a Ă©tĂ© aussi abandonnĂ© par le gouvernement durant certaines pĂ©riodes et a servi comme repaire de bandits et voleurs, et mĂȘme comme une fabrique secrĂšte de fausses piĂšces[3].
Les gouvernements postĂ©rieurs Ă la RĂ©forme Ă©taient conscients de la richesse des ressources aquifĂšres et forestiĂšres de cette zone gĂ©ographique et qui avaient dĂ©jĂ Ă©tĂ© exploitĂ©es pour satisfaire les besoins de la capitale (Ă Santa Fe, lâun des villages voisins, un aqueduc avait Ă©tĂ© construit pour acheminer vers la ville de Mexico lâ« eau lĂ©gĂšre », câest-Ă -dire peu concentrĂ©e en sels minĂ©raux), donc ils ont dĂ©clarĂ© ce territoire comme une rĂ©serve forestiĂšre et dâintĂ©rĂȘt public en 1876. Peu de temps aprĂšs, une fois la RĂ©volution commencĂ©e, le prĂ©sident Venustiano Carranza a promulguĂ© le 17 novembre 1917 le dĂ©cret octroyant Ă cette forĂȘt la catĂ©gorie de Parc national[4].
En plein XXe siĂšcle, du fait de la croissance de la ville de Mexico vers lâouest de la VallĂ©e de Mexico et de la nĂ©cessitĂ© dâavoir des espaces naturels qui favorisent les activitĂ©s rĂ©crĂ©atives et les loisirs, le gouvernement local et le gouvernement national ont favorisĂ© la conservation et lâexpansion de cet important espace. Le 19 novembre 1983, le prĂ©sident Miguel de la Madrid Hurtado a dĂ©crĂ©tĂ© lâexpropriation de 1 529 hectares en faveur du Gouvernement du District FĂ©dĂ©ral pour les destiner Ă la prĂ©servation, exploitation et embellissement du Parc national Desierto de los Leones. UltĂ©rieurement et Ă cause de la dĂ©tĂ©rioration des zones proches du parc en raison de plusieurs incendies, une zone de restauration Ă©cologique a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1998, comprenant une surface dâenviron 400 hectares sur ces zones proches et certaines parties du Parc national.
Finalement, le , le SecrĂ©tariat de l'Environnement et des Ressources naturelles, a signĂ© avec le Gouvernement du District FĂ©dĂ©ral lâaccord de coordination par le biais duquel le Gouvernement FĂ©dĂ©ral a transfĂ©rĂ© lâadministration du Parc national Desierto de los Leones au gouvernement local. Lâaccord est entrĂ© en vigueur le 24 novembre 2000 par le biais dâun acte de remise-rĂ©ception.
DĂ©cret
En 1876, le PrĂ©sident de la RĂ©publique Mexicaine SebastiĂĄn Lerdo de Tejada a dĂ©crĂ©tĂ© le Desierto de los Leones comme zone de rĂ©serves forestiĂšres pour protĂ©ger les sources qui sây trouvent et fournir en eau la ville de Mexico. Avec ce dĂ©cret le Desierto de los Leones est devenu la premiĂšre zone naturelle protĂ©gĂ©e du Mexique. AprĂšs la rĂ©volution mexicaine, en 1917, le Desierto de los Leones devient le premier Parc national du pays[5].
C'est le président Venustiano Carranza qui promulgue le décret par lequel le Parc national Desierto de los Leones est créé. Ce décret a été publié dans le « Journal Officiel de la Fédération » le 17 novembre 1917, lui octoyant une superficie de 1 529 hectares[1].
Le premier article du décret parle du changement du nom du parc pour celui de Parc national Desierto de los Leones.
Le deuxiĂšme article dispose que lâadministration, la conservation et lâembellissement du parc sont la responsabilitĂ© de la « SecretarĂa de Fomento » (ministĂšre du dĂ©veloppement), Ă lâexception des ruines historiques dont lâentretien et la conservation dĂ©pendront de la « SecretarĂa de ComunicaciĂłn y Obras PĂșblicas » (MinistĂšre de la Communication et des Travaux publics).
Le dernier article autorise la « SecretarĂa de Fomento » Ă exploiter les ressources Ă lâintĂ©rieur du parc telles que le bois mort, les arbres malades, endommagĂ©s et ceux qui entravent le dĂ©veloppement de la vĂ©gĂ©tation principale, et Ă utiliser les bĂ©nĂ©fices engendrĂ©s par ces derniers pour amĂ©liore le parc. Seul le MinistĂšre du dĂ©veloppement peut abattre et exploiter les arbres. Il est interdit pour le MinistĂšre de signer des contrats ou dĂ©livrer des permis Ă des particuliers pour exploiter ces ressources. La chasse et le pĂąturage sont aussi interdits dans le parc.
Aspects physiques
Ex-Couvent
LâOrdre des Carmes dĂ©chaux est arrivĂ© en 1605 dans la zone montagneuse de Santa Fe. Le , le Vice-roi Juan de Mendoza y Luna a posĂ© la premiĂšre pierre du couvent et Fray AndrĂ©s de San Miguel a Ă©tĂ© lâarchitecte et ingĂ©nieur du chantier qui sâest terminĂ© en 1611. Ă cause de lâhumiditĂ© et dâun tremblement de terre le couvent originel a Ă©tĂ© dĂ©truit en 1705 pour construire le couvent actuel de style baroque, Ćuvre de lâarchitecte JosĂ© Miguel de Rivera Saravia.
Lâenceinte de lâex-couvent a un pĂ©rimĂštre de 5 572 mĂštres et elle a seulement une porte d'entrĂ©e. Toutes deux renferment des lĂ©gendes au sujet des Carmes DĂ©chaux. L'ex-couvent conserve encore les cellules et les oratoires dans lesquels on rĂ©alisait la retraite spirituelle. En outre, le sous-sol reste intact. Il est lâun des lieux les plus attrayants de l'ex-couvent et au sujet duquel on raconte de nos jours des milliers d'histoires et de lĂ©gendes, et qui autrefois Ă©tait utilisĂ© comme systĂšme hydraulique. L'Ă©glise, enceinte des priĂšres, est situĂ©e dans le centre de l'ex-couvent et conserve encore l'Ă©cho des cantiques des moines qui habitaient ce lieu. La Chapelle des secrets, un espace Ă©loignĂ© de lâex-couvent, et qui Ă©tait utilisĂ©e pour la communication religieuse, conserve toujours l'effet de rĂ©sonance grĂące auquel aucun contact visuel ni personnel nâest permis, mais qui rend possible le contact auditif entre deux personnes qui sont Ă l'intĂ©rieur de cette mĂȘme salle, ce qui permet aujourdâhui encore de raconter les secrets les plus profonds. Il y avait aussi une hĂŽtellerie, qui Ă©tait un espace en dehors de lâenceinte et qui servait pour recevoir des visites ou pour faire une retraite spirituelle. Maintenant c'est l'entrĂ©e principale. En ce qui concerne les cellules, seul le religieux qui dormait dans lâune dâelles y avait accĂšs et il n'Ă©tait pas permis dâaccĂ©der Ă une autre cellule.
Localisation
Lâex-couvent est situĂ© sur une partie des arrondissements Cuajimalpa et "Ălvaro ObregĂłn" dans la ville de Mexico. La meilleure façon dây arriver est en voiture et deux options sont possibles :
La premiĂšre option est de prendre lâAncien chemin du Desierto de los Leones auquel on arrive par la voie latĂ©rale du PĂ©riphĂ©rique en direction du Sud prĂšs des quartiers Altavista et San Ăngel ; on continue sur cette route jusqu'Ă ce quâon arrive au Parc national. L'autre option se trouve au pĂ©age de l'Autoroute Toluca-Mexico, aprĂšs avoir passĂ© Santa Fe et Cuajimalpa. AprĂšs San Ăngel et Altavista il y a un quartier appelĂ© Tetelpan, qui conserve, tout comme Santa Rosa et le Desierto de los Leones, lâaspect rustique des petits villages et dans lequel on cĂ©lĂšbre deux fĂȘtes annuelles.
Une troisiĂšme solution pour arriver au Desierto de los Leones depuis le sud de la ville de Mexico, est de prendre le PĂ©riphĂ©rique. Du sud au nord on doit prendre lâautoroute urbaine Luis Cabrera qui nous conduit jusquâĂ une bifurcation : Ă droite câest pour arriver Ă Santa Fe, donc on doit prendre la voie de gauche qui nous emmĂšne au Desierto de los Leones.
Orographie
Le Parc National est situĂ© entre deux chaĂźnes de montagne qui ferment la partie sud-est de la VallĂ©e de Mexico et qui font partie de la CordillĂšre nĂ©ovolcanique dont lâaltitude va de 2 600 Ă 3 700 mĂštres. Ces deux chaĂźnes sont :
- Sierra de las Cruces
- Sierra del Ajusco
Câest pour cette raison que le terrain situĂ© dans cette zone prĂ©sente une forme trĂšs abrupte et accidentĂ©e dans la partie sud, raison pour laquelle il y a des pentes trĂšs inclinĂ©es qui donnent naissance Ă des ravins et des sommets et montagnes Ă©levĂ©s qui forment la limite naturelle aussi bien de la VallĂ©e de Mexico que celle de la VallĂ©e de Toluca. Le point culminant de cette zone gĂ©ographique est le sommet San Miguel, qui a une altitude de 3 790 mĂštres[6].
Les terrains sont dâorigine volcanique et ils sont riches en matiĂšre organique. Plus ils sont Ă©levĂ©s et plus ils sont caillouteux, ce qui combinĂ© au climat froid empĂȘche la croissance dâarbres et autres espĂšces vĂ©gĂ©tales de grande taille.
Hydrographie
Ă lâintĂ©rieur du Parc National se trouvent plusieurs ruisseaux et ravins qui alimentent les riviĂšres de la VallĂ©e de Mexico, lesquelles acheminaient les eaux vers les anciens lacs du bassin de cette vallĂ©e. De nos jours, Ă cause de lâurbanisation croissante et des besoins en eau pour la consommation de la population, certaines riviĂšres et sources sont utilisĂ©es pour les activitĂ©s et la consommation humaines puisque câest une importante zone de captation dâeau pour la Ville de Mexico, ainsi que pour la pratique de la pisciculture. Câest ici que se forment de nombreux ruisseaux et petits barrages qui alimentent abondamment encore aujourdâhui deux riviĂšres de la VallĂ©e de Mexico : la riviĂšre « Mixcoac » et la riviĂšre « RĂo Hondo ».
La riviĂšre « Mixcoac » prend naissance grĂące aux ruisseaux et ravins qui alimentent la riviĂšre « RĂo del Santo Desierto » ; tandis que la riviĂšre « RĂo Hondo » est alimentĂ©e par les eaux dâautres ruisseaux qui forment le ruisseau quâon appelle « Arroyo Agua de Leones », dont les eaux sâunissent avec celles des riviĂšres « RĂo Borracho » et « RĂo Ajolotes ».
La seconde ressource aquifĂšre du parc est formĂ© par lâĂ©norme quantitĂ© de sources qui alimentent les riviĂšres mentionnĂ©es ci-dessus, et Ă lâintĂ©rieur du parc ils se concentrent en 3 points connus sous les noms suivants : « Taza Vieja », « Presa de Los Leones » et « Chorro de Agua ».
Climat
Il y a deux types de climat dominants dans le parc :
· Semi-froid sub-humide avec des pluies en été dans la partie Nord et centrale du parc.
· Semi-froid humide dans la partie Sud.
Flore et faune
Flore
Les forĂȘts du Parc National Desierto de los Leones sont de mĂȘme type que celles de la CordillĂšre nĂ©ovolcanique, câest-Ă -dire quâelles sont lâun des refuges de lâespĂšce de pin appelĂ©e Abies religiosa ainsi que de pins Pinus hartwegii. Elles font partie des zones forestiĂšres bien conservĂ©es de cette partie de la VallĂ©e de Mexico et reprĂ©sentent lâun des couloirs Ă©cologiques entre les ravins Cañadas de Contreras et le Parc Parque Nacional Insurgente Miguel Hidalgo y Costilla, plus connu sous le nom de La Marquesa.
Les principales espĂšces dâarbres que lâon trouve dans le parc sont :
LâAbies religiosa, dont nous avons dĂ©jĂ parlĂ© et dont ce parc est lâun des principaux refuges au Mexique. En gĂ©nĂ©ral, cet arbre pousse au sommet des montagnes de taille moyenne Ă plus de 3 000 mĂštres, mĂȘme si dans dâautres zones on le trouve Ă une altitude infĂ©rieure, principalement dans les zones de ravins et sur les contreforts des montagnes.
La zone qui est situĂ©e Ă plus de 3 600 mĂštres est peuplĂ©e par lâespĂšce Pinus hartwegii. Les pĂąturages y prĂ©dominent aussi et sont typiques de la vĂ©gĂ©tation Ă cette altitude.
Les espĂšces de Quercus que lâon peut trouver dans le parc sont les suivantes : Quercus laurina, Quercus castanea et Quercus laeta, la premiĂšre Ă©tant celle qui prĂ©domine.
Pendant le XXe siĂšcle, il y a eu un programme de reboisement dans le parc grĂące auquel certaines espĂšces ont Ă©tĂ© introduites. Dans certaines zones câest lâespĂšce Pinus Patula qui a Ă©tĂ© introduite en petite quantitĂ©. Ă cause de lâincendie de 1998, les espĂšces Cupressus lusitanica, Pinus montezumae et Pinus ayacahuite ont Ă©tĂ© plantĂ©es dans les zones affectĂ©es par ce sinistre qui avant lâincendie Ă©taient majoritairement peuplĂ©es de pins Abies religiosa.
Mycologie
On trouve environ 100 espĂšces de champignons, dont certaines sont comestibles et dâautres sont vĂ©nĂ©neuses, mais toutes ont une importance capitale pour la forĂȘt. Parmi les champignons comestibles on peut mentionner les espĂšces suivantes : Amanita caesarea, Boletus edulis et Lactarius deliciosus. Parmi les espĂšces vĂ©nĂ©neuses on trouve les suivantes : Amanita gematta, Amanita muscaria et Amanita pantherina.
Faune
Il y a 7 espĂšces dâamphibiens, 9 de reptiles, environ 30 de mammifĂšres et presque une centaine dâoiseaux. Ă lâintĂ©rieur du parc et en gĂ©nĂ©ral dans la partie sud de la VallĂ©e de Mexico de laquelle il fait partie, on trouve au moins 30 espĂšces de vertĂ©brĂ©s qui ont Ă©tĂ© cataloguĂ©es comme endĂ©miques (câest-Ă -dire, quâelles existent seulement sur ce territoire), et dont la moitiĂ© est considĂ©rĂ©e comme en voie de disparition ou sujette Ă une protection particuliĂšre (selon la norme NOM-059-SEMARNAT-2001)[6].
Il est aussi important de souligner que la totalitĂ© des espĂšces dâamphibiens et reptiles sont endĂ©miques (elles existent seulement dans la VallĂ©e de Mexico) et que ce sont des espĂšces protĂ©gĂ©es, comme certains oiseaux (tel que le Myadestes occidentalis ou "clarĂn jilguero" en espagnol), le Sciurus aureogaster, lâOdocoileus virginianus, le Bassariscus astutus, lâopossum, le bassaris d'AmĂ©rique centrale , le rat Ă poche (Geomyidae), le raton-laveur, le coyote, le renard gris, le Cyanocitta stelleri, le Turdus migratorius, le daim Ă queue blanche, la corneille bleue, la paruline Ă sourcils dorĂ©s, lâ Ă©pervier de Horsfield, le faucon Ă queue rouge, lâurubu Ă tĂȘte rouge, le tocro Ă poitrine noire, le moucherolle des aulnes, la crĂ©cerelle d'AmĂ©rique, le faucon pĂšlerin, le pivert, la grive aztĂšque, le merle Ă gorge blanche, le putois blanc, la chauve-souris, la mouffette rayĂ©e, la souris des volcans, la souris dorĂ©e, lâĂ©cureuil, la musaraigne Ă longue queue, la moufette tachetĂ©e, le lapin Ă queue blanche, la salamandre python et le crotale cascabelle.
Activités récréatives
Ă l'intĂ©rieur du parc on propose des activitĂ©s d'Ă©ducation environnementale, mais sa fonction principale est celle dâun centre de loisirs pour les habitants de la ville de Mexico.
Les loisirs que lâon peut pratiquer Ă l'intĂ©rieur du parc sont les suivants : promenade Ă vĂ©lo (on peut mĂȘme louer des vĂ©los) ; faire un pique-nique ou un barbecue et passer de bons moments en famille et avec ses amis ; ou sinon savourer les cĂ©lĂšbres quesadillas que lâon peut manger dans les diffĂ©rents petits restaurants informels prĂ©sents dans le parc ; marcher dans la forĂȘt et voir la flore et la faune du parc.
Toutes ces activités sont idéales pour oublier le train-train quotidien de la ville de Mexico mais sans en sortir ; dans le parc nous pouvons prendre le temps de réfléchir, et passer du temps en famille et avec des amis, tout en profitant d'un paysage plein de vie et de paix.
Le parc est aussi utilisĂ© Ă certaines occasions pour des mariages, puisque l'infrastructure magnifique du monastĂšre et le paysage parfait de la forĂȘt en font un lieu incroyable pour organiser ce type d'Ă©vĂšnements.
Ces paradis naturels sont un endroit idĂ©al pour les loisirs en famille et une excellente alternative pour profiter dâune journĂ©e Ă lâair libre Ă faire voler des cerfs-volants de fabrication artisanale ou se promener Ă vĂ©lo ou Ă cheval.
Il ne faut pas non plus oublier le traditionnel et cĂ©lĂšbre pulque, que lâon peut consommer de diffĂ©rents goĂ»ts, et qui est une attraction principale pour la majoritĂ© des personnes qui visitent ce parc.
Dans ce parc, qui est une grande attraction touristique aussi bien pour les habitants proches que pour les Ă©trangers, on peut profiter d'une journĂ©e sans routine, stress, embouteillages, Ă©cole, travail, etc. Ce parc Ă©tant un lieu excellent pour passer des moments agrĂ©ables en famille et avec des amis, il est frĂ©quent que les personnes qui profitent souvent de sa flore et de sa faune y organisent mĂȘme des anniversaires, voir des mariages.
Actuellement dans ce bel endroit montagneux, on trouve les restes des anciennes constructions dissimulées au milieu des bois qui les entourent, et dont la sérénité des jardins, cours, fontaines et autres espaces, nous permet de renouer avec l'atmosphÚre des temps passés et de découvrir avec un nouveau regard la richesse de l'environnement naturel qui entoure la ville de Mexico.
Le Parc National Desierto de los Leones hĂ©berge aussi un musĂ©e, des salles pour des expositions et il accueille divers Ă©vĂšnements culturels tels que des concerts de musique sacrĂ©e et des foires d'horticulture. De plus, les endroits qui l'entourent sont un endroit idĂ©al pour de nombreuses activitĂ©s de loisirs qui vont du VTT aux promenades et journĂ©es Ă lâair libre en famille.
Activités Culturelles
à l'intérieur du parc, on réalise des activités telles que : des expositions d'art et de photographie, des concerts, des piÚces de théùtre, des festivals et des foires, des tournages cinématographiques, des évÚnements écologiques, des conférences de presse concernant la culture, des cours et des séminaires ainsi que des séances pléniÚres[7].
Situation environnementale
Le parc National Desierto de los Leones est l'un des principaux espaces verts de la ville de Mexico. La surface boisĂ©e de la capitale mexicaine est de 15 702 ha, ce qui signifie que ce parc reprĂ©sente 11.9 % de cette surface. Cependant 26 % de lâensemble du parc nâest pas couvert de forĂȘt, Ă cause de la visite annuelle de 205 500 personnes.
Actuellement le parc doit faire face Ă des problĂšmes de contamination, d'incendies forestiers, dâextraction non contrĂŽlĂ©e d'eau, Ă la prĂ©sence dâanimaux sauvages, et Ă l'introduction d'espĂšces vĂ©gĂ©tales exotiques.
Le parc National Desierto de los Leones est divisĂ© en deux zones : la premiĂšre est l'espace public, qui Ă©quivaut Ă 19 % de la surface totale et comprend l'ex-couvent, le chemin vers le Desierto de los Leones et "Cruz Blanca" ; la deuxiĂšme est la zone de restauration Ă©cologique, dâune surface de 1 233 ha, câest-Ă -dire 81 % de la surface restante, y compris la zone dĂ©vastĂ©e par l'incendie de 1988.
La plupart de la végétation du Desierto de los Leones, présente un certain degré de détérioration engendré principalement par la contamination qui provient de la zone urbaine. Une administration forestiÚre adéquate est donc nécessaire pour favoriser la conservation d'espÚces de flore et de faune.
La faune du Desierto de los Leones, mĂȘme si elle est dĂ©jĂ peu abondante, est composĂ©e par des centaines d'oiseaux, 7 types d'amphibiens, 9 types de reptiles et environ 30 mammifĂšres. Les espĂšces les plus importantes qui habitent dans cette rĂ©gion sont les opossums, les coyotes, les ratons-laveurs, les cerfs Ă queue blanche, les lapins, parmi dâautres.
Les animaux sauvages qui vivent dans le Desierto de los Leones sont principalement des chiens abandonnĂ©s qui s'alimentent dâanimaux de la forĂȘt, ce qui peut occasionner la transmission de maladies.
à cause de l'extraction non contrÎlée d'eau, la région est considérée comme ayant une capacité modérée pour l'infiltration d'eau. Cependant, plusieurs de ses sources sont exploitées pour approvisionner la zone urbaine.
Notes et références
- (es) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en espagnol intitulĂ© « Parque nacional Desierto de los Leones » (voir la liste des auteurs).
- ComisiĂłn Nacional de Ăreas Naturales Protegidas, « Desierto de los Leones », sur desiertodelosleones.mx (consultĂ© le )
- (es) « Parque Nacional de Desierto de los Leones » (consulté le ).
- (es) « Parque Nacional de Desierto de los Leones » (consulté le ).
- (es) SecretarĂa de Medio Ambiente y Recursos Naturales, Ăreas naturales protegidas de MĂ©xico con decretos federales, Mexico, ComisiĂłn Nacional de Ăreas Naturales Protegidas, (ISBN 968-817-376-2, lire en ligne [PDF]), p. 303
- (es) « ComisiĂłn Nacional de Ăreas Naturales Protegidas » (consultĂ© le ).
- (es) « Programa de conservación y manejo Parque Nacional Desierto de los Leones » (consulté le )
- (es) « Parque Nacional de Desierto de los Leones » (consulté le ).