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Parc national Desierto de los Leones

Le parc pational Desierto de los Leones (espagnol : Parque Nacional Desierto de los Leones) est l’un des parcs nationaux mexicains dans la chaĂźne de montagnes situĂ©e dans le sud-ouest de la ville de Mexico. DotĂ© d'une surface de 1 529 hectares lors de sa crĂ©ation, il en compte aujourd'hui 1 866[2] et abrite une grande diversitĂ© de pins et d’espĂšces animales.

Parc national Desierto de los Leones
Ancien couvent des Carmélites situé dans le parc national
GĂ©ographie
Pays
État
Coordonnées
19° 18â€Č 46″ N, 99° 18â€Č 23″ O
Ville proche
Superficie
15,29 km2[1]
Administration
Type
Catégorie UICN
II
WDPA
Création
Administration
Comisión Nacional de Áreas Naturales Protegidas
Localisation sur la carte du Mexique
voir sur la carte du Mexique

En 1917, le Parc national Desierto de los Leones est devenu le premier Parc national du Mexique. Depuis la Vice-royautĂ© de la Nouvelle-Espagne, il a Ă©tĂ© Ă©troitement liĂ© au dĂ©veloppement de la capitale parce que l’eau des sources du parc Ă©tait acheminĂ©e par un aqueduc vers la ville. Un monastĂšre de l’Ordre des Carmes dĂ©chaux a Ă©tĂ© construit dans ses forĂȘts en raison de la paix et de la tranquillitĂ© naturelle qui rĂ©gnaient Ă  cet endroit. Maintenant, il est utilisĂ© comme un lieu de recrĂ©ation et divertissement pour les villages voisins et la ville de Mexico.

Histoire

Le nom du parc vient probablement d’une dispute datant de l’époque coloniale quand un « cacique » (chef local) de nom de famille « LeĂłn » (es) a demandĂ© la propriĂ©tĂ© de ces terres, peut-ĂȘtre Ă  cause de l’abondance d’eau dans ce lieu. Une autre version quant Ă  l’origine de ce nom est que les habitants proches croyaient que des fĂ©lins habitaient dans cette zone gĂ©ographique, ou bien ce fut Ă  cause de la faune qui se cachait dans ses grottes.

Bien que cette belle forĂȘt ait Ă©tĂ© utilisĂ©e comme passage entre la ville de Mexico et la ville de Toluca, l'Ordre des Carmes dĂ©chaux l’a choisie comme un lieu de retraite et mĂ©ditation chrĂ©tienne pour sa tranquillitĂ©. En fait, en raison de l’absence de bruit et de prĂ©sence humaine, toute cette forĂȘt e Ă©tĂ© appelĂ©e « dĂ©sert », comme toutes les implantations qu’on Ă©tablissait en dehors des villes (parmi ces exemples on trouve le Parc national Desierto del Carmen, qui est aussi un parc national dans l’État de Mexico) et dans lesquelles on pouvait pratiquer la mĂ©ditation et remplir les promesses faites Ă  Dieu.

L’Ordre des Carmes dĂ©chaux a dĂ» abandonner le couvent au dĂ©but de la guerre d’IndĂ©pendance. Il a alors cĂ©dĂ© le couvent et ses autres possessions proches au gouvernement de la capitale de la Vice-royautĂ©. Le gouvernement y a installĂ© des casernes militaires qui ont fonctionnĂ© jusqu’au XIXe siĂšcle. NĂ©anmoins, le lieu a Ă©tĂ© aussi abandonnĂ© par le gouvernement durant certaines pĂ©riodes et a servi comme repaire de bandits et voleurs, et mĂȘme comme une fabrique secrĂšte de fausses piĂšces[3].

Les gouvernements postĂ©rieurs Ă  la RĂ©forme Ă©taient conscients de la richesse des ressources aquifĂšres et forestiĂšres de cette zone gĂ©ographique et qui avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© exploitĂ©es pour satisfaire les besoins de la capitale (Ă  Santa Fe, l’un des villages voisins, un aqueduc avait Ă©tĂ© construit pour acheminer vers la ville de Mexico l’« eau lĂ©gĂšre », c’est-Ă -dire peu concentrĂ©e en sels minĂ©raux), donc ils ont dĂ©clarĂ© ce territoire comme une rĂ©serve forestiĂšre et d’intĂ©rĂȘt public en 1876. Peu de temps aprĂšs, une fois la RĂ©volution commencĂ©e, le prĂ©sident Venustiano Carranza a promulguĂ© le 17 novembre 1917 le dĂ©cret octroyant Ă  cette forĂȘt la catĂ©gorie de Parc national[4].

En plein XXe siĂšcle, du fait de la croissance de la ville de Mexico vers l’ouest de la VallĂ©e de Mexico et de la nĂ©cessitĂ© d’avoir des espaces naturels qui favorisent les activitĂ©s rĂ©crĂ©atives et les loisirs, le gouvernement local et le gouvernement national ont favorisĂ© la conservation et l’expansion de cet important espace. Le 19 novembre 1983, le prĂ©sident Miguel de la Madrid Hurtado a dĂ©crĂ©tĂ© l’expropriation de 1 529 hectares en faveur du Gouvernement du District FĂ©dĂ©ral pour les destiner Ă  la prĂ©servation, exploitation et embellissement du Parc national Desierto de los Leones. UltĂ©rieurement et Ă  cause de la dĂ©tĂ©rioration des zones proches du parc en raison de plusieurs incendies, une zone de restauration Ă©cologique a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1998, comprenant une surface d’environ 400 hectares sur ces zones proches et certaines parties du Parc national.

Finalement, le , le SecrĂ©tariat de l'Environnement et des Ressources naturelles, a signĂ© avec le Gouvernement du District FĂ©dĂ©ral l’accord de coordination par le biais duquel le Gouvernement FĂ©dĂ©ral a transfĂ©rĂ© l’administration du Parc national Desierto de los Leones au gouvernement local. L’accord est entrĂ© en vigueur le 24 novembre 2000 par le biais d’un acte de remise-rĂ©ception.

DĂ©cret

En 1876, le PrĂ©sident de la RĂ©publique Mexicaine SebastiĂĄn Lerdo de Tejada a dĂ©crĂ©tĂ© le Desierto de los Leones comme zone de rĂ©serves forestiĂšres pour protĂ©ger les sources qui s’y trouvent et fournir en eau la ville de Mexico. Avec ce dĂ©cret le Desierto de los Leones est devenu la premiĂšre zone naturelle protĂ©gĂ©e du Mexique. AprĂšs la rĂ©volution mexicaine, en 1917, le Desierto de los Leones devient le premier Parc national du pays[5].

C'est le prĂ©sident Venustiano Carranza qui promulgue le dĂ©cret par lequel le Parc national Desierto de los Leones est crĂ©Ă©. Ce dĂ©cret a Ă©tĂ© publiĂ© dans le « Journal Officiel de la FĂ©dĂ©ration » le 17 novembre 1917, lui octoyant une superficie de 1 529 hectares[1].

Le premier article du décret parle du changement du nom du parc pour celui de Parc national Desierto de los Leones.

Le deuxiĂšme article dispose que l’administration, la conservation et l’embellissement du parc sont la responsabilitĂ© de la « SecretarĂ­a de Fomento » (ministĂšre du dĂ©veloppement), Ă  l’exception des ruines historiques dont l’entretien et la conservation dĂ©pendront de la « SecretarĂ­a de ComunicaciĂłn y Obras PĂșblicas » (MinistĂšre de la Communication et des Travaux publics).

Le dernier article autorise la « SecretarĂ­a de Fomento » Ă  exploiter les ressources Ă  l’intĂ©rieur du parc telles que le bois mort, les arbres malades, endommagĂ©s et ceux qui entravent le dĂ©veloppement de la vĂ©gĂ©tation principale, et Ă  utiliser les bĂ©nĂ©fices engendrĂ©s par ces derniers pour amĂ©liore le parc. Seul le MinistĂšre du dĂ©veloppement peut abattre et exploiter les arbres. Il est interdit pour le MinistĂšre de signer des contrats ou dĂ©livrer des permis Ă  des particuliers pour exploiter ces ressources. La chasse et le pĂąturage sont aussi interdits dans le parc.

Aspects physiques

Ex-Couvent

L’Ordre des Carmes dĂ©chaux est arrivĂ© en 1605 dans la zone montagneuse de Santa Fe. Le , le Vice-roi Juan de Mendoza y Luna a posĂ© la premiĂšre pierre du couvent et Fray AndrĂ©s de San Miguel a Ă©tĂ© l’architecte et ingĂ©nieur du chantier qui s’est terminĂ© en 1611. À cause de l’humiditĂ© et d’un tremblement de terre le couvent originel a Ă©tĂ© dĂ©truit en 1705 pour construire le couvent actuel de style baroque, Ɠuvre de l’architecte JosĂ© Miguel de Rivera Saravia.

L’enceinte de l’ex-couvent a un pĂ©rimĂštre de 5 572 mĂštres et elle a seulement une porte d'entrĂ©e. Toutes deux renferment des lĂ©gendes au sujet des Carmes DĂ©chaux. L'ex-couvent conserve encore les cellules et les oratoires dans lesquels on rĂ©alisait la retraite spirituelle. En outre, le sous-sol reste intact. Il est l’un des lieux les plus attrayants de l'ex-couvent et au sujet duquel on raconte de nos jours des milliers d'histoires et de lĂ©gendes, et qui autrefois Ă©tait utilisĂ© comme systĂšme hydraulique. L'Ă©glise, enceinte des priĂšres, est situĂ©e dans le centre de l'ex-couvent et conserve encore l'Ă©cho des cantiques des moines qui habitaient ce lieu. La Chapelle des secrets, un espace Ă©loignĂ© de l’ex-couvent, et qui Ă©tait utilisĂ©e pour la communication religieuse, conserve toujours l'effet de rĂ©sonance grĂące auquel aucun contact visuel ni personnel n’est permis, mais qui rend possible le contact auditif entre deux personnes qui sont Ă  l'intĂ©rieur de cette mĂȘme salle, ce qui permet aujourd’hui encore de raconter les secrets les plus profonds. Il y avait aussi une hĂŽtellerie, qui Ă©tait un espace en dehors de l’enceinte et qui servait pour recevoir des visites ou pour faire une retraite spirituelle. Maintenant c'est l'entrĂ©e principale. En ce qui concerne les cellules, seul le religieux qui dormait dans l’une d’elles y avait accĂšs et il n'Ă©tait pas permis d’accĂ©der Ă  une autre cellule.

Localisation

L’ex-couvent est situĂ© sur une partie des arrondissements Cuajimalpa et "Álvaro ObregĂłn" dans la ville de Mexico. La meilleure façon d’y arriver est en voiture et deux options sont possibles :

La premiĂšre option est de prendre l’Ancien chemin du Desierto de los Leones auquel on arrive par la voie latĂ©rale du PĂ©riphĂ©rique en direction du Sud prĂšs des quartiers Altavista et San Ángel ; on continue sur cette route jusqu'Ă  ce qu’on arrive au Parc national. L'autre option se trouve au pĂ©age de l'Autoroute Toluca-Mexico, aprĂšs avoir passĂ© Santa Fe et Cuajimalpa. AprĂšs San Ángel et Altavista il y a un quartier appelĂ© Tetelpan, qui conserve, tout comme Santa Rosa et le Desierto de los Leones, l’aspect rustique des petits villages et dans lequel on cĂ©lĂšbre deux fĂȘtes annuelles.

Une troisiĂšme solution pour arriver au Desierto de los Leones depuis le sud de la ville de Mexico, est de prendre le PĂ©riphĂ©rique. Du sud au nord on doit prendre l’autoroute urbaine Luis Cabrera qui nous conduit jusqu’à une bifurcation : Ă  droite c’est pour arriver Ă  Santa Fe, donc on doit prendre la voie de gauche qui nous emmĂšne au Desierto de los Leones.

Orographie

Le Parc National est situĂ© entre deux chaĂźnes de montagne qui ferment la partie sud-est de la VallĂ©e de Mexico et qui font partie de la CordillĂšre nĂ©ovolcanique dont l’altitude va de 2 600 Ă  3 700 mĂštres. Ces deux chaĂźnes sont :

  • Sierra de las Cruces
  • Sierra del Ajusco

C’est pour cette raison que le terrain situĂ© dans cette zone prĂ©sente une forme trĂšs abrupte et accidentĂ©e dans la partie sud, raison pour laquelle il y a des pentes trĂšs inclinĂ©es qui donnent naissance Ă  des ravins et des sommets et montagnes Ă©levĂ©s qui forment la limite naturelle aussi bien de la VallĂ©e de Mexico que celle de la VallĂ©e de Toluca. Le point culminant de cette zone gĂ©ographique est le sommet San Miguel, qui a une altitude de 3 790 mĂštres[6].

Les terrains sont d’origine volcanique et ils sont riches en matiĂšre organique. Plus ils sont Ă©levĂ©s et plus ils sont caillouteux, ce qui combinĂ© au climat froid empĂȘche la croissance d’arbres et autres espĂšces vĂ©gĂ©tales de grande taille.

Hydrographie

À l’intĂ©rieur du Parc National se trouvent plusieurs ruisseaux et ravins qui alimentent les riviĂšres de la VallĂ©e de Mexico, lesquelles acheminaient les eaux vers les anciens lacs du bassin de cette vallĂ©e. De nos jours, Ă  cause de l’urbanisation croissante et des besoins en eau pour la consommation de la population, certaines riviĂšres et sources sont utilisĂ©es pour les activitĂ©s et la consommation humaines puisque c’est une importante zone de captation d’eau pour la Ville de Mexico, ainsi que pour la pratique de la pisciculture. C’est ici que se forment de nombreux ruisseaux et petits barrages qui alimentent abondamment encore aujourd’hui deux riviĂšres de la VallĂ©e de Mexico : la riviĂšre « Mixcoac » et la riviĂšre « RĂ­o Hondo ».

La riviĂšre « Mixcoac » prend naissance grĂące aux ruisseaux et ravins qui alimentent la riviĂšre « RĂ­o del Santo Desierto » ; tandis que la riviĂšre « RĂ­o Hondo » est alimentĂ©e par les eaux d’autres ruisseaux qui forment le ruisseau qu’on appelle « Arroyo Agua de Leones », dont les eaux s’unissent avec celles des riviĂšres « RĂ­o Borracho » et « RĂ­o Ajolotes ».

La seconde ressource aquifĂšre du parc est formĂ© par l’énorme quantitĂ© de sources qui alimentent les riviĂšres mentionnĂ©es ci-dessus, et Ă  l’intĂ©rieur du parc ils se concentrent en 3 points connus sous les noms suivants : « Taza Vieja », « Presa de Los Leones » et « Chorro de Agua ».

Climat

Il y a deux types de climat dominants dans le parc :

· Semi-froid sub-humide avec des pluies en été dans la partie Nord et centrale du parc.

· Semi-froid humide dans la partie Sud.

Flore et faune

Flore

Les forĂȘts du Parc National Desierto de los Leones sont de mĂȘme type que celles de la CordillĂšre nĂ©ovolcanique, c’est-Ă -dire qu’elles sont l’un des refuges de l’espĂšce de pin appelĂ©e Abies religiosa ainsi que de pins Pinus hartwegii. Elles font partie des zones forestiĂšres bien conservĂ©es de cette partie de la VallĂ©e de Mexico et reprĂ©sentent l’un des couloirs Ă©cologiques entre les ravins Cañadas de Contreras et le Parc Parque Nacional Insurgente Miguel Hidalgo y Costilla, plus connu sous le nom de La Marquesa.

Les principales espùces d’arbres que l’on trouve dans le parc sont :

L’Abies religiosa, dont nous avons dĂ©jĂ  parlĂ© et dont ce parc est l’un des principaux refuges au Mexique. En gĂ©nĂ©ral, cet arbre pousse au sommet des montagnes de taille moyenne Ă  plus de 3 000 mĂštres, mĂȘme si dans d’autres zones on le trouve Ă  une altitude infĂ©rieure, principalement dans les zones de ravins et sur les contreforts des montagnes.

La zone qui est situĂ©e Ă  plus de 3 600 mĂštres est peuplĂ©e par l’espĂšce Pinus hartwegii. Les pĂąturages y prĂ©dominent aussi et sont typiques de la vĂ©gĂ©tation Ă  cette altitude.

Les espĂšces de Quercus que l’on peut trouver dans le parc sont les suivantes : Quercus laurina, Quercus castanea et Quercus laeta, la premiĂšre Ă©tant celle qui prĂ©domine.

Pendant le XXe siĂšcle, il y a eu un programme de reboisement dans le parc grĂące auquel certaines espĂšces ont Ă©tĂ© introduites. Dans certaines zones c’est l’espĂšce Pinus Patula qui a Ă©tĂ© introduite en petite quantitĂ©. À cause de l’incendie de 1998, les espĂšces Cupressus lusitanica, Pinus montezumae et Pinus ayacahuite ont Ă©tĂ© plantĂ©es dans les zones affectĂ©es par ce sinistre qui avant l’incendie Ă©taient majoritairement peuplĂ©es de pins Abies religiosa.

Mycologie

On trouve environ 100 espĂšces de champignons, dont certaines sont comestibles et d’autres sont vĂ©nĂ©neuses, mais toutes ont une importance capitale pour la forĂȘt. Parmi les champignons comestibles on peut mentionner les espĂšces suivantes : Amanita caesarea, Boletus edulis et Lactarius deliciosus. Parmi les espĂšces vĂ©nĂ©neuses on trouve les suivantes : Amanita gematta, Amanita muscaria et Amanita pantherina.

Faune

Il y a 7 espĂšces d’amphibiens, 9 de reptiles, environ 30 de mammifĂšres et presque une centaine d’oiseaux. À l’intĂ©rieur du parc et en gĂ©nĂ©ral dans la partie sud de la VallĂ©e de Mexico de laquelle il fait partie, on trouve au moins 30 espĂšces de vertĂ©brĂ©s qui ont Ă©tĂ© cataloguĂ©es comme endĂ©miques (c’est-Ă -dire, qu’elles existent seulement sur ce territoire), et dont la moitiĂ© est considĂ©rĂ©e comme en voie de disparition ou sujette Ă  une protection particuliĂšre (selon la norme NOM-059-SEMARNAT-2001)[6].

Il est aussi important de souligner que la totalitĂ© des espĂšces d’amphibiens et reptiles sont endĂ©miques (elles existent seulement dans la VallĂ©e de Mexico) et que ce sont des espĂšces protĂ©gĂ©es, comme certains oiseaux (tel que le Myadestes occidentalis ou "clarĂ­n jilguero" en espagnol), le Sciurus aureogaster, l’Odocoileus virginianus, le Bassariscus astutus, l’opossum, le bassaris d'AmĂ©rique centrale , le rat Ă  poche (Geomyidae), le raton-laveur, le coyote, le renard gris, le Cyanocitta stelleri, le Turdus migratorius, le daim Ă  queue blanche, la corneille bleue, la paruline Ă  sourcils dorĂ©s, l’ Ă©pervier de Horsfield, le faucon Ă  queue rouge, l’urubu Ă  tĂȘte rouge, le tocro Ă  poitrine noire, le moucherolle des aulnes, la crĂ©cerelle d'AmĂ©rique, le faucon pĂšlerin, le pivert, la grive aztĂšque, le merle Ă  gorge blanche, le putois blanc, la chauve-souris, la mouffette rayĂ©e, la souris des volcans, la souris dorĂ©e, l’écureuil, la musaraigne Ă  longue queue, la moufette tachetĂ©e, le lapin Ă  queue blanche, la salamandre python et le crotale cascabelle.

Activités récréatives

À l'intĂ©rieur du parc on propose des activitĂ©s d'Ă©ducation environnementale, mais sa fonction principale est celle d’un centre de loisirs pour les habitants de la ville de Mexico.

Les loisirs que l’on peut pratiquer Ă  l'intĂ©rieur du parc sont les suivants : promenade Ă  vĂ©lo (on peut mĂȘme louer des vĂ©los) ; faire un pique-nique ou un barbecue et passer de bons moments en famille et avec ses amis ; ou sinon savourer les cĂ©lĂšbres quesadillas que l’on peut manger dans les diffĂ©rents petits restaurants informels prĂ©sents dans le parc ; marcher dans la forĂȘt et voir la flore et la faune du parc.

Toutes ces activités sont idéales pour oublier le train-train quotidien de la ville de Mexico mais sans en sortir ; dans le parc nous pouvons prendre le temps de réfléchir, et passer du temps en famille et avec des amis, tout en profitant d'un paysage plein de vie et de paix.

Le parc est aussi utilisĂ© Ă  certaines occasions pour des mariages, puisque l'infrastructure magnifique du monastĂšre et le paysage parfait de la forĂȘt en font un lieu incroyable pour organiser ce type d'Ă©vĂšnements.

Ces paradis naturels sont un endroit idĂ©al pour les loisirs en famille et une excellente alternative pour profiter d’une journĂ©e Ă  l’air libre Ă  faire voler des cerfs-volants de fabrication artisanale ou se promener Ă  vĂ©lo ou Ă  cheval.

Il ne faut pas non plus oublier le traditionnel et cĂ©lĂšbre pulque, que l’on peut consommer de diffĂ©rents goĂ»ts, et qui est une attraction principale pour la majoritĂ© des personnes qui visitent ce parc.

Dans ce parc, qui est une grande attraction touristique aussi bien pour les habitants proches que pour les Ă©trangers, on peut profiter d'une journĂ©e sans routine, stress, embouteillages, Ă©cole, travail, etc. Ce parc Ă©tant un lieu excellent pour passer des moments agrĂ©ables en famille et avec des amis, il est frĂ©quent que les personnes qui profitent souvent de sa flore et de sa faune y organisent mĂȘme des anniversaires, voir des mariages.

Actuellement dans ce bel endroit montagneux, on trouve les restes des anciennes constructions dissimulées au milieu des bois qui les entourent, et dont la sérénité des jardins, cours, fontaines et autres espaces, nous permet de renouer avec l'atmosphÚre des temps passés et de découvrir avec un nouveau regard la richesse de l'environnement naturel qui entoure la ville de Mexico.

Le Parc National Desierto de los Leones hĂ©berge aussi un musĂ©e, des salles pour des expositions et il accueille divers Ă©vĂšnements culturels tels que des concerts de musique sacrĂ©e et des foires d'horticulture. De plus, les endroits qui l'entourent sont un endroit idĂ©al pour de nombreuses activitĂ©s de loisirs qui vont du VTT aux promenades et journĂ©es Ă  l’air libre en famille.

Activités Culturelles

À l'intĂ©rieur du parc, on rĂ©alise des activitĂ©s telles que : des expositions d'art et de photographie, des concerts, des piĂšces de thĂ©Ăątre, des festivals et des foires, des tournages cinĂ©matographiques, des Ă©vĂšnements Ă©cologiques, des confĂ©rences de presse concernant la culture, des cours et des sĂ©minaires ainsi que des sĂ©ances plĂ©niĂšres[7].

Situation environnementale

Le parc National Desierto de los Leones est l'un des principaux espaces verts de la ville de Mexico. La surface boisĂ©e de la capitale mexicaine est de 15 702 ha, ce qui signifie que ce parc reprĂ©sente 11.9 % de cette surface. Cependant 26 % de l’ensemble du parc n’est pas couvert de forĂȘt, Ă  cause de la visite annuelle de 205 500 personnes.

Actuellement le parc doit faire face Ă  des problĂšmes de contamination, d'incendies forestiers, d’extraction non contrĂŽlĂ©e d'eau, Ă  la prĂ©sence d’animaux sauvages, et Ă  l'introduction d'espĂšces vĂ©gĂ©tales exotiques.

Le parc National Desierto de los Leones est divisĂ© en deux zones : la premiĂšre est l'espace public, qui Ă©quivaut Ă  19 % de la surface totale et comprend l'ex-couvent, le chemin vers le Desierto de los Leones et "Cruz Blanca" ; la deuxiĂšme est la zone de restauration Ă©cologique, d’une surface de 1 233 ha, c’est-Ă -dire 81 % de la surface restante, y compris la zone dĂ©vastĂ©e par l'incendie de 1988.

La plupart de la végétation du Desierto de los Leones, présente un certain degré de détérioration engendré principalement par la contamination qui provient de la zone urbaine. Une administration forestiÚre adéquate est donc nécessaire pour favoriser la conservation d'espÚces de flore et de faune.

La faune du Desierto de los Leones, mĂȘme si elle est dĂ©jĂ  peu abondante, est composĂ©e par des centaines d'oiseaux, 7 types d'amphibiens, 9 types de reptiles et environ 30 mammifĂšres. Les espĂšces les plus importantes qui habitent dans cette rĂ©gion sont les opossums, les coyotes, les ratons-laveurs, les cerfs Ă  queue blanche, les lapins, parmi d’autres.

Les animaux sauvages qui vivent dans le Desierto de los Leones sont principalement des chiens abandonnĂ©s qui s'alimentent d’animaux de la forĂȘt, ce qui peut occasionner la transmission de maladies.

À cause de l'extraction non contrĂŽlĂ©e d'eau, la rĂ©gion est considĂ©rĂ©e comme ayant une capacitĂ© modĂ©rĂ©e pour l'infiltration d'eau. Cependant, plusieurs de ses sources sont exploitĂ©es pour approvisionner la zone urbaine.

Notes et références

  1. Comisión Nacional de Áreas Naturales Protegidas, « Desierto de los Leones », sur desiertodelosleones.mx (consulté le )
  2. (es) « Parque Nacional de Desierto de los Leones » (consulté le ).
  3. (es) « Parque Nacional de Desierto de los Leones » (consulté le ).
  4. (es) Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales, Áreas naturales protegidas de México con decretos federales, Mexico, Comisión Nacional de Áreas Naturales Protegidas, (ISBN 968-817-376-2, lire en ligne [PDF]), p. 303
  5. (es) « Comisión Nacional de Áreas Naturales Protegidas » (consulté le ).
  6. (es) « Programa de conservación y manejo Parque Nacional Desierto de los Leones » (consulté le )
  7. (es) « Parque Nacional de Desierto de los Leones » (consulté le ).

Annexes

Articles connexes

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