Parc de MarĂa Luisa
Le parc de MarĂa Luisa est l'un des parcs les plus grands de SĂ©ville (Andalousie, Espagne).
Parc de MarĂa Luisa | ||||
Pavillon du roi Alphonse XII d'Espagne (XIXe siècle), partie des jardins du Palais de San Telmo | ||||
Situation | ||||
---|---|---|---|---|
Carte du parc de MarĂa Luisa | ||||
Coordonnées | 37° 22′ 32″ nord, 5° 59′ 20″ ouest | |||
Pays | Espagne | |||
RĂ©gion | Andalousie | |||
Ville | SĂ©ville | |||
Morphologie | ||||
Type | Parc public Jardin botanique |
|||
Superficie | 380 000[1] m2 | |||
Histoire | ||||
Création | 1929 (réaménagement complet par Jean Claude Nicolas Forestier) | |||
Lieux d'intérêt | Plaza de España Plaza de América |
|||
Monuments | Monument Ă Gustavo Adolfo BĂ©cquer Monument Ă Miguel de Cervantes Fontaine des Lions |
|||
Protection | Bien d'intérêt culturel (1983) [2] | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : SĂ©ville
GĂ©olocalisation sur la carte : Andalousie
GĂ©olocalisation sur la carte : Espagne
| ||||
Histoire
Il fut offert Ă la ville en 1893 par l'infante MarĂa Luisa, duchesse de Montpensier, et faisait Ă l'Ă©poque partie des jardins du Palais de San Telmo. Il ne fut que peu modifiĂ© jusqu'en 1911 : seule fut crĂ©Ă©e l'avenue de las Acacias qui suivait les chemins existant auparavant. Le parc fut entièrement rĂ©amĂ©nagĂ© Ă l'occasion de l'Exposition ibĂ©ro-amĂ©ricaine de 1929 par l'ingĂ©nieur et paysagiste français Jean Claude Nicolas Forestier, chargĂ© des travaux en 1911, Ă qui on demanda de conserver le plus possible d'espèces vĂ©gĂ©tales. Le parc fut ouvert au public en 1914. Ă€ la mĂŞme Ă©poque y furent incorporĂ©s, toujours pour l'Exposition ibĂ©ro-amĂ©ricaine, les terrains de l'ancien Verger de Mariana (Huerta de Mariana), oĂą se situe depuis la place d'AmĂ©rique, et d'autres situĂ©s Ă proximitĂ© du Prado de San Sebastián afin de crĂ©er la place d'Espagne[1] - [3].
Situation
Il se trouve dans le district Sud, juste au sud du quartier de Santa Cruz. Il est longé à l'est par l'avenue de Borbolla, au sud par l'avenue de Eritaña, à l'ouest par la darse du Guadalquivir et le paseo de las Delicias (qui traverse le parc dans sa partie méridionale). Au nord, ses limites sont moins nettes. Elles sont données par la Place d'Espagne, l'Université de Séville et la rue San Fernando.
Monuments et Ă©difices
De nombreux bâtiments et monuments emblĂ©matiques de SĂ©ville se trouvent Ă l'intĂ©rieur ou juste en marge du parc de MarĂa Luisa. Parmi eux, citons l'UniversitĂ©, la Place d'Espagne, la Plaza de AmĂ©rica, tous les pavillons de l'Exposition ibĂ©ro-amĂ©ricaine de 1929 et le Palais de San Telmo. De plus, la rue San Fernando sĂ©pare le parc des jardins de l'Alcázar.
Le parc abrite de nombreux étangs et fontaines. Parmi les plus célèbres, citons la Fontaine des Lions (Fuente de los Leones), la fontaine des Grenouilles (Fuente de las Ranas) et l'Étang des Lotus (Estanque de los Lotos)[3].
Il se trouve au nord du parc, le long de l'avenue Gustavo Adolfo Bécquer. Il fut réalisé en 1911 par Lorenzo Coullaut Valera[3], avec la collaboration de l'architecte Juan Talavera Heredia et du sculpteur catalan Federico Bechini.
Le monument consiste en une base octogonale, entourant un arbre, dans laquelle est intégré, sur un piédestal, le buste du poète. À sa droite se trouve Cupidon enfant lançant des flèches à trois jeunes femmes. À la gauche du buste se trouve Cupidon adulte, poignardé et mourant. Les deux anges sont en bronze, le reste de l'œuvre étant en marbre blanc. Cette scène est inspirée de son recueil de poésies Rimas.
Monument Ă Miguel de Cervantes
Il se trouve sur la Plaza de AmĂ©rica, non loin du Pavillon Royal. Il fut rĂ©alisĂ© en 1913 par l'architecte responsable de l'Exposition ibĂ©ro-amĂ©ricaine, AnĂbal González, avec la collaboration de Ramos Rejano et d'Eduardo Muñoz. Il s'agit d'un espace polygonal dĂ©corĂ© d'azulejos retraçant des scènes des Ĺ“uvres de Cervantes. Deux statuettes, reprĂ©sentant Don Quichotte sur son cheval et Sancho Panza sur son âne, s'y sont Ă©galement longtemps trouvĂ©es. Elles ont actuellement disparu.
Fontaine des Lions
La Fontaine des Lions (Fuente de los Leones en espagnol), sur une idée de Jean Claude Nicolas Forestier datant de 1913, fut réalisée par le sculpteur Manuel Delgado Brackenbury. Elle est composée de quatre lions de pierre, portant chacun un bouclier, placés sur quatre des huit faces d'une fontaine octogonale dans laquelle ils crachent de l'eau. La fontaine est décorée d'azulejos provenant de l'atelier de Manuel Ramos Rejano. Les lions furent installés en 1928. Très abîmés, ils furent remplacés en 1957 par des copies du sculpteur sévillan Juan Abascal. La fontaine fut restaurée en 1992.
Flore et faune
Le parc est aussi un jardin botanique. De nombreuses espèces végétales, locales ou exotiques, y sont représentées, accompagnées de panneaux didactiques à l'attention du promeneur. On y retrouve notamment de nombreuses espèces de palmiers et de cycadales : des palmiers nains, des cycas du Japon, des kentias, des Livistona chinensis, des dattiers des Canaries, des dattiers, des dattiers du Sénégal, des choux palmistes, des palmiers Pindó, des palmiers de Chine, des palmiers de Californie et des Washingtonia robusta[1].
De nombreux oiseaux ont Ă©lu domicile dans le parc, qui est connu notamment pour sa grande population de colombes. On peut Ă©galement y voir de nombreux perroquets verts, ayant Ă©lu domicile dans les platanes du parc, ainsi que, dans les fontaines et lacs, des canards et des cygnes.
- Palmiers du parc
- Le Mont GurugĂş
- La Plaza de América et ses jardins
Notes et références
- « MĂ©diterranĂ©e espagnole - Parque de MarĂa Luisa », sur http://www.palmasur.com (consultĂ© le )
- (es) « JardĂn de El Parque de MarĂa Luisa », sur http://www.mcu.es (consultĂ© le )
- (es) Guillermo Vázquez Consuegra, GuĂa de Arquitectura de Sevilla, SĂ©ville, ConsejerĂa de Obras PĂşblicas y Transportes, coll. « GuĂas de Arquitectura de AndalucĂa », , 239 p. (ISBN 8487001947), p. 150-153
Voir aussi
Liens externes
- (es) Teresa Lafita, Pablo Ferrand et al. Sevilla, Turistica Y Cultural: Fuentes Y Monumentos Publicos, éditions Prensa Española, 199?