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Parc de Wisterzée

Le parc de Wisterzée est un parc classé situé sur le territoire de la commune belge de Court-Saint-Étienne en Brabant wallon.

Parc de Wisterzée
Image illustrative de l’article Parc de Wisterzée
L'étang du parc de Wisterzée en hiver.
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
RĂ©gion Drapeau de la RĂ©gion wallonne RĂ©gion wallonne
Province Drapeau de la province du Brabant wallon Province du Brabant wallon
Commune Court-Saint-Étienne
Caractéristiques
Type Paysager
Gestion
Protection Icône du bouclier bleu apposé sur un immeuble classé de la Région wallonne Patrimoine classé (1976, no 25023-CLT-0003-01)
Localisation
CoordonnĂ©es 50° 39′ 00″ nord, 4° 33′ 47″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Brabant wallon
(Voir situation sur carte : Brabant wallon)
Parc de Wisterzée
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Parc de Wisterzée

Localisation

Le parc, délimité par l'avenue des Combattants, le clos de l'Aciérie, l'avenue Paul Henricot et la rue Ernest Cosse, se situe face à l'ancien site n°2 des Usines Émile Henricot, au Parc à Mitrailles et à l'avenue de Wisterzée.

Vue panoramique du parc et du château de Wisterzée en hiver.

Historique

Le parc est dominé par la silhouette du château de Wisterzée, construit en 1874 par le notaire Debroux[1] en style Renaissance flamande[2].

Le parc de Wisterzée fait l'objet d'un classement comme site[3] depuis le [4].

En 1995, la Région wallonne classe une dizaine d'arbres du parc de Wisterzée comme arbres remarquables[1].

Description

Le parc et ses arbres remarquables

HĂŞtre pourpre.

La partie basse du parc, près de l'avenue des Combattants, est occupée par un étang d'où jaillit une fontaine en été.

Le parc abrite dix arbres remarquables, recensés par la Région wallonne[5] :

Tous ont été répertoriés le par la Région wallonne sauf le dernier, répertorié le .

  • Le château vu depuis le parc.
    Le château vu depuis le parc.
  • L'Ă©tang et sa fontaine en Ă©tĂ©.
    L'étang et sa fontaine en été.

Le château de Wisterzée

Le château de Wisterzée.
Baie de l'étage de la travée d'entrée.

Au-dessus du parc se dresse la silhouette du château de Wisterzée, construit en 1874 par le notaire Debroux[1] en style éclectique inspiré de la Renaissance flamande.

Les façades du château présentent une belle polychromie due à la combinaison de la brique rouge, de la pierre bleue (petit granit) et de la pierre blanche.

Le château, dont la façade principale est orientée à l'est, est composé d'un corps principal et d'une tour située au nord.

La façade principale comporte un puissant soubassement en pierre bleue et deux niveaux construits en brique rouge. Cette façade, striĂ©e de bandeaux[2] de pierre blanche, comporte trois travĂ©es. La travĂ©e centrale en saillie (formant donc un « avant-corps Â») est prĂ©cĂ©dĂ©e d'un escalier qui donne accès Ă  une porte monumentale dont l'encadrement moulurĂ©, flanquĂ© de pilastres massifs, porte un arc surbaissĂ© dont la clĂ© d'arc en fort relief est surmontĂ©e d'un petit fronton triangulaire. PortĂ©e par un entablement soutenu par des consoles Ă  triglyphes, la baie de l'Ă©tage qui surmonte la porte est flanquĂ©e de pilastres cannelĂ©s surmontĂ©s de chapiteaux ioniques : sa clĂ© d'arc est surmontĂ©e d'un petit fronton courbe, qui rĂ©pond au fronton triangulaire du niveau infĂ©rieur. Les fenĂŞtres des travĂ©es latĂ©rales sont ornĂ©es de bossages en pointe-de-diamant[2].

Le château de Wisterzée est occupé actuellement par l'Institut Technique Provincial (ITP), qui possède plusieurs autres bâtiments autour du parc.

  • La travĂ©e d'entrĂ©e.
    La travée d'entrée.
  • La tour.
    La tour.
  • FenĂŞtre de la tour.
    FenĂŞtre de la tour.

Le Monument aux victimes civiles du nazisme (monument aux résistants martyrs)

À la pointe sud du parc, à l'angle de l'avenue des Combattants et de la rue Ernest Cosse, se dresse le Monument aux victimes civiles du nazisme, dont le style évoque l'Art déco.

Il est constitué du monument proprement dit, inauguré en 1951, et d'une statue réalisée en 1966 par le sculpteur bruxellois Louis Van Cutsem[3] (1909-1992).

Derrière la statue, qui représente un homme enchaîné[3], le panneau central du monument et un bloc de pierre inséré dans le soubassement honorent la mémoire des résistants martyrs de la commune[6] - [7] - [8]. Les panneaux latéraux portent les noms d'une douzaine de résistants[8].

  • Monument aux victimes civiles du nazisme

Le monument Ă  la reine Astrid

En 1938, à l'initiative du Front des Anciens combattants de Court-Saint-Étienne, un buste en bronze de la reine Astrid, décédée trois ans plus tôt, est érigé dans le Parc de Wisterzée[9].

Mais ce buste est volé en 2001[9]. L'association du Patrimoine Stéphanois se livre alors à une véritable enquête et découvre que la statue est en fait l'œuvre du sculpteur belge Victor Rousseau et que la ville de La Louvière possède encore les moules de Victor Rousseau qui permettraient de créer un nouveau buste[9].

Contactés par le Patrimoine Stéphanois, les descendants du sculpteur acceptent qu'un nouvel exemplaire de la statue soit fabriqué à partir de ces moules : la nouvelle statue est inaugurée le [9].

  • Monument Ă  la reine Astrid

Les maisons néo-classiques

Baies et pilastre de l'Ă©tage.

Face au parc, Ă  l'est, se dressaient jusqu'en 2015 deux maisons de style nĂ©o-classique (avenue des Combattants 21-23). Bien que reprises Ă  l'« Inventaire du Patrimoine Immobilier Culturel Â» de la RĂ©gion wallonne[3] - [10], elles furent rasĂ©es en par un promoteur immobilier.

Ces maisons, érigées au début du XXe siècle[3] - [10], étaient à l'origine habitées par des contremaîtres des Usines Émile Henricot[10] dont le site n°2 était situé juste derrière.

Les façades des deux maisons, entièrement symétriques, étaient enduites et peintes (en blanc à gauche et en jaune à droite). Le rez-de-chaussée était orné de bossages plats à refends tandis que l'étage était percé, pour chaque maison, d'une petite fenêtre cintrée et d'une grande baie cintrée[3] tripartite flanquée d'un beau pilastre cannelé. Les baies étaient surmontées d'un fin larmier en forme de sourcil. Ces maisons étaient recouvertes de toitures en tuiles à croupette[3].

  • Les maisons nĂ©o-classiques dĂ©truites en 2015

Articles connexes

Références

  1. Le pays de Villers en Brabant wallon : guide touristique, p.23
  2. Ghislain Geron, Patrimoine architectural et territoires de Wallonie : Court-Saint-Étienne, Mont-Saint-Guibert et Ottignies - Louvain-la-Neuve, Service public de Wallonie et éditions Mardaga, 2010, p. 37
  3. Inventaire du patrimoine immobilier culturel (IPIC) : Court-Saint-Étienne (Région wallonne - Département du patrimoine - Direction de la Protection)
  4. Liste des monuments classés de la Région Wallonne
  5. Cartographie des arbres et haies remarquables sur le GĂ©oportail de la Wallonie - WalOnMap
  6. Patrimoine stéphanois
  7. Bonjour Court-Saint-Étienne - Bulletin officiel de la commune, août 2010, p. 7
  8. Bel MĂ©morial
  9. Thibault van Raemdonck, « 15 ans après sa mystérieuse disparition : Court-St-Etienne inaugure un nouveau buste de la Reine Astrid », TVcom Brabant wallon,
  10. Panneau didactique de l'exposition consacrée aux Usines Henricot au Foyer Populaire en septembre 2012
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